En Dauphiné, l'intensification de l'activité sidérurgique à la fin du Moyen Âge fait peser une menace constante sur le couvert forestier. En effet, dès le début du xiv e siècle martinets et fusines s'installent dans les vallées alpines, à proximité des forêts pour faciliter leur approvisionnement en combustible. Le bois demeure un matériau essentiel dans le processus de production du fer, depuis l'extraction du minerai jusqu'à la réalisation d'un objet fini. Utilisé pour sécuriser les galeries de mines, il est surtout primordial durant la phase de réduction. La consommation constante de charbon lors de cette étape, fait craindre une déforestation inexorable associée à cette activité. Toutefois, en prenant en compte les données historiques ainsi que les recherches récentes l'impact réel de la production du fer sur les forêts dauphinoises doit être nuancé. Les enquêtes médiévales sur l'état du couvert forestier mettent rarement en cause la métallurgie mais soulignent souvent les dégradations causées par les habitants ou les officiers delphinaux eux-mêmes.
Control of mineral ressources is a major stake for seigniorial power which, not only gives it economical wealth, but some status as well. In the Dauphiné, mining of precious metals first began at the end of IXth century or the begenning of Xth century in L'Argentière (Hautes-Alpes, France). It's also with these mines that the Counts of Albon, futur Dauphins, start to appropriate their lands'mineral resources thanks to two similar donations from emperor Frederick I in January and July 1155. Non-precious metal such as iron, although very important in medieval society, are thus mined from an early stage in the Dauphiné mountain, particularly around Allevard (Isère), with the Counts of Albon progressively taking control of these mines.At the same time, the castles implantation, which has multiplied starting around the year One thousand, reflects the gradual takeover of locals lords and contribute to their control of the territory. The castle, beyond its military purpose, is a multifonctional building, particulary since the creation of princely states and the development of their administration. It constitues a true representative of countal authority that can keep a close watch over and protect the territoryut also to administrate it, particularly regarding mining. However, the links between castles and mining facilities are not always visible, and they often depend on the type of mineral deposit (precious or not), the degree of control over the territory or its topography. In Brandes (Oisans, Isère) or L'Argentière, both silver-bearing sites, the castles were respectively abandoned with the end of mining at the beginning of XIVth century, and divided between two vassal families close to Counts of Albon, clearly illustrating the links for the counts between mines and castles. This is however not the case in iron-bearing territories where castles have another use than protecting and supervising mining production. The establishment of a new mining policy by the Dauphins, after the great crisis in the mid XIVth century, disrupted castel fonctions : it no longer has a role in mining exploitation, whether of precious metals or not. ; Le contrôle des ressources minières est un enjeu d'importance pour le pouvoir seigneurial qui, en plus d'un atout économique, en tire un certain prestige. En Dauphiné, les premières mines de métaux précieux sont exploitées dès la fin du IXe siècle ou le début du Xe à L'Argentière (Hautes-Alpes). C'est aussi avec celles-ci que les comtes dꞌAlbon, futurs Dauphins, entament leur appropriation des ressources souterraines de leur territoire grâce à deux donations similaires de l'empereur Frédéric Ier en janvier et juillet 1155. Les mines de métaux non-précieux, mais très importants pour la société médiévale, comme le fer, sont aussi exploitées assez tôt dans les montagnes dauphinoises, notamment dans la région d'Allevard (Isère), où les comtes dꞌAlbon installent progressivement leur autorité.En parallèle, les implantations castrales, multipliées depuis les environs de l'an Mil, sont le reflet de la prise de pouvoir progressive de seigneurs locaux et participent au contrôle des territoires. Le château, au-delà de son rôle militaire propre, fait office d'édifice multifonctionnel avec la création des États princiers et le développement de leur administration. Ce sont de véritables relais du pouvoir comtal capables de surveiller et de défendre mais aussi d'administrer leur territoire, et plus particulièrement en contexte minier. Cependant, les liens entre châteaux et exploitations minières ne sont pas forcément visibles et dépendent souvent de la nature du gisement, précieux ou non, du degré de contrôle du territoire ou de sa topographie. À Brandes (Oisans, Isère) ou à L'Argentière, sites argentifères, le château est abandonné dès la fin de l'exploitation minière (fin XIIIe – début XIVe s.), dans le premier cas, ou est partagé entre deux familles vassales pour le second, signe de liens étroits pour le pouvoir comtal entre mines et châteaux. Cela ne se vérifie pas dans les territoires producteurs de fer où les châteaux ont une tout autre vocation que protéger et encadrer la production minière. La mise en place d'une nouvelle politique minière après la grande crise du milieu du XIVe siècle bouleverse aussi la fonction du château qui n'a alors plus de rôle dans l'exploitation minière, métaux précieux ou non.
