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Developments in the international institutional context and in the capacity of governments to ensure sustainable forest management in Central Africa lead to new approaches to participatory management being explored. The author reviews current initiatives in this field in Congo Brazzaville, Gabon, Cameroon, Central African Republic and Equatorial Guinea. Such initiatives are still in an experimental stage and aim at answering issues linked with conventional forest management as well as meeting prerequisites imposed by international organisations for granting aid to development. These new approaches apply to four main areas: (1) Planning in the form of Forest Action Plans (TFAP/NFAP) and Environmental Management or Action Plans (EMP/EAP). Only those being in a development process take into account the participatory approach. (2) Protected areas. The current trend, especially at regional level (ECOFAC), is to substitute involvement of local populations in sustainable resource management for protection of forest islands. (3) Community forests. Cameroon has changed its legislation and is in an experimental stage. Congo and Gabon are engaged in reforming their laws. And (4) Management for timber production. Participation of local people is recommended, however the mode of implementation is not clearly defined. Research is involved at different levels: function of advice and analysis, definition of operational modes of implementation, and social experimentation. The author describes analysis patterns (theory of land control, modes of appropriation), and the main research focuses. Most important is communication, using approaches such as GRAAP (Research Group in Support to Self-Promotion) and MARP (Active Method of Participatory Research). Objectives are listening, informing and awareness-raising. The economic alternatives approach, based on a combination of incentives and disincentives, is increasingly used, as well as institutional alternatives approach. The success of a co-management process is dependent on taking into account all categories of actors involved in decision-making.

Sous le régime "marxiste scientifique", les identités ethniques et claniques ont été gommées.Mais, comme dans tout l'ancien bloc socialiste, elles resurgissent de plus belle, malgré l'important brassage de population qui a eu lieu dans les villes et le long de la ligne de chemin de fer 16 . Mais comme pour les récents conflits politiques à Brazzaville (Dorier-Apprill, 1995), la coloration ethnique des revendications au Kouilou est toutefois à nuancer. Nous avons vu que des membres de la même ethnie peuvent s'affronter, entre autochtones et migrants, pour l'appropriation des ressources naturelles. L'ethnie ou le clan fonctionne en tant que groupe stratégique, au même titre que le réseau de solidarité villageois ou les associations. Le groupe se définit en fonction d'intérêts locaux et ponctuels au travers de relations de clientélisme. Si les ressources halieutiques diminuent dans un village habité à la fois par des Vili et des Téké, c'est autour de l'ethnie que se fédèrent les conflits. Si les dissensions s'opèrent autour des plantations d'eucalyptus, les villageois s'appuient sur l'association ou bien jouent la carte de la tenure foncière clanique. La référence à la tradition sert de prétexte et varie aussi selon le contexte : ici, croyance au génie, là, appropriation coutumière des terres. Mais prétexte ou non, la tradition est toujours vivante et s'adapte au changement. Pour les populations du Kouilou, comme pour d'autres sociétés (Bonnemaison, 1992 ; Vincent, 1995), le territoire qu'elles occupent est chargé d'histoire et de géo-symboles, tant sur le plan visible qu'invisible, et son appropriation est le fait des génies tutélaires. Les marques matérielles de l'histoire y étant rares, la géographie symbolique prend encore plus d'importance qu'ailleurs. Ceux qui viennent de l'extérieur pour exploiter des ressources peuvent le faire tant qu'ils s'acquittent correctement de leurs redevances face aux gérants visibles et invisibles du territoire ; mais de toutes façons, leur passage en ces lieux est éphémère car la permanence est aux génies.