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N° ISBN - 978-2-7380-1284-5 ; International audience ; Le Vietnam est actuellement engagé dans un processus d'intégration économique internationale issue notamment de son adhésion récente à l'OMC. Ce processus inclut une ouverture croissante du secteur agro-alimentaire domestique à la concurrence des produits importés. Les exploitations agricoles familiales sont particulièrement fragilisées par ce nouveau contexte, en raison de le petite taille et du morcellement des superficies cultivables. Les moyens de renforcer la compétitivité des produits issues de l'agriculture familiale constitue ainsi une des priorités pour les recherches vietnamiennes en économie agricole. Au Vietnam, le longane "Long" produit dans la province de Hungyen est un produit de spécialité locale, c'est-à-dire dont la qualité spécifique est reconnue par une partie des consommateurs. Néanmoins, le manque d'action collective entre les exploitations agricoles familiales fragilisent les performances de cette filière face aux longanes des autres régions du Vietnam et les longanes importés. Cet article présente les expériences d'appui pour le renforcement de la filière du longane "Long" de la province de Hungyen au Vietnam vers le développement de l'indication géographique. Grâce à l'appui de GTZ (German Technical Cooperation) et de l'IPSARD (Institut de politique et de stratégie pour l'agriculture et le développement rural), la coopérative de longane Long Hongnam, qui consiste en une organisation de producteurs et de commerçants, a été mise sur pied en 2006. La coopérative a permis la mise en place des actions collectives suivantes: l'application d'un itinéraire technique de production amélioré incluant le respect de certaines bonnes pratiques agricoles locales (Good agricultural practices ou GAP), et la mise sur pied d'un espace de dialogue avec les commerçants. Grace à ce dispositif, les producteurs ont pu augmenter leur prix du vente, améliorer l'homogénéité de la qualité des produits, et améliorer leur revenu. La durabilité de ce dispositif est discutée. L'article fait le bilan des forces et faiblesses de ces strategies de soutien a l'action collective.

N° ISBN - 978-2-7380-1284-5 ; International audience ; Le Vietnam est actuellement engagé dans un processus d'intégration économique internationale issue notamment de son adhésion récente à l'OMC. Ce processus inclut une ouverture croissante du secteur agro-alimentaire domestique à la concurrence des produits importés. Les exploitations agricoles familiales sont particulièrement fragilisées par ce nouveau contexte, en raison de le petite taille et du morcellement des superficies cultivables. Les moyens de renforcer la compétitivité des produits issues de l'agriculture familiale constitue ainsi une des priorités pour les recherches vietnamiennes en économie agricole. Au Vietnam, le longane "Long" produit dans la province de Hungyen est un produit de spécialité locale, c'est-à-dire dont la qualité spécifique est reconnue par une partie des consommateurs. Néanmoins, le manque d'action collective entre les exploitations agricoles familiales fragilisent les performances de cette filière face aux longanes des autres régions du Vietnam et les longanes importés. Cet article présente les expériences d'appui pour le renforcement de la filière du longane "Long" de la province de Hungyen au Vietnam vers le développement de l'indication géographique. Grâce à l'appui de GTZ (German Technical Cooperation) et de l'IPSARD (Institut de politique et de stratégie pour l'agriculture et le développement rural), la coopérative de longane Long Hongnam, qui consiste en une organisation de producteurs et de commerçants, a été mise sur pied en 2006. La coopérative a permis la mise en place des actions collectives suivantes: l'application d'un itinéraire technique de production amélioré incluant le respect de certaines bonnes pratiques agricoles locales (Good agricultural practices ou GAP), et la mise sur pied d'un espace de dialogue avec les commerçants. Grace à ce dispositif, les producteurs ont pu augmenter leur prix du vente, améliorer l'homogénéité de la qualité des produits, et améliorer leur revenu. La durabilité de ce dispositif ...

Reducing emissions from deforestation and forest degradation (REDD+) is viewed as an effective way to mitigate climate change by compensating stewards of forested areas for minimizing forestland conversion and protecting forest services. Opportunity costs assess the cost of foregone opportunity when preserving the forest instead of investing in an alternative activity or resource use. This paper questions the calculation method of opportunity costs using averaged economic benefits and co-benefits of different land-use transitions. We propose a nested approach to land-use transitions at the interface between landscapes and livelihoods and assessing a wide range of potential socio-ecological costs and benefits. Combining household surveys and focus groups with participatory mapping, we applied the approach in villages of Laos, Vietnam and China positioned along a broad transition trajectory from subsistence shifting cultivation to intensive commercial agriculture. By looking beyond the economics of land use, we highlight important linkages between land-use changes and livelihood differentiation, vulnerability and inequalities. Our results show the importance of addressing the impacts of land-use transitions on a wide range of potential ecological and socioeconomic costs and benefits at multiple levels.

Free, prior, and informed consent (FPIC) is a means of ensuring that people's rights are respected when reducing emissions from deforestation and forest degradation, and enhancing forest carbon stocks (REDD+) projects are established in developing countries. This paper examines how FPIC has been applied in three projects in Vietnam and highlights two key lessons learnt. First, as human rights and democracy are seen as politically sensitive issues in Vietnam, FPIC is likely to be more accepted by the government if it is built upon the national legal framework on citizen rights. Applying FPIC in this context can ensure that both government and citizen's interests are achieved within the permitted political space. Second, FPIC activities should be seen as a learning process and designed based on local needs and preferences, with accountability of facilitators, two-way and multiple communication strategies, flexibility, and collective action in mind.