Control of mineral ressources is a major stake for seigniorial power which, not only gives it economical wealth, but some status as well. In the Dauphiné, mining of precious metals first began at the end of IXth century or the begenning of Xth century in L'Argentière (Hautes-Alpes, France). It's also with these mines that the Counts of Albon, futur Dauphins, start to appropriate their lands'mineral resources thanks to two similar donations from emperor Frederick I in January and July 1155. Non-precious metal such as iron, although very important in medieval society, are thus mined from an early stage in the Dauphiné mountain, particularly around Allevard (Isère), with the Counts of Albon progressively taking control of these mines.At the same time, the castles implantation, which has multiplied starting around the year One thousand, reflects the gradual takeover of locals lords and contribute to their control of the territory. The castle, beyond its military purpose, is a multifonctional building, particulary since the creation of princely states and the development of their administration. It constitues a true representative of countal authority that can keep a close watch over and protect the territoryut also to administrate it, particularly regarding mining. However, the links between castles and mining facilities are not always visible, and they often depend on the type of mineral deposit (precious or not), the degree of control over the territory or its topography. In Brandes (Oisans, Isère) or L'Argentière, both silver-bearing sites, the castles were respectively abandoned with the end of mining at the beginning of XIVth century, and divided between two vassal families close to Counts of Albon, clearly illustrating the links for the counts between mines and castles. This is however not the case in iron-bearing territories where castles have another use than protecting and supervising mining production. The establishment of a new mining policy by the Dauphins, after the great crisis in the mid XIVth century, disrupted castel fonctions : it no longer has a role in mining exploitation, whether of precious metals or not. ; Le contrôle des ressources minières est un enjeu d'importance pour le pouvoir seigneurial qui, en plus d'un atout économique, en tire un certain prestige. En Dauphiné, les premières mines de métaux précieux sont exploitées dès la fin du IXe siècle ou le début du Xe à L'Argentière (Hautes-Alpes). C'est aussi avec celles-ci que les comtes dꞌAlbon, futurs Dauphins, entament leur appropriation des ressources souterraines de leur territoire grâce à deux donations similaires de l'empereur Frédéric Ier en janvier et juillet 1155. Les mines de métaux non-précieux, mais très importants pour la société médiévale, comme le fer, sont aussi exploitées assez tôt dans les montagnes dauphinoises, notamment dans la région d'Allevard (Isère), où les comtes dꞌAlbon installent progressivement leur autorité.En parallèle, les implantations castrales, multipliées depuis les environs de l'an Mil, sont le reflet de la prise de pouvoir progressive de seigneurs locaux et participent au contrôle des territoires. Le château, au-delà de son rôle militaire propre, fait office d'édifice multifonctionnel avec la création des États princiers et le développement de leur administration. Ce sont de véritables relais du pouvoir comtal capables de surveiller et de défendre mais aussi d'administrer leur territoire, et plus particulièrement en contexte minier. Cependant, les liens entre châteaux et exploitations minières ne sont pas forcément visibles et dépendent souvent de la nature du gisement, précieux ou non, du degré de contrôle du territoire ou de sa topographie. À Brandes (Oisans, Isère) ou à L'Argentière, sites argentifères, le château est abandonné dès la fin de l'exploitation minière (fin XIIIe – début XIVe s.), dans le premier cas, ou est partagé entre deux familles vassales pour le second, signe de liens étroits pour le pouvoir comtal entre mines et châteaux. Cela ne se vérifie pas dans les territoires producteurs de fer où les châteaux ont une tout autre vocation que protéger et encadrer la production minière. La mise en place d'une nouvelle politique minière après la grande crise du milieu du XIVe siècle bouleverse aussi la fonction du château qui n'a alors plus de rôle dans l'exploitation minière, métaux précieux ou non.
