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"Innovation is a systemic phenomenon in which institutions, such as firms, government entities and public policy incentives, interact in complex ways. Targeting specific sectors of an economy in order to improve the competitiveness and capabilities of domestic firms, interventionist innovation policies can result in the structural transformation of host economies. Numerous examples exist of such policies working successfully in emerging economies and they can be applied to any economic sector, although they are commonly associated with highly innovative industries such ICT, biotechnology and nanotechnology. Innovation Systems, Policy and Management describes how institutions and markets can best be structured in order to promote innovation in key economic sectors. Bringing together some of the leading figures in industrial policy and the economics of innovation and entrepreneurship, this book encourages the reader to think in terms of systems and business dynamics when analysing innovation behaviour, providing an approach useful to policy makers, business leaders and scholars of evolutionary economics."--Provided by publisher

While aerospace and aircraft form two poles in Montreal and Toronto, Ottawa is Canada's centre for semiconductor and telecommunication innovation. Niosi explores how these regional configurations are shaped by national and provincial public policy incentives

Cet ouvrage est le résultat d'une recherche menée de 1968 à 1972 à Buenos Aires et à Paris, sur le développement économique et social de l'Argentine contemporaine. L'objectif de l'étude est double :d'une part il s'agit d'identifier les politiques nationales qui renforcent le cercle de la stagnation économique argentine de 1955 à 1973; d'autre part il s'agit de tenter d'expliquer l'application renouvelée de telles politiques malgré leur échec répété. Ces mesures, dites de stabilisation monétaire, sont à la base de l'idéologie et des intérêts immédiats de puissants groupes d'entrepreneurs argent

Depuis une dizaine d'années, l'activité étrangère des firmes canadiennes s'est considérablement accrue. Jusqu'au milieu des années 1970, cette activité était quasi exclusivement du ressort des sociétés anglo-canadiennes, et notamment d'une poignée de grandes firmes multinationales ainsi que des grandes banques canadiennes-anglaises. Au cours des dernières années, cependant, un certain nombre de firmes contrôlées par des francophones ont commencé à avoir des filiales à l'étranger. Ce sont des entreprises de grande envergure, souvent le chef de file québécois dans les industries concentrées. Le plus souvent, ces sociétés commencent aux États-Unis leur expansion outre-frontières, pour ensuite s'installer en Europe et aux Caraïbes ; elles adoptent ainsi un cheminement géographique semblable à celui des multinationales anglo-canadiennes. Au point de vue industriel, ces sociétés francophones sont plus nombreuses dans la finance, les services et le commerce, mais quelques firmes industrielles commencent aussi à produire à l'étranger.
Rappelant les principales théories sur la question, l'article présente cinq cas d'expansion internationale : la B.N.C., Bombardier, Provigo, Campeau et Power Corporation, et déduit les comportements politiques probables de la bourgeoisie francophone qui contrôle ces sociétés.