Community knowledge, attitudes and practices on chronic suppurative otitis media in Kinshasa ; Connaissances, attitudes et pratiques des kinois sur l'otite moyenne chronique suppurée / République Démocratique du Congo (RDC)
Objective: to investigate the community understanding, attitudes and practices of chronic suppurative otitis media (CSOM) and to identify associated factors.Methods: An analytic cross-sectional study was carried out in communities of the megapole Kinshasa, capital of Democratic Republic of Congo on 488 participants who were interviewed from March 1st to April 30rth 2018. Data consisted of socio-demographics, knowledge, attitudes and practices on the disease were collected and analyzed.Results: Almost 53.3% of participants didn't have otorrhea and 46.5% had chronic otorrhea. Sixty-six percent among them reported not to have access to health education. Both groups ignored that the CSOM could be caused by an upper respiratory tract infection (p=0,144) while the group of participant who had no otitis were not aware of CSOM complications compared to those who had otitis (p<0.0005). The affected group had recourse at the same time of modern, traditional and self-medication. The risk to ignore causes and complications of the disease was multiplied by 3 for the non –educated participants that those who were educated (primary and secondary level).Conclusions: This study showed there was a need for health education in communities on ENT morbidities in Kinshasa. ; Objectifs : Analyser les connaissances, attitudes et pratiques des kinois sur l'otite moyenne chronique suppurée (OMCS) et en identifier les facteurs associés.Méthodes : Il s'agit d'une étude transversale analytique réalisée dans les communautés de Kinshasa du 1er Mars au 30 Avril 2018. Les données sociodémographiques, celles liées à la connaissance de la maladie et aux attitudes ainsi qu'aux pratiques ont été collectées. La régression logistique a été réalisée.Résultats : Sur 488 participants sélectionnés et interviewés, 261 (53,3%) n'avaient pas d'otorrhée et 227 (46,5%) avaient une otorrhée chronique suppurée. Soixante-six pourcent d'entre eux n'avaient pas accès à l'éducation sanitaire. Les deux groupes ignoraient que l'OMCS peut être causée par une infection des voies respiratoires supérieures (p = 0,144) tandis que ceux non malades ignoraient les complications de l'OMCS contrairement au groupe des malades (p < 0,0005). Les malades recouraient à la fois au traitement moderne, traditionnel et à l'automédication. Le risque d'ignorance sur les causes et complications a été multiplié par 3 chez les kinois non scolarisés et chez ceux des niveaux primaire et secondaire.Conclusion : La présente étude montre l'existence d'un réel besoin d'éducation sanitaire sur les pathologies de la sphère oto-rhino-laryngologie, particulièrement les OMCS à Kinshasa.