Control of mineral ressources is a major stake for seigniorial power which, not only gives it economical wealth, but some status as well. In the Dauphiné, mining of precious metals first began at the end of IXth century or the begenning of Xth century in L'Argentière (Hautes-Alpes, France). It's also with these mines that the Counts of Albon, futur Dauphins, start to appropriate their lands'mineral resources thanks to two similar donations from emperor Frederick I in January and July 1155. Non-precious metal such as iron, although very important in medieval society, are thus mined from an early stage in the Dauphiné mountain, particularly around Allevard (Isère), with the Counts of Albon progressively taking control of these mines.At the same time, the castles implantation, which has multiplied starting around the year One thousand, reflects the gradual takeover of locals lords and contribute to their control of the territory. The castle, beyond its military purpose, is a multifonctional building, particulary since the creation of princely states and the development of their administration. It constitues a true representative of countal authority that can keep a close watch over and protect the territoryut also to administrate it, particularly regarding mining. However, the links between castles and mining facilities are not always visible, and they often depend on the type of mineral deposit (precious or not), the degree of control over the territory or its topography. In Brandes (Oisans, Isère) or L'Argentière, both silver-bearing sites, the castles were respectively abandoned with the end of mining at the beginning of XIVth century, and divided between two vassal families close to Counts of Albon, clearly illustrating the links for the counts between mines and castles. This is however not the case in iron-bearing territories where castles have another use than protecting and supervising mining production. The establishment of a new mining policy by the Dauphins, after the great crisis in the mid XIVth ...
Control of mineral ressources is a major stake for seigniorial power which, not only gives it economical wealth, but some status as well. In the Dauphiné, mining of precious metals first began at the end of IXth century or the begenning of Xth century in L'Argentière (Hautes-Alpes, France). It's also with these mines that the Counts of Albon, futur Dauphins, start to appropriate their lands'mineral resources thanks to two similar donations from emperor Frederick I in January and July 1155. Non-precious metal such as iron, although very important in medieval society, are thus mined from an early stage in the Dauphiné mountain, particularly around Allevard (Isère), with the Counts of Albon progressively taking control of these mines.At the same time, the castles implantation, which has multiplied starting around the year One thousand, reflects the gradual takeover of locals lords and contribute to their control of the territory. The castle, beyond its military purpose, is a multifonctional building, particulary since the creation of princely states and the development of their administration. It constitues a true representative of countal authority that can keep a close watch over and protect the territoryut also to administrate it, particularly regarding mining. However, the links between castles and mining facilities are not always visible, and they often depend on the type of mineral deposit (precious or not), the degree of control over the territory or its topography. In Brandes (Oisans, Isère) or L'Argentière, both silver-bearing sites, the castles were respectively abandoned with the end of mining at the beginning of XIVth century, and divided between two vassal families close to Counts of Albon, clearly illustrating the links for the counts between mines and castles. This is however not the case in iron-bearing territories where castles have another use than protecting and supervising mining production. The establishment of a new mining policy by the Dauphins, after the great crisis in the mid XIVth century, disrupted castel fonctions : it no longer has a role in mining exploitation, whether of precious metals or not. ; Le contrôle des ressources minières est un enjeu d'importance pour le pouvoir seigneurial qui, en plus d'un atout économique, en tire un certain prestige. En Dauphiné, les premières mines de métaux précieux sont exploitées dès la fin du IXe siècle ou le début du Xe à L'Argentière (Hautes-Alpes). C'est aussi avec celles-ci que les comtes dꞌAlbon, futurs Dauphins, entament leur appropriation des ressources souterraines de leur territoire grâce à deux donations similaires de l'empereur Frédéric Ier en janvier et juillet 1155. Les mines de métaux non-précieux, mais très importants pour la société médiévale, comme le fer, sont aussi exploitées assez tôt dans les montagnes dauphinoises, notamment dans la région d'Allevard (Isère), où les comtes dꞌAlbon installent progressivement leur autorité.En parallèle, les implantations castrales, multipliées depuis les environs de l'an Mil, sont le reflet de la prise de pouvoir progressive de seigneurs locaux et participent au contrôle des territoires. Le château, au-delà de son rôle militaire propre, fait office d'édifice multifonctionnel avec la création des États princiers et le développement de leur administration. Ce sont de véritables relais du pouvoir comtal capables de surveiller et de défendre mais aussi d'administrer leur territoire, et plus particulièrement en contexte minier. Cependant, les liens entre châteaux et exploitations minières ne sont pas forcément visibles et dépendent souvent de la nature du gisement, précieux ou non, du degré de contrôle du territoire ou de sa topographie. À Brandes (Oisans, Isère) ou à L'Argentière, sites argentifères, le château est abandonné dès la fin de l'exploitation minière (fin XIIIe – début XIVe s.), dans le premier cas, ou est partagé entre deux familles vassales pour le second, signe de liens étroits pour le pouvoir comtal entre mines et châteaux. Cela ne se vérifie pas dans les territoires producteurs de fer où les châteaux ont une tout autre vocation que protéger et encadrer la production minière. La mise en place d'une nouvelle politique minière après la grande crise du milieu du XIVe siècle bouleverse aussi la fonction du château qui n'a alors plus de rôle dans l'exploitation minière, métaux précieux ou non.
