Le "Nettoyage Ethnique": Definitions et Implications
In: Canadian review of studies in nationalism: Revue canadienne des études sur le nationalisme, Band 25, Heft 1-2, S. 83-94
ISSN: 0317-7904
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In: Canadian review of studies in nationalism: Revue canadienne des études sur le nationalisme, Band 25, Heft 1-2, S. 83-94
ISSN: 0317-7904
In: Canadian review of studies in nationalism: Revue canadienne des études sur le nationalisme, Band 25, Heft 1/2, S. 83-94
ISSN: 0317-7904
Examines why the international community is divided over and has difficulty in preventing genocide in Bosnia-Herzegovina; focuses on misinformation over the concept of "ethnic cleansing" and what this means for Bosnian and international security.
In: Revue d'études comparatives est-ouest: RECEO, Band 28, Heft 1, S. 163-194
ISSN: 2259-6100
Les définitions du « nettoyage ethnique » qui ont été données traduisent un problème méthodologique, quand ce n'est pas une volonté militante. Ce problème méthodologique est peut-être lié à l'information, dont le système est loin d'être parfait. Le fait que l'expression ait ensuite servi à décrire des situations en dehors de l'espace yougoslave et non contemporaines témoigne que la Yougoslavie n'est qu'un exemple dans une suite récurrente d'homogénéisation nationale.
In: Revue d'études comparatives est-ouest: RECEO, Band 27, Heft 3, S. 75-101
ISSN: 2259-6100
Dès les débuts de l'éclatement de l'État fédéral yougoslave, la politique française a généralement été qualifiée de pro-serbe. Les actions entreprises par le gouvernement dépendaient des analyses effectuées par les acteurs de la politique étrangère française. Or, le président de la République, ainsi que le ministre des Affaires étrangères ont surtout insisté sur les droits des minorités, droits qui, par exemple, n'étaient pas garantis par la Constitution de la République de Croatie avant que l'Allemagne ne promette de reconnaître cette dernière. En conséquence, pour la France, la reconnaissance des républiques sécessionnistes ne pouvait intervenir que lorsque ces droits seraient garantis. De plus, les responsables de la politique étrangère française estimaient qu'une reconnaissance des républiques fédérées voulant quitter la Fédération yougoslave ne pouvait qu'envenimer le conflit.
Les événements extérieurs à la Yougoslavie ont aussi joué un rôle. C'est seulement lorsque la fin de l'URSS fut perçue comme inéluctable que le président et le ministre des Affaires étrangères ont évoqué une possible reconnaissance. Enfin, et surtout, c'est pour maintenir "l'unité européenne" que la France a reconnu les républiques de Slovénie et de Croatie, l'Allemagne ayant initié le mouvement.