Le nouveau prolétariat intellectuel: la précarité diplomée dans la France d'aujourd'hui
In: Collection Place de la Sorbonne
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In: Collection Place de la Sorbonne
World Affairs Online
In: Bulletin du bibliophile, Band 377, Heft 1, S. 173-174
In: Bulletin du bibliophile, Band 376, Heft 2, S. 322-323
In: Bulletin du bibliophile, Band 366, Heft 2, S. 389-394
In: Bulletin du bibliophile, Band 364, Heft 2, S. 217-227
In: Bulletin du bibliophile, Band 355, Heft 1, S. 186-189
In: Bulletin du bibliophile, Band 354, Heft 2, S. 398-401
In: Bulletin du bibliophile, Band 349, Heft 1, S. 192-192
In: Bulletin du bibliophile, Band 349, Heft 1, S. 192a-195
In: Cahiers Saint Simon, Band 14, Heft 1, S. 45-51
In: Imago mundi. Série textes
World Affairs Online
In: Textes et documents de la Société Française d'Etude du XVIIIe siècle
In: Série VII
In: Études sur le XVIIIe siècle
Originaire de l'île de Ré, Nicolas Baudin (1754-1803) est un fameux navigateur-explorateur français. Ce volume part à la quête des différentes étapes de son périple. Après un court passage dans l'armée navale à la fin des années 1770, Nicolas Baudin rejoignit son cousin Peltier, armateur à Nantes et ami de Beaumarchais, pour le compte duquel il navigua le long des côtes nord-américaines à l'époque troublée de la guerre d'Indépendance des États-Unis.Une rencontre, dans la ville du Cap, avec le jardinier de Joseph II lui donna l'occasion de travailler pour l'empereur comme transporteur puis récolteur d'objets d'histoire naturelle. Il devint, en 1792, officier de la marine autrichienne. Après la Révolution, il passa au service de la France, plus exactement à celui du Muséum d'histoire naturelle de Paris, alors dirigé par Antoine-Laurent de Jussieu, pour lequel il mena une expédition botanique aux Antilles. Ce voyage fut un immense succès au point qu'au retour de La Belle Angélique, le vaisseau du capitaine, Jussieu déclara : « le citoyen Baudin est un des voyageurs qui a le plus mérité des sciences naturelles ». Il put ainsi convaincre le premier consul, Bonaparte, et l'Institut de France de lui confier les rênes d'un voyage de découvertes aux Terres australes. Il quitta Le Havre en octobre 1800 aux commandes de deux vaisseaux de la République, Le Géographe et Le Naturaliste. Las, ce voyage fut un enfer pour Baudin : le rejet de son autorité par les officiers, l'indiscipline des savants à bord, de multiples dissensions, une santé défaillante, tout se ligua contre lui et sa réputation en fut complètement ternie.Baudin mourut en 1803, à l'Île-de-France, sur le chemin de retour du Géographe en France, sans jamais avoir eu l'occasion d'être confronté à ses détracteurs.Les contributions rassemblées dans ce volume portent sur les différentes étapes de la vie de Baudin. Elles permettent de mieux cerner la personnalité du capitaine, personnage atypique qui aimait à dire qu'il préférait voir son nom associé à une nouvelle espèce de mollusque qu'à une île inconnue. Naturaliste récolteur plutôt que savant naturaliste, Nicolas Baudin était un homme de talent, de volonté et de passion. Cet ouvrage entend lui rendre hommage.
In: Études sur le XVIIIe siècle
« Chamarrée », ainsi Saint-Simon qualifiait-il la personnalité complexe d'Anne-Louise-Bénédicte de Bourbon-Condé (1676-1753), précieuse et pédante, frivole mais frondeuse. Sans doute cette excentricité – au sens premier du terme – s'explique-t-elle par un statut social bancal : petite-fille du Grand Condé, membre à part entière de la plus haute aristocratie, celle du sang, elle avait été mariée en 1692 au duc du Maine, l'aîné des bâtards nés du double adultère de la marquise de Montespan et de Louis XIV. Cependant, tout en rappelant à son époux l'infériorité de sa naissance, elle n'aura de cesse – et de plus en plus au fur et à mesure que la mort du roi se rapprochera inévitablement – de le soutenir : à la tête de la conjuration de Cellamare, elle tentera mème de faire enlever la Régence au duc d'Orléans au profit du duc du Maine. Le complot fut déjoué et la duchesse emprisonnée. Ces revers ne l'empêchèrent pas de reprendre ensuite, certes sur un mode assourdi, une vie mondaine et intellectuelle brillante : le président Hénault, Rose de Staal-Delaunay, Fontenelle, Houdar de La Motte ou la marquise du Deffand comptèrent alors parmi ses familiers. Sa célébrité demeure cependant attachée aux Grandes Nuits de Sceaux, divertissements aussi singuliers que dispendieux par laquelle elle avait su ranimer un temps les splendeurs éteintes de la cour du Roi Soleil. Mêlant poésies galantes, théâtre de société, bals, ballets ou cantates, ranimant le flambeau de la tragédie grecque tout en faisant éclore le genre de l'opéra-comique, les Divertissements de Sceaux témoignent de l'éclectisme de la duchesse et de ses principaux mentors : l'abbé Genest et Malézieu. La réputation de son esprit et plus encore la sûreté de son goût séduisirent les tenants des Anciens comme les plus résolus des Modernes, les célébrités confirmées – Chaulieu, Baron ou Fontenelle – autant que les débutants les plus prometteurs : Mouret, Bourgeois ou Colin de Blamont... C'est à Sceaux que Voltaire fit ses premiers pas dans le monde et c'est à l'intention de la duchesse qu'il écrivit les premiers de ces contes qui devaient les immortaliser tous deux.