Control of mineral ressources is a major stake for seigniorial power which, not only gives it economical wealth, but some status as well. In the Dauphiné, mining of precious metals first began at the end of IXth century or the begenning of Xth century in L'Argentière (Hautes-Alpes, France). It's also with these mines that the Counts of Albon, futur Dauphins, start to appropriate their lands'mineral resources thanks to two similar donations from emperor Frederick I in January and July 1155. Non-precious metal such as iron, although very important in medieval society, are thus mined from an early stage in the Dauphiné mountain, particularly around Allevard (Isère), with the Counts of Albon progressively taking control of these mines.At the same time, the castles implantation, which has multiplied starting around the year One thousand, reflects the gradual takeover of locals lords and contribute to their control of the territory. The castle, beyond its military purpose, is a multifonctional building, particulary since the creation of princely states and the development of their administration. It constitues a true representative of countal authority that can keep a close watch over and protect the territoryut also to administrate it, particularly regarding mining. However, the links between castles and mining facilities are not always visible, and they often depend on the type of mineral deposit (precious or not), the degree of control over the territory or its topography. In Brandes (Oisans, Isère) or L'Argentière, both silver-bearing sites, the castles were respectively abandoned with the end of mining at the beginning of XIVth century, and divided between two vassal families close to Counts of Albon, clearly illustrating the links for the counts between mines and castles. This is however not the case in iron-bearing territories where castles have another use than protecting and supervising mining production. The establishment of a new mining policy by the Dauphins, after the great crisis in the mid XIVth century, disrupted castel fonctions : it no longer has a role in mining exploitation, whether of precious metals or not. ; Le contrôle des ressources minières est un enjeu d'importance pour le pouvoir seigneurial qui, en plus d'un atout économique, en tire un certain prestige. En Dauphiné, les premières mines de métaux précieux sont exploitées dès la fin du IXe siècle ou le début du Xe à L'Argentière (Hautes-Alpes). C'est aussi avec celles-ci que les comtes dꞌAlbon, futurs Dauphins, entament leur appropriation des ressources souterraines de leur territoire grâce à deux donations similaires de l'empereur Frédéric Ier en janvier et juillet 1155. Les mines de métaux non-précieux, mais très importants pour la société médiévale, comme le fer, sont aussi exploitées assez tôt dans les montagnes dauphinoises, notamment dans la région d'Allevard (Isère), où les comtes dꞌAlbon installent progressivement leur autorité.En parallèle, les implantations castrales, multipliées depuis les environs de l'an Mil, sont le reflet de la prise de pouvoir progressive de seigneurs locaux et participent au contrôle des territoires. Le château, au-delà de son rôle militaire propre, fait office d'édifice multifonctionnel avec la création des États princiers et le développement de leur administration. Ce sont de véritables relais du pouvoir comtal capables de surveiller et de défendre mais aussi d'administrer leur territoire, et plus particulièrement en contexte minier. Cependant, les liens entre châteaux et exploitations minières ne sont pas forcément visibles et dépendent souvent de la nature du gisement, précieux ou non, du degré de contrôle du territoire ou de sa topographie. À Brandes (Oisans, Isère) ou à L'Argentière, sites argentifères, le château est abandonné dès la fin de l'exploitation minière (fin XIIIe – début XIVe s.), dans le premier cas, ou est partagé entre deux familles vassales pour le second, signe de liens étroits pour le pouvoir comtal entre mines et châteaux. Cela ne se vérifie pas dans les territoires producteurs de fer où les châteaux ont une tout autre vocation que protéger et encadrer la production minière. La mise en place d'une nouvelle politique minière après la grande crise du milieu du XIVe siècle bouleverse aussi la fonction du château qui n'a alors plus de rôle dans l'exploitation minière, métaux précieux ou non.
