L'effet utile: méthode d'interprétation ou outil d'émancipation du juge ?
In: Transition & justice 37
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In: Transition & justice 37
In a constantly changing world, reactivity, agility and the ability to create links are highly sought after by organizations. Today, school has become a social issue. In addition to instructing students, schools must now educate them by teaching them the life skills necessary for life in society. This evolution has been ratified on the legislative and regulatory level. The objective of this work was to study how current health measures could be transformed into opportunities to develop "soft skills" in the classroom. It was also a question of knowing in what way, precisely, the obligation to wear a mask constitutes an anchor for the development of relational skills and, more globally, an opportunity for academic success. The experiment made it possible to show that wearing a mask, as part of the general framework of sanitary measures, does not hinder the acquisition of oratory skills, if the students are trained to do so (hypothesis 1); and that, ultimately, the development of socio-behavioral skills improves the students' academic results (hypothesis 2). ; Dans un monde en changement permanent, la réactivité, l'agilité, la capacité à créer du lien sont très recherchées par les organisations. L'école est devenue aujourd'hui un enjeu de société. En plus d'instruire les élèves, l'école doit aujourd'hui les éduquer en leur apprenant notamment les savoirs-être nécessaires à la vie en société. Cette évolution a été entérinée sur le plan législatif et règlementaire. L'objectif de ce travail a été d'étudier comment l'on pouvait transformer les mesures sanitaires actuelles en opportunités pour développer les « soft skills » en classe . Il était également question de savoir en quoi, précisément, l'obligation de port du masque constitue un point d'ancrage pour le développement des compétences relationnelles donc, plus globalement, une opportunité pour la réussite scolaire. L'expérimentation a permis de montrer que le port du masque, s'inscrivant dans le cadre général des mesures sanitaires, n'entrave pas l'acquisition de la compétence oratoire, si les élèves y sont formés (hypothèse 1) ; et que, in fine, le développement des compétences socio-comportementales améliore les résultats scolaires des élèves (hypothèse 2).
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In a constantly changing world, reactivity, agility and the ability to create links are highly sought after by organizations. Today, school has become a social issue. In addition to instructing students, schools must now educate them by teaching them the life skills necessary for life in society. This evolution has been ratified on the legislative and regulatory level. The objective of this work was to study how current health measures could be transformed into opportunities to develop "soft skills" in the classroom. It was also a question of knowing in what way, precisely, the obligation to wear a mask constitutes an anchor for the development of relational skills and, more globally, an opportunity for academic success. The experiment made it possible to show that wearing a mask, as part of the general framework of sanitary measures, does not hinder the acquisition of oratory skills, if the students are trained to do so (hypothesis 1); and that, ultimately, the development of socio-behavioral skills improves the students' academic results (hypothesis 2). ; Dans un monde en changement permanent, la réactivité, l'agilité, la capacité à créer du lien sont très recherchées par les organisations. L'école est devenue aujourd'hui un enjeu de société. En plus d'instruire les élèves, l'école doit aujourd'hui les éduquer en leur apprenant notamment les savoirs-être nécessaires à la vie en société. Cette évolution a été entérinée sur le plan législatif et règlementaire. L'objectif de ce travail a été d'étudier comment l'on pouvait transformer les mesures sanitaires actuelles en opportunités pour développer les « soft skills » en classe . Il était également question de savoir en quoi, précisément, l'obligation de port du masque constitue un point d'ancrage pour le développement des compétences relationnelles donc, plus globalement, une opportunité pour la réussite scolaire. L'expérimentation a permis de montrer que le port du masque, s'inscrivant dans le cadre général des mesures sanitaires, n'entrave pas l'acquisition de la compétence oratoire, si les élèves y sont formés (hypothèse 1) ; et que, in fine, le développement des compétences socio-comportementales améliore les résultats scolaires des élèves (hypothèse 2).
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In: Revue du droit public de la science politique en France et à l'étranger, Band 136, Heft 6, S. 1499-1513
ISSN: 0035-2578
World Affairs Online
In: Revue française de droit constitutionnel, Band 68, Heft 4, S. 849-865
In: Logiques juridiques
In: Logiques juridiques
In: La gazette des archives N.S., No.234.2014
In: http://hdl.handle.net/20.500.12210/15609
La recherche a porté, plus particulièrement, sur l'analyse du discours du juge administratif dans la prise en compte des discriminations. Pour mener à bien cette réflexion, ont été mobilisés des juristes, des sociologues, des linguistes et des spécialistes de science politique. Ce travail s'est déroulé sur une période de deux ans. La première année a permis de cerner comment le juge administratif appréhendait le principe de non-discrimination. Afin d'atteindre cet objectif, il a fallu mobiliser la jurisprudence sur la période 2000-2015 (environ 7000 décisions et conclusions). Très vite, deux approches ont été empruntées, la première, afin d'être exhaustif, a consisté à examiner l'ensemble des critères de discrimination et à analyser comment le juge les exploitait, la seconde a consisté à s'intéresser aux instruments et aux modes de preuves que le juge utilisait pour sanctionner les discriminations. A la suite de cette étude, il ressort que le juge opte clairement pour le principe d'égalité et rechigne à mettre en oeuvre le principe de non-discrimination, même si sous l'influence des Cours européennes il l'admet mais en le liant au principe d'égalité à la française. La seconde année de la recherche a permis de mettre en lumière la singularité du juge administratif. En effet, par une technique comparatiste, le discours du juge administratif a été confronté à celui des cours judiciaires françaises, révélant, une attitude toute différente notamment de la Cour de cassation que ce soit dans la réception du principe de nondiscrimination ou dans la technique d'administration de la preuve. Prolongeant cette méthode, a été également constatée une influence réduite des Cours européennes et une démarche totalement différente des cours constitutionnelles italiennes et allemandes. En définitive, le principe de non discrimination apparaît comme une greffe prenant mal dans le discours du juge administratif qui lui préfère le principe d'égalité.
