Cover -- Contents -- Preface -- Contributors -- I: Introduction -- 1. Introduction: The Promises and Pitfalls of Aboriginal Multilevel Governance -- 2. Rebuilding Canada: Reflections on Indigenous Peoples and the Restructuring of Government -- II: Treaty Governance in the North -- 3. Multilevel Governance in the Inuit Regions of the Territorial and Provincial North -- 4. A Partnership Opportunity Missed: The Northwest Territories Devolution and Resource Revenue Sharing Agreement
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In: Lien social et politiques: revue internationale et interdisciplinaire de sciences humaines consacrée aux thèmes du lien social, de la sociabilité, des problèmes sociaux et des politiques publiques, Heft 75, S. 271-284
Longtemps exclus, puis victimes de politiques d'assimilation forcée, les peuples autochtones remettent aujourd'hui en question les conditions de leur appartenance et de leur participation au régime de citoyenneté des États issus de la colonisation européenne. Le processus de restructuration de l'État-providence pourrait influencer la dynamique des revendications identitaires autochtones, en modifiant les paramètres de la citoyenneté sociale et la relation des peuples autochtones avec l'État. On tend aujourd'hui, d'une part, à l'intégration programmatique accompagnée de mesures ciblées et, d'autre part, à une plus grande autonomie locale dans la gestion de ces programmes. Le régime de citoyenneté d'après-guerre favorisait plutôt une uniformisation du rapport entre les citoyens et l'État, et donc posait en contradiction l'intégration à ce régime et le maintien d'un régime statutaire distinct pour les autochtones. Le modèle actuel peut ainsi paraître moins réfractaire à la multiplicité et à la différenciation.
Given its change-resistant nature, how does federalism evolve to reflect the changing social and political context? This article compares the trajectories of Canadian and American federalism in response to the self-determination claims of indigenous peoples. Building on the literature on institutional change, I first suggest that both federations have followed similar patterns of institutional adaptation to indigenous claims through the development of multilevel governance (MLG) regimes that are layered over the existing federal structure without altering its foundations. I then underline the variations in the two MLG regimes and suggest these differences are the product of specific policy legacies as well as strategic choices made by the indigenous leadership, notably around venue selection. Adapted from the source document.
In: Lien social et politiques: revue internationale et interdisciplinaire de sciences humaines consacrée aux thèmes du lien social, de la sociabilité, des problèmes sociaux et des politiques publiques, Heft 53, S. 129-142
Longtemps exclus, puis victimes de politiques d'assimilation forcée, les peuples autochtones remettent aujourd'hui en question les conditions de leur appartenance et de leur participation au régime de citoyenneté des États issus de la colonisation européenne. Le processus de restructuration de l'État-providence pourrait influencer la dynamique des revendications identitaires autochtones, en modifiant les paramètres de la citoyenneté sociale et la relation des peuples autochtones avec l'État. On tend aujourd'hui, d'une part, à l'intégration programmatique accompagnée de mesures ciblées et, d'autre part, à une plus grande autonomie locale dans la gestion de ces programmes. Le régime de citoyenneté d'après-guerre favorisait plutôt une uniformisation du rapport entre les citoyens et l'État, et donc posait en contradiction l'intégration à ce régime et le maintien d'un régime statutaire distinct pour les autochtones. Le modèle actuel peut ainsi paraître moins réfractaire à la multiplicité et à la différenciation.
Québec : État et Société, Tome 2, Alain G. Gagnon (directeur), Montréal, Éditions Québec Amérique, 2003, pp. 588.Le collectif Québec : État et Société, dirigé par Alain G. Gagnon, en est à sa deuxième mouture en français et publie déjà son troisième ouvrage en anglais. Le volume précédent, sorti en 1994, s'est imposé comme un incontournable pour quiconque s'intéresse aux grands débats politiques et sociaux marquant le Québec d'aujourd'hui. Signe de l'intérêt que suscitent les réflexions politiques sur le Québec à l'étranger, le tome 2, publié en français et en anglais, est également disponible en versions espagnole et portugaise. À l'instar du volume précédent, ce nouveau collectif peint un large portrait des différents enjeux qui sont au cœur de la politique québécoise actuelle, dans une perspective se voulant à la fois pédagogique et analytique. Puisqu'il est impossible de rendre justice à la totalité des vingt-deux textes du volume en quelques lignes, je me contenterai de souligner certains éléments qui, il me semble, donnent le ton à l'ensemble. Deux axes de réflexion dominent à cet égard : d'une part, si les rapports Québec-Canada occupent toujours une place importante, la "question nationale" y est d'abord abordée sous l'angle de la citoyenneté et du défi que représente, pour le projet nationaliste, la prise en compte de la profonde diversité du Québec contemporain. D'autre part, reflétant également l'évolution de l'ordre du jour politique, les défis engendrés par le processus de mondialisation occupent une place beaucoup plus significative dans ce nouveau collectif.