International audience ; Présentation générale des avancées de la recherche sur les liens entre les exploitation minières et les implantations castrale dans la principauté du Dauphiné. L'exploitation des ressources souterraines y est attestée depuis la fin du IXe siècle et les comte d'Albon acquièrent le droit de frapper monnaie ainsi que des mines d'argent dès 1155. S'en suit la mise en place d'une politique minière d'ampleur afin de découvrir de nouveaux gisements et dans laquelle le château semble tenir un certain rôle. Cependant, la grande crise minière du milieu début du XIVe siècle sonne l'abandon des mines delphinales, inexploitables pour des raisons techniques. Les Dauphins se lancent alors dans une nouvelle course aux minerais en misant sur l'entreprise individuelle. Ils délivrent des concessions minières qui définissent un cadre strict d'exploitation afin de relancer les recherches de filon. Malheureusement, malgré un siècle et demi de prospections les résultats ne sont pas à la hauteur du rendement des mines anciennes et les châteaux ne paraissent plus jouer aucun rôle dans la mise en place et l'exploitation des mines.
International audience ; Présentation générale des avancées de la recherche sur les liens entre les exploitation minières et les implantations castrale dans la principauté du Dauphiné. L'exploitation des ressources souterraines y est attestée depuis la fin du IXe siècle et les comte d'Albon acquièrent le droit de frapper monnaie ainsi que des mines d'argent dès 1155. S'en suit la mise en place d'une politique minière d'ampleur afin de découvrir de nouveaux gisements et dans laquelle le château semble tenir un certain rôle. Cependant, la grande crise minière du milieu début du XIVe siècle sonne l'abandon des mines delphinales, inexploitables pour des raisons techniques. Les Dauphins se lancent alors dans une nouvelle course aux minerais en misant sur l'entreprise individuelle. Ils délivrent des concessions minières qui définissent un cadre strict d'exploitation afin de relancer les recherches de filon. Malheureusement, malgré un siècle et demi de prospections les résultats ne sont pas à la hauteur du rendement des mines anciennes et les châteaux ne paraissent plus jouer aucun rôle dans la mise en place et l'exploitation des mines.
International audience ; Présentation générale des avancées de la recherche sur les liens entre les exploitation minières et les implantations castrale dans la principauté du Dauphiné. L'exploitation des ressources souterraines y est attestée depuis la fin du IXe siècle et les comte d'Albon acquièrent le droit de frapper monnaie ainsi que des mines d'argent dès 1155. S'en suit la mise en place d'une politique minière d'ampleur afin de découvrir de nouveaux gisements et dans laquelle le château semble tenir un certain rôle. Cependant, la grande crise minière du milieu début du XIVe siècle sonne l'abandon des mines delphinales, inexploitables pour des raisons techniques. Les Dauphins se lancent alors dans une nouvelle course aux minerais en misant sur l'entreprise individuelle. Ils délivrent des concessions minières qui définissent un cadre strict d'exploitation afin de relancer les recherches de filon. Malheureusement, malgré un siècle et demi de prospections les résultats ne sont pas à la hauteur du rendement des mines anciennes et les châteaux ne paraissent plus jouer aucun rôle dans la mise en place et l'exploitation des mines.
International audience ; Présentation générale des avancées de la recherche sur les liens entre les exploitation minières et les implantations castrale dans la principauté du Dauphiné. L'exploitation des ressources souterraines y est attestée depuis la fin du IXe siècle et les comte d'Albon acquièrent le droit de frapper monnaie ainsi que des mines d'argent dès 1155. S'en suit la mise en place d'une politique minière d'ampleur afin de découvrir de nouveaux gisements et dans laquelle le château semble tenir un certain rôle. Cependant, la grande crise minière du milieu début du XIVe siècle sonne l'abandon des mines delphinales, inexploitables pour des raisons techniques. Les Dauphins se lancent alors dans une nouvelle course aux minerais en misant sur l'entreprise individuelle. Ils délivrent des concessions minières qui définissent un cadre strict d'exploitation afin de relancer les recherches de filon. Malheureusement, malgré un siècle et demi de prospections les résultats ne sont pas à la hauteur du rendement des mines anciennes et les châteaux ne paraissent plus jouer aucun rôle dans la mise en place et l'exploitation des mines.
International audience ; Présentation générale des avancées de la recherche sur les liens entre les exploitation minières et les implantations castrale dans la principauté du Dauphiné. L'exploitation des ressources souterraines y est attestée depuis la fin du IXe siècle et les comte d'Albon acquièrent le droit de frapper monnaie ainsi que des mines d'argent dès 1155. S'en suit la mise en place d'une politique minière d'ampleur afin de découvrir de nouveaux gisements et dans laquelle le château semble tenir un certain rôle. Cependant, la grande crise minière du milieu début du XIVe siècle sonne l'abandon des mines delphinales, inexploitables pour des raisons techniques. Les Dauphins se lancent alors dans une nouvelle course aux minerais en misant sur l'entreprise individuelle. Ils délivrent des concessions minières qui définissent un cadre strict d'exploitation afin de relancer les recherches de filon. Malheureusement, malgré un siècle et demi de prospections les résultats ne sont pas à la hauteur du rendement des mines anciennes et les châteaux ne paraissent plus jouer aucun rôle dans la mise en place et l'exploitation des mines.
