Beyond the Human: Heidegger's Self-Interpretation of Being and Time in the Black Notebooks
In: Critical horizons: a journal of philosophy and social theory, Volume 19, Issue 4, p. 292-311
ISSN: 1568-5160
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In: Critical horizons: a journal of philosophy and social theory, Volume 19, Issue 4, p. 292-311
ISSN: 1568-5160
Dans ses écrits théologico-politiques, publiés ou pas, avec ou sans nom d'auteur, Bernard Bolzano revient plusieurs fois sur la question du rapport entre Église et État, avec une alacrité plus ou moins vive. L'étude et la traduction d'un texte de Bolzano publié sans nom d'auteur et jusqu'ici non étudié permet de comprendre jusqu'où il a pensé leur articulation, et de mettre au jour les points saillants d'une philosophie qui vient bousculer les schémas mentaux associés à la laïcité à la française comme à la sécularisation allemande. ; In seinen mit oder ohne Autorenname veröffentlichten (oder nicht veröffentlichten) theologischen und politischen Schriften, kommt Bolzano mehrmals auf das Thema des Verhältnisses zwischen Staat und Religion zurück, und dies mit ungleicher Schärfe. Das Studium und die Übersetzung eines Textes Bolzanos, den er ohne Autorennamen veröffentlicht hat und der bis vor kurzem noch nicht wissenschaftlich untersucht wurde, ermöglicht es, zu verstehen, wie weit er das Zusammenspiel beider gedacht hat sowie die scharfen Kanten einer Philosophie, die mit der französischen "Laïcité" sowie mit der deutschen Säkularisierung verbundenen Denkschemata umstößt.
BASE
In: Raisons politiques: études de pensée politique, Volume 50, Issue 2, p. 79-96
ISSN: 1950-6708
Résumé La signification de la catégorie de représentation politique est fortement controversée. En particulier, là où les théoriciens anglo-saxons la lient intrinsèquement à l'élection, une certaine tradition allemande, séculaire mais dont la période de Weimar a sans doute représenté l'apogée, oppose la simple représentation-mandat ( die Vertretung) et ce qui serait l'essence de la représentation politique ( die Repräsentation). Dans cette perspective, cette essence repose sur un rapport existentiel par lequel le représentant rend présent une réalité supérieure absente, comme le Peuple, sans être juridiquement lié aux électeurs empiriques. Le représentant incarne l'unité du groupe en offrant une représentation publique du tout à travers sa personne. Cette tradition allemande, illustrée notamment par Carl Schmitt, a indéniablement des dimensions réactionnaires. Cependant, elle permet aussi de voir certains éléments que ne perçoivent pas les traditions libérales, comme le lien entre représentation et domination ou la multiplicité des sens de la représentation. C'est cette multiplicité qu'une histoire conceptuelle de la représentation doit mettre à jour.
In: Raisons politiques: études de pensée politique, Volume 50, Issue 2, p. 97-114
ISSN: 1950-6708
Résumé Les sentiments et les émotions n'ont semble-t-il rien à faire dans la délibération. Dans les conceptions de la démocratie délibérative inspirées par Habermas, seule compte la dimension cognitive de la rationalité. Ce rétrécissement est problématique. Si toute communauté et donc aussi toute forme de démocratie repose sur la représentation symbolique de ses valeurs (Eric Voegelin, Siegfried Landshut, Carl Schmitt), cette présence symbolique est toujours à la fois cognitive et affective, car les symboles sont toujours doublement connotés. Dans de telles conditions, perd-on la rationalité de la délibération ? Cette conclusion serait fâcheuse, mais elle ne semble pas obligatoire. Il s'agit bien plutôt de déterminer d'une nouvelle manière – plus réaliste – la délibération et sa rationalité, en prenant en compte sa symbolicité.