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L'hypothèse semble pouvoir être avancée aujourd'hui du déploiement colossal d'un cosmo-colonialisme innovant, consubstantiel à la mondialisation du grand capital financier. Formes anciennes du colonialisme classique – militaires, territoriales et administratives – s'enchevêtrent avec des formes nouvelles, universalisées, aux caractères d'intrusion économique, d'influences politiques, d'ingérence agressive et d'intégration forcée dans la financiarisation dominatrice. Sous les apparences trompeuses d'une indépendance politique, d'une intégrité territoriale et de la souveraineté nationale, tous les états sans exception sont ainsi diversement assujettis à l'ordre international des marchés financiers. De multiples résistances à cette hégémonie se lèvent. Elles clarifient les enjeux, elles esquissent des objectifs émancipateurs. Mais long et rude sera sans doute le chemin de la décolonisation géopolitique et financière à l'échelle de la planète.

D'un bout à l'autre de la planète, le foisonnement de luttes en cours atteste des potentialités d'une solidarité internationale. Lui faire prendre corps suppose de mesurer lucidement les obstacles à surmonter, principalement liés aux formes prises par la mondialisation en cours, et de lui définir l'objectif universellement recevable d'appropriation continue de tous les droits pour tous.
Si de telles solidarités commencent à s'édifier à travers les échanges et les actions, elles demeurent cependant fragiles et les coordinations correspondantes très sectorielles encore.

"Der Marxismus, der dem Wesen des Marxschen Werks gerecht werden will, muß zwischen überholtem und aktualisierbarem Wissen bei Marx und in der Geschichte des Marxismus unterscheiden: er ist radikal kritisch, sowohl intern wie gegenüber den Verhältnissen und deren wissenschaftlichen und ideologischen Widerspiegelungen und bereit, in der Kritik an bürgerlichen Funktionen nicht-marxistischer Wissenschaft von dieser zu lernen. Integriert in den politischen Kampf um Befreiung muß sich marxistische Forschung über den akademischen Sektor hinaus erweitern in breite Bevölkerungsschichten, deren Teilhabe am Marxismus eine Voraussetzung jeder Veränderung ist." (Autorenreferat)