Le PCR Fortifier les Alpes au Moyen Âge, auquel participent une dizaine de chercheurs (doctorants, archéologues, universitaires) poursuit son cours, après une année probatoire débutée en 2019, pour une programmation triennale (2020-2022). Né du constat de la raréfaction des recherches en matière de castellologie dans le quart Sud-Est, il a pour but d'une part de les redynamiser mais aussi de mettre en lien les différents chercheurs travaillant sur cette thématique. Il est l'héritier des grandes recherches et inventaires lancées à partir des années 70, comme celles portant sur les châteaux de terre, et propose d'organiser le rassemblement et la synthèse de toutes les données accumulées sur le fait castral dans l'espace alpin entre Rhône et Durance.La zone géographique concernée par le PCR correspond aux états médiévaux de Savoie et du Dauphiné ainsi que de leurs marges (Faucigny, Genevois, Valentinois, Marquisat de Provence, Dauphiné transalpin). Six départements appartenant à deux régions sont pour le moment inclus : L'Ain, la Drôme, l'Isère, la Savoie, le Haute-Savoie pour la région Auvergne-Rhône-Alpes et les Hautes-Alpes pour la région Provence-Alpes-Côte-d'Azur. Malgré un contexte sanitaire très défavorable, les opérations programmées cette année ont pu se tenir, non sans chamboulement et adaptation. Cependant certaines vérifications de terrain n'ont pu être mises en œuvre à cause de inaccessibilité des sites dans ce contexte sanitaire (distance, période où l'opération était prévue) Dans le cadre des axes de recherche définis lors de l'année probatoire, les investigations ontconsidérablement progressé.• Axe 1 : Premiers châteaux de l'espace alpin. Le renfort de David Billoin (Inrap Bourgogne-Franche-Comté) nous a permis de mettre en place une méthodologie solide et éprouvée dans l'identification et la détection de sites fortifiés du haut Moyen Âge dans notre espace. Se fondant sur son expérience méthodologique, mise en œuvre sur les sites jurassiens, nous avons établi les étapes importantes à respecter dans cette recherche qui allie à la fois dépouillement de la Carte Archéologique de la Gaule (CAG) et observations topographiques sur le terrain. L'objectif final du PCR pour cet axe sera d'établir la liste des sites du Haut Moyen Âge dans chacun des départements de notre zone de recherche. Cependant, cette méthode est grandement tributaire de la qualité des inventaires présentés dans les différents volumes de la CAG, qui est, pour le moment très inégale, tout comme les mises à jour avec les découvertes plus récentes.• Axe 2 : Terminologie et forme des édifices fortifiés. Avec l'organisation d'une journée d'étude sur les bâties (bastida), l'accent à été porté, cette année, sur le recensement de ces sites afin d'avoir une base documentaire solide pour entreprendre une synthèse concernant ce type d'édifice fortifié particulier. L'inventaire, grandement avancé pour les Hautes-Alpes, la Drôme et l'Isère (100 sites mentionnés), est en cours de constitution dans l'Ain, la Savoie et la Haute-Savoie. Des prospections de terrain ont pu se dérouler dans ce dernier département sur des sites où une bâtie est attestée soit par les textes soit par la toponymie. Ces investigations se poursuivront en 2021.• Axe 3 : Morphologie et évolution des ensembles castraux. Pour cette dernière thématique, les efforts se sont portés sur la documentation de sites qui avaient été repérés l'an dernier. Le château de Miolans (Savoie) a été l'objet de relevés photos et d'observations archéologiques tout comme la maison forte de Magland (Haute-Savoie), avec l'aide d'Auriane Lorphelin (Archéodunum), où les recherches menées ont permis de déterminer plusieurs phases de construction et d'aménagement, inconnues jusqu'alors. Des notices ont été créées d'après le modèle réalisé en 2019 à cet effet.En dehors de ces axes de recherche, l'architecture SQL de la base de données à été établie afin d'être compatible avec la base de données des châteaux haut-savoyards (AVER). Des formulaires de saisie simplifiés ont été créés pour faciliter l'enregistrement des sites en travail collaboratif sans craindre les doublons. En parallèle une solution d'hébergement a été trouvée grâce au consortium HumaNUM qui nous offre un espace pour créer, alimenter et gérer la base de données. Malheureusement, les contraintes sanitaires ont fortement ralenti le processus de demande si bienqu'il n'a pas encore été possible de débuter l'alimentation de la base. Celle-ci débutera dès le début de l'année 2021.
