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The terrorist attacks of September 11, 2001, have resulted in the increased scrutiny of both immigrants and non-immigrants entering the United States. The latter group includes students who enter the country on temporary visas to complete programs of higher education. Depending on the source, the number of foreign students in the United States has remained constant or fallen since 2001, and there has been a large decline among students from predominantly Muslim countries. Canada, by contrast, has relaxed its entry requirements for some foreign students and there has been a concerted effort among Canadian universities to increase foreign student enrolment. We find that the number of foreign students in Canada did increase following 9/11, especially those from predominantly Muslim countries. We discuss some of the implications of this increase in foreign students for Canadian universities and the Canadian labour market. Although these results support the hypothesis that changes in U.S. immigration policy are responsible, causality cannot be inferred from our data. This underlines the need for better data to adequately address the post-secondary education choices of international students. ; Les attaques terroristes du 11 septembre 2001, ont entraîné une vérification plus minutieuse des immigrants et non-immigrants entrant aux États-Unis. Le dernier groupe est composé des personnes qui entrent aux États-Unis, avec des visas provisoires, dans le but de suivre des études supérieures. Tout dépendamment de la source, le nombre de ces étudiants est demeuré constant ou a diminué. Le plus grand déclin est constaté parmi les étudiants en provenance des pays musulmans. Contrairement aux États-Unis, le Canada rend ses conditions d'admissibilité moins contraignantes pour certains étudiants étrangers. De plus, il y a eu un effort concerté parmi les universités canadiennes d'augmenter l'inscription des étudiants étrangers. Nous constatons que le nombre d'étudiants étrangers au Canada a augmenté suite aux événements du 9/11, particulièrement ceux des pays à prédominance musulmane. Nous discutons des implications de cette augmentation pour les universités canadiennes et le marché du travail canadien. Bien que l'hypothèse que les changements de la politique américaine en matière d'immigration en soient les responsables, la causalité n'est pas démontrée par nos données. Ceci souligne le besoin de meilleures données pour démontrer de manière plus adéquate le choix des étudiants internationaux en matière d'éducation post-secondaire.

Dans cet article, nous présentons un modèle logit hiérarchique des migrations entre 59 régions du Canada et des États-Unis que nous avons conçu grâce à plus de 70 000 microdonnées portant sur les travailleurs de tous les déciles de la répartition des compétences que comportaient les recensements canadiens et américains de 2000/2001, puis nous faisons des estimations et des simulations. En combinant les données individuelles et et les données régionales, nous pouvons analyser les effets des différences de politiques fiscales des deux pays sur les migrations des travailleurs. Comme nous savons quels sont les travailleurs hautement qualifiés, nous pouvons simuler les effets que des changements en matière d'impôt (en présupposant des budgets équilibrés) auraient autant sur la tendance des individus à migrer que sur l'importance des courants migratoires. Ces simulations suggèrent qu'une augmentation du rendement des compétences après impôt au Canada ainsi que la réduction, au niveau moyen américain, du taux moyen d'imposition canadien (avec compensation des réductions des dépenses pour maintenir la neutralité budgétaire) réduiraient effectivement les migrations vers les États-Unis, particulièrement parmi les travailleurs hautement qualifiés. Toutefois, les réductions des taux d'imposition et des dépenses publiques nécessaires pour produire ce résultat étant relativement élevées, cela soulèverait des questions touchant des politiques publiques importantes dans d'autres domaines.

We exploit the Youth in Transition Survey, Cohort A, to investigate access and barriers to postsecondary education (PSE). We first look at how access to PSE by age 21 is related to family characteristics, including family income and parental education. We find that the effects of the latter significantly dominate those of the former. Among the 25% of all youths who do not access PSE, 23% of this group state that they had no PSE aspirations and 43% report no barriers. Only 22% of the 25% who do not access PSE (or 5.5% of all youths in our sample) claim that "finances" constitute a barrier. Further analysis suggests that affordability per se is an issue in only a minority of those cases where finances are cited, suggesting that the real problem for the majority of those reporting financial barriers may be that they do not perceive PSE to be of sufficient value to be worth pursuing: "it costs too much" may mean "it is not worth it" rather than "I cannot afford to go." Our general conclusion is that cultural factors are the principal determinants of PSE participation. Policy implications are discussed. ; Nous avons scruté les données de l'Enquête auprès de jeunes en transition (cohorte A) afin de comprendre les facteurs qui mènent aux études postsecondaires et ceux qui y font obstacle. Pour ce faire, nous avons d'abord analysécomment l'accès aux études à l'âge de 21 ans était lié aux caractéristiques familiales, comme le revenu familial et le niveau de scolarité des parents. Nous avons alors constaté que les effets de cette dernière caractéristique l'emportaient sur le revenu familial. En outre, parmi le quart de tous les jeunes qui n'ont pas eu accès à des études postsecondaires, 23 % ont indiqué qu'ils n'avaient pas l'intention de poursuivre leurs études, tandis que 43 % ont indiqué qu'aucun obstacle ne les y opposait. À peine 22 % (ou 5,5 % des jeunes de notre échantillon) des jeunes qui ne poursuivent pas leurs études ont indiqué que l'aspect financier constituait un obstacle. Toutefois, une analyse plus poussée a révélé que l'accessibilité financière aux études ne constituait un problème que dans une minorité des cas, ce qui laisse sous-entendre que la majorité de ceux qui ont indiqué se heurter à des obstacles financiers aux études postsecondaires pourrait ne pas considérer celles-ci comme une valeur digne d'intérêt. Par exemple, « cela coûte trop cher » pourrait signifier « cela n'en vaut pas la peine » plutôt que « je ne peux pas me le permettre ». Notre conclusion générale identifie les facteurs culturels, comme les principales caractéristiques menant à la poursuite d'études postsecondaires. Enfin, l'étude aborde également les incidences sur les politiques générales.