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World Affairs Online
La France, l'Europe, l'OTAN: une approche géopolitique de l'atlantisme français
In: Collection Abécédaire société
In: Défense européenne
World Affairs Online
Dictionnaire géopolitque de la défense européenne: du traité de Bruxelles à la constitution européenne
In: Collection Abécédaire société
In: Défense européenne
Préfacé par Yves Lacoste. Alors qu'au Sud de l'Europe, de la Méditerranée au Moyen-Orient, montent de sourdes et graves menaces, les centres de gravité de la géostratégie américaine se déplacent vers l'Asie. Les « malentendus transatlantiques » mettant à mal la cohésion de l'OTAN, les Européens se doivent d'assurer par eux-mêmes la défense de leur continent. Aussi l'Union européenne s'efforce-t-elle de mettre sur pied une « Europe de la Défense ». L'entreprise est de longue haleine. Empreinte de pragmatisme, elle passe par des traités et des accords ad hoc, de multiples structures de coopération et des programmes d'armements multinationaux. La création d'une Force européenne de réaction rapide et la fondation d'une Agence européenne de défense participent de cette entreprise. Il restait à saisir les lignes de force de ce mouvement continu de transformation des systèmes militaires. Le Dictionnaire géopolitique de la défense européenne rassemble une masse d'informations jusqu'alors très dispersées, selon une démarche géopolitique. Les articles portent sur les firmes et programmes-phares de l'industrie de défense, les instances traitant des questions politico-stratégiques ou encore les relations et rivalités de pouvoir qui lient les uns aux autres les Etats du monde européen et, plus largement, occidental. L'histoire et les représentations qu'en ont les différents protagonistes et les récentes initiatives militaires européennes font aussi l'objet d'articles détaillés. Ce dictionnaire sera donc utile tant au monde de la défense qu'à celui de l'université ou aux journalistes et aux simples citoyens attentifs à l'avancement de la construction européenne. Jean-Sylvestre Mongrenier Professeur agrégé, Chercheur à l'Institut français de Géopolitique (Paris VIII), spécialisé dans les questions de défense européenne et atlantique, Ancien auditeur de l'IHEDN, Lauréat du Prix scientifique de l'IHEDN 2004
La guerre d'Ukraine, l'OTAN et l'Europe de la défense. Organisation et reconfiguration de l'espace euro-atlantique
In: Hérodote: revue de géographie et de géopolitique, Band 190-191, Heft 3, S. 41-56
ISSN: 1776-2987
La guerre d'Ukraine n'a pas commencé avec l'« opération spéciale » russe du 24 février 2022. C'est huit ans plus tôt, en mars 2014, qu'une guerre dite « hybride » commença. Désormais, c'est d'une « guerre de haute intensité » dont il s'agit. D'aucuns parlent de résurrection de l'OTAN et de transmutation de l'Union européenne, convertie aux lois de la puissance. Analysée sous ce rapport, la situation géopolitique confirme le partage historique des tâches entre les instances euro-atlantiques : la défense collective est toujours l'apanage de l'OTAN et le rôle de l'Union européenne demeure subsidiaire, ce qui n'exclut pas quelques avancées. En revanche, la guerre en cours induit une reconfiguration des équilibres de puissance en Europe et pose des questions géopolitiques essentielles, qu'il s'agisse de la candidature de l'Ukraine à l'OTAN, des incertitudes de la Turquie ou encore de la nécessité de se déterminer sur le rapport à la Chine populaire.