Le PCR Fortifier les Alpes au Moyen Âge, auquel participent une dizaine de chercheurs (doctorants, archéologues, universitaires) poursuit son cours, après une année probatoire débutée en 2019, pour une programmation triennale (2020-2022). Né du constat de la raréfaction des recherches en matière de castellologie dans le quart Sud-Est, il a pour but d'une part de les redynamiser mais aussi de mettre en lien les différents chercheurs travaillant sur cette thématique. Il est l'héritier des grandes recherches et inventaires lancées à partir des années 70, comme celles portant sur les châteaux de terre, et propose d'organiser le rassemblement et la synthèse de toutes les données accumulées sur le fait castral dans l'espace alpin entre Rhône et Durance.La zone géographique concernée par le PCR correspond aux états médiévaux de Savoie et du Dauphiné ainsi que de leurs marges (Faucigny, Genevois, Valentinois, Marquisat de Provence, Dauphiné transalpin). Six départements appartenant à deux régions sont pour le moment inclus : L'Ain, la Drôme, l'Isère, la Savoie, le Haute-Savoie pour la région Auvergne-Rhône-Alpes et les Hautes-Alpes pour la région Provence-Alpes-Côte-d'Azur. Malgré un contexte sanitaire très défavorable, les opérations programmées cette année ont pu se tenir, non sans chamboulement et adaptation. Cependant certaines vérifications de terrain n'ont pu être mises en œuvre à cause de inaccessibilité des sites dans ce contexte sanitaire (distance, période où l'opération était prévue) Dans le cadre des axes de recherche définis lors de l'année probatoire, les investigations ontconsidérablement progressé.• Axe 1 : Premiers châteaux de l'espace alpin. Le renfort de David Billoin (Inrap Bourgogne-Franche-Comté) nous a permis de mettre en place une méthodologie solide et éprouvée dans l'identification et la détection de sites fortifiés du haut Moyen Âge dans notre espace. Se fondant sur son expérience méthodologique, mise en œuvre sur les sites jurassiens, nous avons établi les étapes importantes à respecter dans ...
Le PCR Fortifier les Alpes au Moyen Âge, auquel participent une dizaine de chercheurs (doctorants, archéologues, universitaires) poursuit son cours, après une année probatoire débutée en 2019, pour une programmation triennale (2020-2022). Né du constat de la raréfaction des recherches en matière de castellologie dans le quart Sud-Est, il a pour but d'une part de les redynamiser mais aussi de mettre en lien les différents chercheurs travaillant sur cette thématique. Il est l'héritier des grandes recherches et inventaires lancées à partir des années 70, comme celles portant sur les châteaux de terre, et propose d'organiser le rassemblement et la synthèse de toutes les données accumulées sur le fait castral dans l'espace alpin entre Rhône et Durance.La zone géographique concernée par le PCR correspond aux états médiévaux de Savoie et du Dauphiné ainsi que de leurs marges (Faucigny, Genevois, Valentinois, Marquisat de Provence, Dauphiné transalpin). Six départements appartenant à deux régions sont pour le moment inclus : L'Ain, la Drôme, l'Isère, la Savoie, le Haute-Savoie pour la région Auvergne-Rhône-Alpes et les Hautes-Alpes pour la région Provence-Alpes-Côte-d'Azur. Malgré un contexte sanitaire très défavorable, les opérations programmées cette année ont pu se tenir, non sans chamboulement et adaptation. Cependant certaines vérifications de terrain n'ont pu être mises en œuvre à cause de inaccessibilité des sites dans ce contexte sanitaire (distance, période où l'opération était prévue) Dans le cadre des axes de recherche définis lors de l'année probatoire, les investigations ontconsidérablement progressé.• Axe 1 : Premiers châteaux de l'espace alpin. Le renfort de David Billoin (Inrap Bourgogne-Franche-Comté) nous a permis de mettre en place une méthodologie solide et éprouvée dans l'identification et la détection de sites fortifiés du haut Moyen Âge dans notre espace. Se fondant sur son expérience méthodologique, mise en œuvre sur les sites jurassiens, nous avons établi les étapes importantes à respecter dans ...
