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The remarkable collections of the Royal Museum for Central Africa were assembled over a period spanning more than a century through purchases, field work, and donations. The collectors came in many guises: territorial agents, agricultural engineers, ethnologists, soldiers, physicians. And some were missionaries. Jesuit missionaries acquired an impressive number of pieces from the south-western part of what is now the current Democratic Republic of the Congo. Their collection work and the scientific ties they created with the RMCA are the subjects of this book.0The Jesuits, men of the cloth who were also researchers, contributed to a greater knowledge of the diverse cultures of the RDC. Numbering in the thousands, the pieces they gathered were initially divided between the museum in Tervuren and the Leuven-Heverlee missiology museum. The latter is now closed but its collections, a little-known part of cultural heritage, were entrusted to the RMCA in 1998. A selection of these 'Jesuit objects' are presented in context in this book, which also discusses why and how these pieces, destined to become part of the museum realm, were procured. 00Exhibition: Musée BELvue, Brussels, Belgium (13.05. - 08.11.2015)

Les discours prononcés le 30 juin 1960 à Léopoldville lors de la cérémonie de la proclamation de l'indépendance, l'un par le souverain belge Baudouin Ier et, l'autre, par le Premier ministre congolais Patrice Lumumba, constituent l'image dominante de la décolonisation du Congo belge. Ce jour-là, les deux hommes défendirent chacun leur lecture de la colonisation, un exercice qui exposait des vues diamétralement opposées. Mais l'intérêt commun de ces discours est qu'ils présentent les arguments des Belges et des Congolais à la base de la décolonisation. Leurs échos se font encore entendre de nos jours parce que le présent fait face à l'histoire qui le contamine.0Dès juillet 1958, la situation politique du Congo belge se modifia à un rythme soutenu et cela ne s'arrêta plus. À l'initiative du ministre Léon Pétillon, une commission constituée de sept personnalités belges reçut du gouvernement belge la mission de recueillir les aspirations et les vues de la ± population blanche et noire du Congo ?. Aucun Congolais n'en faisait partie, une absence durement ressentie par les colonisés. Début novembre 1958, Pétillon quitta le gouvernement, malgré l'opposition du roi. Cet ancien gouverneur général promu ministre des Colonies, observait qu'aucun changement ne paraissait plus possible. Son successeur Maurice Hemelrijck créa la polémique parce qu'il exigeait l'amélioration des relations sociales entre Blancs et Noirs. Il démissionna début septembre 1959. Au Congo, les opinions étaient devenues irréconciliables et la Belgique, acculée, octroya l'indépendance sans en avoir clairement défini les contours. Tout était à discuter, tout était à marchander, sous l'effet de la colère des uns et de l'anxiété des autres.0Entre juillet 1958 et juin 1960, tout allait donc se décider

Cet ouvrage très richement illustré rassemble des textes écrits par des experts renommés et portant autant sur l?histoire de la rotonde et de ses statues que sur l?analyse sémantique et plastique de RE/STORE. Il présente le catalogue exhaustif des installations, des sculptures et des voiles.00Le Musée royal de l?Afrique centrale a été fondé en 1898, mais son bâtiment actuel a été inauguré en 1910 et se caractérise par de nombreux symboles reflétant la propagande coloniale de l?époque. La grande rotonde, conçue comme l?entrée du musée, abrite une série de statues qui sont des exemples forts de ces messages de l?époque et des stéréotypes à caractère fondamentalement raciste.00Entre 2013 et 2018, le MRAC a subi une vaste rénovation au cours de laquelle l?exposition permanente a été profondément repensée, avec le concours de membres de la diaspora africaine en Belgique. Un enjeu majeur de cette rénovation a été de refléter la volonté de décoloniser un bâtiment classé comme monument historique et donc légalement protégé contre les modifications. Comme le retrait des sculptures originales n?était pas autorisé, le musée a été contraint de trouver des moyens innovants et a notamment proposé à des artistes africains contemporains de créer des installations pour dialoguer, contraster et discuter avec les symboles coloniaux. 00L?artiste congolais Aimé Mpane a été choisi pour réaliser une telle œuvre dans la rotonde dès 2018. Il a créé 'Nouveau souffle ou le Congo bourgeonnant', mais, à l?écoute de son public, l?AfricaMuseum a compris qu?il fallait aller plus loin. En co-création avec l?artiste belge Jean Pierre Müller, Aime Mpané a alors proposé, en plus de la création d?une seconde sculpture, le projet RE/STORE : l?installation permanente de voiles transparents, tendus devant chaque niche de la rotonde, et porteurs chacun d?un message contemporain. Les thématiques, fortes et explicites, impressionnent les visiteurs du musée