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"A Companion to Survey Research provides a critical overview and guide to survey methods. Rather than a set of formulas, survey design is understood as a craft where the translation of research questions into a questionnaire, sample design and data collection strategy is based on understanding how respondents answer questions and their willingness to complete a survey. Following an account of the invention of survey research in the 1930s, a synthesis of research on question design is followed by a practical guide to designing a questionnaire. Chapters on sampling, which deal with the statistical basis of survey sampling and practical design issues, are followed by extensive discussions of survey pretesting and data collection. The book concludes with a discussion of the extent and implications of falling response rates. This book is written for researchers, analysts and policy makers who want to understand the survey data they use, for researchers and students who want to conduct a survey, and for anyone who wants to understand contemporary survey research."--Publisher's website

Le texte explore la relation entre la classes sociale et l'idéologie politique en utilisant les résultats d'un sondage‐échantillon effectué parmi environ 1800 Canadiens au travail. En se basant sur les catégories de classe de Marx et les développements théoriques de Carchedi, l'auteur fait ressortir des différences modérées entre les classes pour ce qui a trait à l'appui du mouvement ouvrier, les dépenses encourues pour le bien‐être social et pour une nouvelle répartition des revenus. Une analyse de régression démontre qu'une attitude plus gauchiste dans la classe ourvière reflète certains aspects des conditions de travail. En effet, la situation au travail joue un rôle considérable dans l'attitude politique, endehors des différences associées à la classe sociale. Par contre, la famille et l'instruction ne se révèlent pas comme étant des facteurs importants pour expliquer la relation entre la classe et l'idéologie politique.The paper explores the relation between social class and political ideology using data from a simple survey of approximately 1800 Canadians with jobs. Using Marxist class categories, following theoretical developments by Carchedi, moderate class differences are found to support the labour movement, social welfare expenditures, and redistribution of income. A regression analysis shows that the more left‐wing position of the working class reflects a number of aspects of working conditions. Indeed, aspects of the work situation have a considerable impact on political attitudes beyond those differences associated

Cet article analyse les opinions de six cents décisionnaires et du public canadien sur une variété de questions soulevées par l'émergence du mouvement nationaliste au Québec. Les enquêtés proviennent du secteur public, du monde des affaires, des syndicats et des professions libérales. Les données sur le public canadien proviennent d'un échantillon d'environ trois milles ménages. La discussion porte d'abord sur l'éminence des enjeux que sont les garanties linguistiques et les autres formes d'accomodement avec Québec et ensuite sur la relation entre les opinions sur le Québec et la dimension gauche-droite de l'idéologie politique. Les élites sont plus intéressées aux enjeux et plus sympathiques aux exigences du Québec que le public canadien-anglais. Des clivages importants divisent les élites du secteur public, du monde des affaires et des syndicats. On y trouve des preuves convaincantes que le nationalisme québécois ést associé au soutien aux politiques sociales-démocrates. Au Canada anglais et pour les décisionnaires, les opinions sur le Québec ne suivent pas de lignes idéologiques.

Two 1977 surveys of the attitudes of the Canadian elite & the general public toward Quebec nationalism & linguistic policy are described; the research was part of the project on "Social Change in Canada" supported by the Social Sciences & Humanities Research Council of Canada & York U. Interviews were gathered by the Instit for Behavioral Research, York U, with: (1) a representative national sample (N = 3,300), & (2) samples of various groups of decisionmakers (N = 602), including businessmen, lawyers, civil servants, academics, politicians, & trade union leaders. In the data analysis, multiple regression was used to relate opinions on Quebec to factors such as income, education, & opinion on other issues. While Quebec nationalism is shown to be associated with social-democratic policies, opinions on Quebec among the elite & English-speakers do not follow lines of political ideology. The elites were more sympathetic than the general English-speaking public to the demands of the Quebecois; there were also significant differences between elites of different sectors. 4 Tables. HA Tr & Modified by C. Waters.

Nous cherchons à évaluer quantitativement l'importance relative du régionalisme et des classes sociales pour expliquer la culture politique canadienne. Notre analyse repose sur un sondage national fait en 1977 auprès de quelque 3,300 personnes. Les recherches jusqu'à maintenant démontrent que les différences régionales sont plus importantes que les différences de classe. Une telle conclusion repose, selon nous, sur une base empirique insuffisante. La plupart de ces recherches utilise une définition inappropriée des classes sociales et a recours à une conception trop étroite de la culture politique, celle-ci est, en effet, réduite au comportement électoral, au sentiment de compétence, à la confiance et à la participation. Cette conception de la culture politique ne tient pas compte, par exemple, des attitudes relatives aux mesures sociales, aux syndicats et à la répartition des revenus. Au surplus la nation québécoise est traitée tout simplement comme l'une des cinq régions du Canada.Notre recherche repose et sur les « indices » traditionnels des classes sociales (profession, instruction et revenu), et sur une typologie marxiste tirée de l'ouvrage de Wright. Elle analyse plusieurs aspects de la culture politique dont l'orientation partisane et les attitudes à l'égard des institutions politiques. Nos données nous apportent trois conclusions: (a) les différences entre les classes sociales sont plus grandes que les différences régionales quant au sentiment de compétence, quant à la participation et quant aux attitudes face à une série de mesures politiques; (b) par ailleurs le régionalisme marque l'orientation partisane et l'attachement au régime; (c) la culture politique québécoise est différente de la culture politique canadienne. Nous pensons donc qu'il y a lieu de réévaluer le rôle des classes sociales et du régionalisme dans l'analyse de la culture politique canadienne.

That regional rather than class cleavages are predominant in Canadian politics is the conventional wisdom among English-Canadian political scientists. A quantitative evaluation is presented of the relative importance of regional & class differences in Canadian political culture, based on data from a national sample survey of 3,300 Rs interviewed in 1977. Unlike past research, which has rested on a narrow empirical base, this evaluation employs both conventional indicators of SC (eg, occupation, education, & income) & a Marxist typology based on Erik Olin Wright's theoretical work ("Class Boundaries in Advanced Capitalist Societies," New Left Review, 1976, 98, 3-41). Consideration of several different aspects of political culture leads to three conclusions: (1) SC differences are large & regional differences small for measures of political participation & positions on various political issues, eg, support for trade unions; (2) regional differences predominate for partisan politics & views of government; (3) the political culture of Quebec is distinct from that of English Canada; & (4) on a number of important issues, eg, support for social welfare & redistribution, both class & regional differences exist. 6 Tables. Modified AA.