Le PCR Fortifier les Alpes au Moyen Âge, auquel participent une dizaine de chercheurs (doctorants, archéologues, universitaires) poursuit son cours, après une année probatoire débutée en 2019, pour une programmation triennale (2020-2022). Né du constat de la raréfaction des recherches en matière de castellologie dans le quart Sud-Est, il a pour but d'une part de les redynamiser mais aussi de mettre en lien les différents chercheurs travaillant sur cette thématique. Il est l'héritier des grandes recherches et inventaires lancées à partir des années 70, comme celles portant sur les châteaux de terre, et propose d'organiser le rassemblement et la synthèse de toutes les données accumulées sur le fait castral dans l'espace alpin entre Rhône et Durance.La zone géographique concernée par le PCR correspond aux états médiévaux de Savoie et du Dauphiné ainsi que de leurs marges (Faucigny, Genevois, Valentinois, Marquisat de Provence, Dauphiné transalpin). Six départements appartenant à deux régions sont pour le moment inclus : L'Ain, la Drôme, l'Isère, la Savoie, le Haute-Savoie pour la région Auvergne-Rhône-Alpes et les Hautes-Alpes pour la région Provence-Alpes-Côte-d'Azur. Malgré un contexte sanitaire très défavorable, les opérations programmées cette année ont pu se tenir, non sans chamboulement et adaptation. Cependant certaines vérifications de terrain n'ont pu être mises en œuvre à cause de inaccessibilité des sites dans ce contexte sanitaire (distance, période où l'opération était prévue) Dans le cadre des axes de recherche définis lors de l'année probatoire, les investigations ontconsidérablement progressé.• Axe 1 : Premiers châteaux de l'espace alpin. Le renfort de David Billoin (Inrap Bourgogne-Franche-Comté) nous a permis de mettre en place une méthodologie solide et éprouvée dans l'identification et la détection de sites fortifiés du haut Moyen Âge dans notre espace. Se fondant sur son expérience méthodologique, mise en œuvre sur les sites jurassiens, nous avons établi les étapes importantes à respecter dans cette recherche qui allie à la fois dépouillement de la Carte Archéologique de la Gaule (CAG) et observations topographiques sur le terrain. L'objectif final du PCR pour cet axe sera d'établir la liste des sites du Haut Moyen Âge dans chacun des départements de notre zone de recherche. Cependant, cette méthode est grandement tributaire de la qualité des inventaires présentés dans les différents volumes de la CAG, qui est, pour le moment très inégale, tout comme les mises à jour avec les découvertes plus récentes.• Axe 2 : Terminologie et forme des édifices fortifiés. Avec l'organisation d'une journée d'étude sur les bâties (bastida), l'accent à été porté, cette année, sur le recensement de ces sites afin d'avoir une base documentaire solide pour entreprendre une synthèse concernant ce type d'édifice fortifié particulier. L'inventaire, grandement avancé pour les Hautes-Alpes, la Drôme et l'Isère (100 sites mentionnés), est en cours de constitution dans l'Ain, la Savoie et la Haute-Savoie. Des prospections de terrain ont pu se dérouler dans ce dernier département sur des sites où une bâtie est attestée soit par les textes soit par la toponymie. Ces investigations se poursuivront en 2021.• Axe 3 : Morphologie et évolution des ensembles castraux. Pour cette dernière thématique, les efforts se sont portés sur la documentation de sites qui avaient été repérés l'an dernier. Le château de Miolans (Savoie) a été l'objet de relevés photos et d'observations archéologiques tout comme la maison forte de Magland (Haute-Savoie), avec l'aide d'Auriane Lorphelin (Archéodunum), où les recherches menées ont permis de déterminer plusieurs phases de construction et d'aménagement, inconnues jusqu'alors. Des notices ont été créées d'après le modèle réalisé en 2019 à cet effet.En dehors de ces axes de recherche, l'architecture SQL de la base de données à été établie afin d'être compatible avec la base de données des châteaux haut-savoyards (AVER). Des formulaires de saisie simplifiés ont été créés pour faciliter l'enregistrement des sites en travail collaboratif sans craindre les doublons. En parallèle une solution d'hébergement a été trouvée grâce au consortium HumaNUM qui nous offre un espace pour créer, alimenter et gérer la base de données. Malheureusement, les contraintes sanitaires ont fortement ralenti le processus de demande si bienqu'il n'a pas encore été possible de débuter l'alimentation de la base. Celle-ci débutera dès le début de l'année 2021.