Les Français musulmans en Vaucluse, 1962 - 1991: installation et difficultés d'intégration d'une communauté de rapatriés d'Algérie
In: Histoire et perspectives méditerranéennes
11 Ergebnisse
Sortierung:
In: Histoire et perspectives méditerranéennes
World Affairs Online
In: Hommes & migrations: première revue française des questions d'immigration, Heft 1330, S. 58-60
ISSN: 2262-3353
In: Hommes & migrations: première revue française des questions d'immigration, Heft 1330, S. 55-57
ISSN: 2262-3353
ten years after their repatriation to France, the Harkis, former deputies of the French army in Algeria, still suffer from particularly difficult living conditions. The 1970s marked the beginning of their mobilisation. After Algeria's independence in 1962, and in the wake of thousands of Algerians, elected officials, military and civilian officials, linked to the French State or the French Army during the war, almost 90 000 former deputies and family members fled in France. Over 42.000 of them pass through camps in southern France, like the Rivesaltes camp, and then scattered across all countries. A decade after the war, those called 'French Muslims repatriated ii' questioned the public authorities and public opinion about the difficulties of their social situation. Specific associations are gradually emerging, with the emergence of spokespersons and new forms of mobilisation, working to defend their interests. ; International audience ; ten years after their repatriation to France, the Harkis, former deputies of the French army in Algeria, still suffer from particularly difficult living conditions. The 1970s marked the beginning of their mobilisation. After Algeria's independence in 1962, and in the wake of thousands of Algerians, elected officials, military and civilian officials, linked to the French State or the French Army during the war, almost 90 000 former deputies and family members fled in France. Over 42.000 of them pass through camps in southern France, like the Rivesaltes camp, and then scattered across all countries. A decade after the war, those called 'French Muslims repatriated ii' questioned the public authorities and public opinion about the difficulties of their social situation. Specific associations are gradually emerging, with the emergence of spokespersons and new forms of mobilisation, working to defend their interests. ; Dix ans après leur rapatriement en France, les Harkis, anciens supplétifs de l'armée française en Algérie, subissent toujours des conditions de vie particulièrement ...
BASE
In: Hommes & migrations: première revue française des questions d'immigration, Heft 1313, S. 55-61
ISSN: 2262-3353
In: Revue française de science politique, Band 62, Heft 5, S. XXII-XXII
ISSN: 1950-6686
In: Revue française de science politique, Band 62, Heft 5-6, S. 1022-1023
ISSN: 0035-2950
In: Materiaux pour l'histoire de notre temps, Band 99, Heft 3, S. 60-68
ISSN: 1952-4226
Durant l'année 1962, près de 650 000 personnes quittent l'Algérie pour se replier dans leur grande majorité en France. C'est un épisode inédit par son ampleur : en quatre mois, il y a autant de réfugiés qu'en cinq ans, au moment des précédentes migrations liées à la décolonisation française. Ce mouvement imprévu et brutal se déroule entre les accords d'Évian et les premiers mois de l'indépendance de l'Algérie. Après une présentation historique des différentes populations concernées par cet exode — des Européens d'Algérie aux pieds-noirs, des indigènes israélites aux juifs d'Algérie, des Français de souche nord-africaine aux Français musulmans rapatriés —, les facteurs de cette migration politique sous contrainte, dans le cadre de la décolonisation de l'Empire français, sont exposés. Si pour les pieds-noirs et les juifs d'Algérie, l'exode est la conséquence de l'action de l'Organisation armée secrète (OAS), de l'insécurité générale et de l'ambiguïté de leur place dans la future Algérie indépendante, en ce qui concerne les harkis, ils sont poussés massivement à fuir par les violences à leur endroit. C'est dans un climat frôlant l'anarchie que se déroulent l'exode imprévu des Français d'Algérie et le transfert, néanmoins limité, des auxiliaires coloniaux. Tout en étant une population hétérogène, ils constituent, en se réfugiant et se réinstallant en France, ce que l'on nomme désormais « les rapatriés d'Algérie ». Les pouvoirs publics français chargés de leur accueil se heurtent à la problématique de leur dénomination qui constitue un véritable imbroglio sémantique alternant entre les notions de rapatriés, repliés et réfugiés. Ils doivent relever de nombreux défis liés à leur installation sur le territoire national : l'organisation d'une administration d'accueil spécifique, la résolution des problèmes de saturation des logements et d'emploi. À travers la hiérarchisation des rapatriés, cette prise en charge fait apparaître une certaine continuité dans les représentations coloniales héritées de l'Algérie coloniale : reclassement prioritaire des pieds-noirs, spécificité des Juifs d'Algérie et marginalisation des harkis. Cet article se veut une synthèse, dans une perspective comparative, des conditions de départ d'Algérie et d'accueil en France de ces populations.
In: Violence(s) de la préhistoire à nos jours, S. 331-346
In: Hommes & migrations: revue trimestrielle
ISSN: 1142-852X
World Affairs Online
In: Idées reçues
World Affairs Online