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In: http://hdl.handle.net/20.500.12210/15609.2
La recherche a porté, plus particulièrement, sur l'analyse du discours du juge administratif dans la prise en compte des discriminations. Pour mener à bien cette réflexion, ont été mobilisés des juristes, des sociologues, des linguistes et des spécialistes de science politique. Ce travail s'est déroulé sur une période de deux ans. La première année a permis de cerner comment le juge administratif appréhendait le principe de non-discrimination. Afin d'atteindre cet objectif, il a fallu mobiliser la jurisprudence sur la période 2000-2015 (environ 7000 décisions et conclusions). Très vite, deux approches ont été empruntées, la première, afin d'être exhaustif, a consisté à examiner l'ensemble des critères de discrimination et à analyser comment le juge les exploitait, la seconde a consisté à s'intéresser aux instruments et aux modes de preuves que le juge utilisait pour sanctionner les discriminations. A la suite de cette étude, il ressort que le juge opte clairement pour le principe d'égalité et rechigne à mettre en oeuvre le principe de non-discrimination, même si sous l'influence des Cours européennes il l'admet mais en le liant au principe d'égalité à la française. La seconde année de la recherche a permis de mettre en lumière la singularité du juge administratif. En effet, par une technique comparatiste, le discours du juge administratif a été confronté à celui des cours judiciaires françaises, révélant, une attitude toute différente notamment de la Cour de cassation que ce soit dans la réception du principe de nondiscrimination ou dans la technique d'administration de la preuve. Prolongeant cette méthode, a été également constatée une influence réduite des Cours européennes et une démarche totalement différente des cours constitutionnelles italiennes et allemandes. En définitive, le principe de non discrimination apparaît comme une greffe prenant mal dans le discours du juge administratif qui lui préfère le principe d'égalité.
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La recherche a porté, plus particulièrement, sur l'analyse du discours du juge administratif dansla prise en compte des discriminations. Pour mener à bien cette réflexion, ont été mobilisés desjuristes, des sociologues, des linguistes et des spécialistes de science politique. Ce travail s'estdéroulé sur une période de deux ans.La première année a permis de cerner comment le juge administratif appréhendait le principede non-discrimination. Afin d'atteindre cet objectif, il a fallu mobiliser la jurisprudence sur lapériode 2000-2015 (environ 7000 décisions et conclusions). Très vite, deux approches ont étéempruntées, la première, afin d'être exhaustif, a consisté à examiner l'ensemble des critères dediscrimination et à analyser comment le juge les exploitait, la seconde a consisté à s'intéresseraux instruments et aux modes de preuves que le juge utilisait pour sanctionner lesdiscriminations. A la suite de cette étude, il ressort que le juge opte clairement pour le principed'égalité et rechigne à mettre en oeuvre le principe de non-discrimination, même si sousl'influence des Cours européennes il l'admet mais en le liant au principe d'égalité à la française.La seconde année de la recherche a permis de mettre en lumière la singularité du jugeadministratif. En effet, par une technique comparatiste, le discours du juge administratif a étéconfronté à celui des cours judiciaires françaises, révélant, une attitude toute différentenotamment de la Cour de cassation que ce soit dans la réception du principe de nondiscriminationou dans la technique d'administration de la preuve. Prolongeant cette méthode,a été également constatée une influence réduite des Cours européennes et une démarchetotalement différente des cours constitutionnelles italiennes et allemandes.En définitive, le principe de non discrimination apparaît comme une greffe prenant mal dans lediscours du juge administratif qui lui préfère le principe d'égalité.
