Aux origines des cultures juridiques européennes: Yan Thomas entre droit et sciences sociales ; [colloque international qui a eu lieu à Paris (EHESS) du 25 an 27 mars 2010]
In: Collection de l'École Française de Rome 480
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In: Collection de l'École Française de Rome 480
In: Armillaire
In: Passato e presente 16
In: Revue d'histoire moderne et contemporaine, Band 60-4/4 bis, Heft 4, S. 29-48
ISSN: 1776-3045
Le champ des normativités définit le périmètre historique dans lequel se confrontent l'outillage technique et formalisé du droit et les autres pratiques ordonnatrices élaborées au sein des différents milieux sociaux et culturels. Les analyses de Foucault supposent cette toile de fond qui reconnaît aux « moyens », aux techniques réglementaires un véritable rôle moteur. Dans ce cadre, sa recherche a été rapprochée du modèle de la Sozialdisziplinierung , même si elle demeure préservée des inconvénients majeurs de celui-ci. Toutefois, l'attitude de Foucault à l'égard du problème de l'obéissance reste ambivalente : d'un côté l'approfondissement historique de la notion de gouvernement économique (XVIII e siècle) l'éloigne d'une vision des relations de pouvoir centrées sur le binôme commandement-obéissance ; de l'autre l'analyse consacrée au pastorat chrétien, en tant que rationalité dont nous ne sommes toujours pas sortis, reconnaît dans l'obéissance le levier fondamental de ce pouvoir.
In: Annales: histoire, sciences sociales, Band 67, Heft 1, S. 247-249
ISSN: 1953-8146
In: Annales: histoire, sciences sociales, Band 67, Heft 1, S. 243-246
ISSN: 1953-8146
In: Annales: histoire, sciences sociales, Band 62, Heft 5, S. 1183-1188
ISSN: 1953-8146
In: Annales: histoire, sciences sociales, Band 62, Heft 5, S. 1121-1128
ISSN: 1953-8146
La « gouvernementalité » a presque trente ans. Lors de son cours au Collège de France du 1er février 1978, Michel Foucault a accompli un geste aussi simple que prometteur: il a transformé une pratique, le gouvernement, en un concept. Les dernières années de sa recherche allaient être dominées par une question complexe: qu'est-ce que le fait de gouverner, soi-même ou les autres? Cette interrogation théorique était recoupée par un souci d'ordre critique, portant sur les limites même de la nécessité de l'acte de gouverner. Moins explicite, cette perspective critique prenait parfois, dans d'autres textes, un ton plus péremptoire, à travers la « volonté décisoire de ne pas être tellement gouvernés » prônée par Foucault la même année.
In: Annales: histoire, sciences sociales, Band 62, Heft 1, S. 218-220
ISSN: 1953-8146
In: Posse: politica, filosofia, moltitudini, Heft 2, S. 131-138
In: Multitudes, Band 11, Heft 1, S. 49
ISSN: 1777-5841
In: Annales: histoire, sciences sociales, Band 57, Heft 6, S. 1710-1712
ISSN: 1953-8146
In: Multitudes, Band 1, Heft 1, S. 58-63
ISSN: 1777-5841
In: Quodlibet 26
In: Bibliothèque Albin Michel Idées
"Remettant en cause l'interprétation ordinaire du parricide qui en fait une catégorie de l'homicide relevant d'une action privée, Yan Thomas entend retracer ses origines, sa genèse et son évolution, mais aussi sa dimension symbolique et fondatrice à travers les différents régimes politiques romains. Au-delà de la lignée familiale, le père a en effet une fonction étatique. À Rome, le parricide est une injure suprême, un crime d'État. Il traduit surtout la peur obsessionnelle des pères qui craignent d'être évincés ou tués par leurs propres fils qu'ils ont privés de toute autonomie politique, personnelle et financière. Il ne s'agit pas, pour Yan Thomas, de décrire la réalité de pratiques de meurtres de pères par des fils, mais de saisir plus généralement ce que le droit de vie et de mort impose, ce qui se joue dans la substitution d'un rapport de puissance et d'un modèle juridique au lien biologique. L'auteur s'attache alors à montrer que le sens, le rôle et la structure de toute la politique romaine se comprend à l'articulation du public et du familial, et que la famille est constitutive du code politique romain. Cette enquête passionnante, qui, pour comprendre la spécificité de la notion de parricide mêle la philologie et le droit à l'archéologie et à l'anthropologie, permet à Yan Thomas de proposer une lecture inédite et éclairante de la politique romaine et de la nature même de l'État romain." [Source : 4e de couv.]