L'Allemagne et l'OTAN : « What else ? »
In: Hérodote: revue de géographie et de géopolitique, Band 175, Heft 4, S. 41-54
ISSN: 1776-2987
En France, l'Allemagne a longtemps été vue comme une puissance « atlantiste ». D'un point de vue gaullien, le qualificatif était péjoratif. Pourtant, le Brexit, la victoire électorale de Donald Trump la même année et les propos critiques de ce dernier à l'encontre des alliés des États-Unis ont ébranlé la confiance des dirigeants allemands dans l'Otan. Cela ne signifie pas le ralliement de Berlin à l'idée d'une « armée européenne », fondée sur un noyau franco-allemand. En l'état actuel des choses, le système politique allemand ne le permet pas. De surcroît, la remise en cause de l'Otan pourrait de nouveau poser la « question allemande » et les désaccords au sein de l'Europe. Le maintien des équilibres entre l'Allemagne et ses principaux voisins impose l'échelon euroatlantique, les États-Unis tenant le rôle de « stabilisateur hégémonique ». A contrario , l'hypothétique déréliction de l'Otan pourrait faire réémerger des problèmes géopolitiques fort éloignés du débat sur une improbable « armée européenne ».
Du « British Exit » à l'« American Brexit » : les perspectives incertaines d'une défense européenne autonome
In: Hérodote: revue de géographie et de géopolitique, Band 164, Heft 1, S. 179-198
ISSN: 1776-2987
Le 23 juin 2016, le vote du « Brexit » ( British Exit ) a provoqué un choc. Selon certaines analyses, le départ des Britanniques ouvrirait la possibilité de nouvelles avancées sur le plan de la Politique de sécurité et de défense commune de l'UE (PSDC). Un « noyau dur » d'États regroupés autour de Paris et Berlin pourrait instituer une Europe politique et militaire. La thèse suscite le doute. L'opposition de longue date du Royaume-Uni à une défense européenne susceptible de concurrencer l'Otan ne doit pas dissimuler les contradictions entre les autres États membres. À bien des égards, l'atlantisme demeure le point de référence. Certes, les incertitudes ouvertes par l'élection de Donald Trump (un American Brexit ?) incitent à un plus grand effort militaire commun, mais le projet de défense européenne bute sur une vérité mise en évidence par la théorie des biens publics : sans acteur hégémonique, un but collectif ne débouche pas toujours sur une action collective. Dans l'immédiat, l'objectif est donc de développer une Europe des capacités militaires plutôt qu'une défense européenne. Cela permettrait aussi de renforcer le pouvoir de négociation des alliés européens dans la relation transatlantique.
Poutine et la mer. Forteresse « Eurasie » et stratégie océanique mondiale
In: Hérodote: revue de géographie et de géopolitique, Band 163, Heft 4, S. 61-85
ISSN: 1776-2987
Vladimir Poutine manie des représentations géopolitiques qui font de la « Russie-Eurasie » l'archétype de la puissance continentale, engagée dans une confrontation avec les pays occidentaux, décrits comme des puissances marchandes et maritimes. Bref, la « nouvelle guerre froide » réitérerait le grand affrontement de la Terre et de la Mer, conformément aux théories géopolitiques de Mahan et Mackinder. A priori , ce système de pensée accorde peu de place à l'« océan mondial » dans la conception et la conduite de la grande stratégie russe. L'enjeu principal serait d'édifier une « forteresse eurasiatique ». Toutefois, les stratégies anti-accès en Baltique et en mer Noire ne sauraient occulter la volonté de Poutine de projeter puissance et influence au-delà des mers qui bordent la Russie-Eurasie, dans les « eaux bleues » (la haute mer). En cela, la composante navale de la grande stratégie russe met en évidence la dimension néosoviétique des conceptions et pratiques géopolitiques de Poutine.
Les relations pétrogazières UE-Russie et le débouché chinois. La géopolitique avant le commerce
In: Hérodote: revue de géographie et de géopolitique, Band 155, Heft 4, S. 43-57
ISSN: 1776-2987
Le conflit géopolitique autour de l'Ukraine, les risques et menaces sur les exportations de gaz russe à destination de l'Europe et le récent contrat gazier sino-russe (Shanghai, le 20 mai 2014) appellent l'attention sur la relation triangulaire Russie-Europe-Asie. Les autorités européennes (UE) ont voulu dépolitiser la question énergétique mais les dirigeants russes font prévaloir une approche stratégique et géopolitique. En raison de ces interdépendances, Vladimir Poutine cherche à ouvrir de nouveaux débouchés en Asie, afin d'accroître sa latitude d'action en Europe. Si la diplomatie chinoise est d'abord motivée par les besoins énergétiques de son économie, Moscou privilégie la puissance et ses enjeux.