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La recherche a porté, plus particulièrement, sur l'analyse du discours du juge administratif dansla prise en compte des discriminations. Pour mener à bien cette réflexion, ont été mobilisés desjuristes, des sociologues, des linguistes et des spécialistes de science politique. Ce travail s'estdéroulé sur une période de deux ans.La première année a permis de cerner comment le juge administratif appréhendait le principede non-discrimination. Afin d'atteindre cet objectif, il a fallu mobiliser la jurisprudence sur lapériode 2000-2015 (environ 7000 décisions et conclusions). Très vite, deux approches ont étéempruntées, la première, afin d'être exhaustif, a consisté à examiner l'ensemble des critères dediscrimination et à analyser comment le juge les exploitait, la seconde a consisté à s'intéresseraux instruments et aux modes de preuves que le juge utilisait pour sanctionner lesdiscriminations. A la suite de cette étude, il ressort que le juge opte clairement pour le principed'égalité et rechigne à mettre en oeuvre le principe de non-discrimination, même si sousl'influence des Cours européennes il l'admet mais en le liant au principe d'égalité à la française.La seconde année de la recherche a permis de mettre en lumière la singularité du jugeadministratif. En effet, par une technique comparatiste, le discours du juge administratif a étéconfronté à celui des cours judiciaires françaises, révélant, une attitude toute différentenotamment de la Cour de cassation que ce soit dans la réception du principe de nondiscriminationou dans la technique d'administration de la preuve. Prolongeant cette méthode,a été également constatée une influence réduite des Cours européennes et une démarchetotalement différente des cours constitutionnelles italiennes et allemandes.En définitive, le principe de non discrimination apparaît comme une greffe prenant mal dans lediscours du juge administratif qui lui préfère le principe d'égalité.
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La recherche a porté, plus particulièrement, sur l'analyse du discours du juge administratif dansla prise en compte des discriminations. Pour mener à bien cette réflexion, ont été mobilisés desjuristes, des sociologues, des linguistes et des spécialistes de science politique. Ce travail s'estdéroulé sur une période de deux ans.La première année a permis de cerner comment le juge administratif appréhendait le principede non-discrimination. Afin d'atteindre cet objectif, il a fallu mobiliser la jurisprudence sur lapériode 2000-2015 (environ 7000 décisions et conclusions). Très vite, deux approches ont étéempruntées, la première, afin d'être exhaustif, a consisté à examiner l'ensemble des critères dediscrimination et à analyser comment le juge les exploitait, la seconde a consisté à s'intéresseraux instruments et aux modes de preuves que le juge utilisait pour sanctionner lesdiscriminations. A la suite de cette étude, il ressort que le juge opte clairement pour le principed'égalité et rechigne à mettre en oeuvre le principe de non-discrimination, même si sousl'influence des Cours européennes il l'admet mais en le liant au principe d'égalité à la française.La seconde année de la recherche a permis de mettre en lumière la singularité du jugeadministratif. En effet, par une technique comparatiste, le discours du juge administratif a étéconfronté à celui des cours judiciaires françaises, révélant, une attitude toute différentenotamment de la Cour de cassation que ce soit dans la réception du principe de nondiscriminationou dans la technique d'administration de la preuve. Prolongeant cette méthode,a été également constatée une influence réduite des Cours européennes et une démarchetotalement différente des cours constitutionnelles italiennes et allemandes.En définitive, le principe de non discrimination apparaît comme une greffe prenant mal dans lediscours du juge administratif qui lui préfère le principe d'égalité.
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La recherche a porté, plus particulièrement, sur l'analyse du discours du juge administratif dansla prise en compte des discriminations. Pour mener à bien cette réflexion, ont été mobilisés desjuristes, des sociologues, des linguistes et des spécialistes de science politique. Ce travail s'estdéroulé sur une période de deux ans.La première année a permis de cerner comment le juge administratif appréhendait le principede non-discrimination. Afin d'atteindre cet objectif, il a fallu mobiliser la jurisprudence sur lapériode 2000-2015 (environ 7000 décisions et conclusions). Très vite, deux approches ont étéempruntées, la première, afin d'être exhaustif, a consisté à examiner l'ensemble des critères dediscrimination et à analyser comment le juge les exploitait, la seconde a consisté à s'intéresseraux instruments et aux modes de preuves que le juge utilisait pour sanctionner lesdiscriminations. A la suite de cette étude, il ressort que le juge opte clairement pour le principed'égalité et rechigne à mettre en oeuvre le principe de non-discrimination, même si sousl'influence des Cours européennes il l'admet mais en le liant au principe d'égalité à la française.La seconde année de la recherche a permis de mettre en lumière la singularité du jugeadministratif. En effet, par une technique comparatiste, le discours du juge administratif a étéconfronté à celui des cours judiciaires françaises, révélant, une attitude toute différentenotamment de la Cour de cassation que ce soit dans la réception du principe de nondiscriminationou dans la technique d'administration de la preuve. Prolongeant cette méthode,a été également constatée une influence réduite des Cours européennes et une démarchetotalement différente des cours constitutionnelles italiennes et allemandes.En définitive, le principe de non discrimination apparaît comme une greffe prenant mal dans lediscours du juge administratif qui lui préfère le principe d'égalité.
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