De la Crimée à la Russie-Eurasie La crise ukrainienne comme révélateur géopolitique
In: Outre-terre: revue française de géopolitique, Band 41, Heft 4, S. 255-260
ISSN: 1951-624X
L'État turc, son armée et l'Otan : ami, allié, non aligné ?
In: Hérodote: revue de géographie et de géopolitique, Band 148, Heft 1, S. 47-67
ISSN: 1776-2987
La Turquie a longtemps fait figure de pays à la politique étrangère strictement alignée sur celle des États-Unis. Les désaccords turco-américains autour de l'Irak, la grave crise diplomatique entre Ankara et Jérusalem, plus généralement la politique étrangère mise en œuvre par Davutoglu et le gouvernement de l'AKP ont suscité une interrogation de longue portée : l'Occident aurait-il perdu la Turquie ? En fait, la participation de la Turquie à l'Otan n'est pas remise en cause et la volonté d'Ankara d'accroître son rôle international se traduit aussi par une forte présence dans les structures atlantiques. Enfin, les menaces sur la Turquie liées à l'environnement régional donnent plus d'importance encore à l'Otan. Il reste donc à appréhender ce pays avec un prisme plus large que celui de la candidature à l'Union européenne.
L'OTAN comme phénomène géopolitique
In: Hérodote: revue de géographie et de géopolitique, Band 146-147, Heft 3, S. 217-236
ISSN: 1776-2987
Au regard d'une approche de type Realpolitik , la « transformation » de l'OTAN dans l'après-guerre froide pourrait constituer une aberration, un certain nombre de commentaires en France reflétant cette idée. Selon l'école néoréaliste des relations internationales, la formation des alliances n'est censée refléter qu'un état momentané des rapports de puissance. A contrario , l'application à l'OTAN de la méthode géopolitique se révèle féconde et d'une plus grande portée interprétative. Inscrite dans la durée, cette alliance politico-militaire récapitule des héritages et des mémoires qui requièrent une démarche historienne distinguant différentes échelles de temps. L'élargissement de l'OTAN sur les plans géographique et fonctionnel ne saurait s'expliquer par la seule dynamique de la « révolution dans les affaires militaires » et, plus généralement, le progrès technologique des armements. Le processus de « transformation » de l'OTAN renvoie à des situations ainsi qu'à des représentations géopolitiques globales qui doivent être saisies selon différents ordres de grandeur et niveaux d'analyse.
La politique étrangère du Qatar : de l'intermédiation à l'engagement
In: Géoéconomie: revue trimestrielle, Band 62, Heft 3, S. 31
ISSN: 2258-7748
L'OTAN et la Russie après le sommet de Lisbonne : un improbable « partenariat stratégique » entre adversaires-partenaires
In: Sécurité globale, Band 17, Heft 3, S. 51-63
ISSN: 2271-2194
Au fil de la décennie 2000, les relations entre la Russie et l'OTAN n'ont cessé de se dégrader, jusqu'à ce que la guerre russo-géorgienne d'août 2008 provoque la suspension d'un certain nombre de coopérations. Amorcée avec la mise en place d'une nouvelle administration à Washington, la politique de relance entre les États-Unis et la Russie (le reset ) a connu des prolongements dans le cadre de l'OTAN, une instance où s'exprime la solidarité géopolitique des puissances occidentales. Le Conseil OTAN-Russie (COR) s'est de nouveau réuni et la présence de Dmitri Medvedev à Lisbonne, lors du dernier sommet atlantique (19-20 novembre 2010), est censée ouvrir une nouvelle époque. Si les marges de manœuvre existent, la politique d'engagement de l'OTAN se heurte aux logiques qui sont celles d'une « Russie-Eurasie » dont un grand nombre de dirigeants pensent l'avenir en opposition à l'Occident.