La politique de séparation israélienne mise en œuvre depuis les années 1990 n'a pas coupé les relations entre Israéliens et Palestiniens, elle les a profondément transformées. Partant de ces interactions et des espaces qu'elles structurent, ce livre propose d'apporter une compréhension plus nuancée du fonctionnement du régime d'occupation et des frontières entre Israël, la Cisjordanie et la bande de Gaza. En outre, en proposant un détour par les expériences d'autres populations (Palestiniens du Sud Liban, Libanais de Galilée, migrants venus d'Afrique et d'Asie) ce livre souligne combien le discours sur la séparation masque d'autres constructions et pratiques des espaces israélo-palestiniens.
La politique de séparation israélienne mise en œuvre depuis les années 1990 n'a pas coupé les relations entre Israéliens et Palestiniens, elle les a profondément transformées. Partant de ces interactions et des espaces qu'elles structurent, ce livre propose d'apporter une compréhension plus nuancée du fonctionnement du régime d'occupation et des frontières entre Israël, la Cisjordanie et la bande de Gaza. En outre, en proposant un détour par les expériences d'autres populations (Palestiniens du Sud Liban, Libanais de Galilée, migrants venus d'Afrique et d'Asie) ce livre souligne combien le discours sur la séparation masque d'autres constructions et pratiques des espaces israélo-palestiniens.
La politique de séparation israélienne mise en œuvre depuis les années 1990 n'a pas coupé les relations entre Israéliens et Palestiniens, elle les a profondément transformées. Partant de ces interactions et des espaces qu'elles structurent, ce livre propose d'apporter une compréhension plus nuancée du fonctionnement du régime d'occupation et des frontières entre Israël, la Cisjordanie et la bande de Gaza. En outre, en proposant un détour par les expériences d'autres populations (Palestiniens du Sud Liban, Libanais de Galilée, migrants venus d'Afrique et d'Asie) ce livre souligne combien le discours sur la séparation masque d'autres constructions et pratiques des espaces israélo-palestiniens.
Le mur construit par Israël autour de la Cisjordanie n'a pas instauré de séparation territoriale entre Israéliens et Palestiniens. Inachevé, son tracé est aussi brouillé par le déploiement d'autres dispositifs de contrôle ( check points , routes de contournement, colonies israéliennes, etc.). À partir d'une étude ethnographique, cet article étudie les conditions qui, dans ce contexte, ont pourtant conduit une grande partie des Israéliens à intérioriser l'idée d'une séparation achevée avec les Palestiniens. politique étrangère
This research focuses on the conditions of emergence of ideological and individualistic patterns of electoral participation among the Negev Bedouins at the end of the 1990's. It evaluates the significance of these new patterns of electoral participation for the readjustments of power relations--both among the Bedouin and between them and the dominant Israeli society. The analysis is based on ethnographic data collected during the municipal and the Israeli parliamentary campaigns that took place in the Bedouin town of Rahat in 1998 and 1999. The object of study and methodology were chosen for two reasons. First, despite their sentiment of political, economic and social marginality, and despite the enduring forms of domination and solidarity, the Bedouin of the Negev invest more and more the electoral process without using it solely as a means of social and economic mobility for individuals or limited groups. Second, electoral campaigns constitute a place and a time of intense competition between different modes of representation and practice of power coming from the dominant Israeli society on the one hand and the local Bedouin society on the other hand.The thesis is divided into three parts. The first part is a historic reconstitution of the relationships between the Bedouin, and successive States in the region in order to provide a better understanding of the context in which Bedouin approach the electoral process at the end of the 1990's. The first chapter is dedicated to the social, economic and political upheavals in which the Bedouin were involved from the end of the 19th century. It focuses on the changing modes of social, economic and political integration of what is commonly referred to as the "tribal organization," but which, I show, is in fact prompted by the successive frames imposed by the States who dominated the region. The second chapter deals more specifically with the pattern of juridical and political integration of the Bedouin in the State of Israel during the last fifty years as compared with ...
This research focuses on the conditions of emergence of ideological and individualistic patterns of electoral participation among the Negev Bedouins at the end of the 1990's. It evaluates the significance of these new patterns of electoral participation for the readjustments of power relations--both among the Bedouin and between them and the dominant Israeli society. The analysis is based on ethnographic data collected during the municipal and the Israeli parliamentary campaigns that took place in the Bedouin town of Rahat in 1998 and 1999. The object of study and methodology were chosen for two reasons. First, despite their sentiment of political, economic and social marginality, and despite the enduring forms of domination and solidarity, the Bedouin of the Negev invest more and more the electoral process without using it solely as a means of social and economic mobility for individuals or limited groups. Second, electoral campaigns constitute a place and a time of intense competition between different modes of representation and practice of power coming from the dominant Israeli society on the one hand and the local Bedouin society on the other hand.The thesis is divided into three parts. The first part is a historic reconstitution of the relationships between the Bedouin, and successive States in the region in order to provide a better understanding of the context in which Bedouin approach the electoral process at the end of the 1990's. The first chapter is dedicated to the social, economic and political upheavals in which the Bedouin were involved from the end of the 19th century. It focuses on the changing modes of social, economic and political integration of what is commonly referred to as the "tribal organization," but which, I show, is in fact prompted by the successive frames imposed by the States who dominated the region. The second chapter deals more specifically with the pattern of juridical and political integration of the Bedouin in the State of Israel during the last fifty years as compared with ...
International audience ; Les enjeux sociaux, politiques, culturels et économiques que recèlent les outils numériques sont le plus souvent analysés à partir des réalités des jeunes adultes urbains les plus instruits et aisés d'Amérique du Nord ou d'Europe occidentale. L'appel à proposi- tions pour ce numéro du Journal des anthropologues s'est inscrit à rebours de ce prisme. Nous voulions inviter à décentrer la perspec- tive en interrogeant les défis dont sont porteurs ces instruments issus du numérique depuis les « marges ». Il s'agissait d'abord d'étudier les dimensions que revêt le numérique en dehors des contextes nord-américains et européens, de cerner celles-ci dans des espaces construits comme étant à la marge du monde. Quelles formes diverses prend, dans ces espaces, l'économie liée au numérique, qu'elle se diffuse au travers des circuits formels ou informels ? Comment les individus s'y approprient-ils la variété des produits provenant de cette économie ? L'objectif était également de saisir la manière dont, tant à la « marge » qu'au « centre » du système global, des acteurs minorisés mobilisent les outils du numérique à des fins d'intervention sociale, politique, culturelle ou économique, tout en se montrant toutefois attentifs à saisir les limites de cette mobilisation. Le terme de marge a été préféré à celui de périphérie. Ce der- nier, comme le notent Pierre-Amiel Giraud et Sara Schoonmaker dans leur article, a contre lui d'impliquer « un espace dominé par un centre ». L'intérêt de la notion de marge est au contraire d'induire une plus grande complexité dans les rapports qu'elle entretient avec le centre. De fait, cette notion renvoie tant à des « espaces relé- gués », soumis avec force à l'influence du centre, qu'à des « espaces relativement autonomes », d'expérimentation ou « d'avant-garde », qui échappent, pour partie, à l'emprise du centre. Il s'agissait dès lors, pour ce numéro du Journal des anthropologues, d'offrir un cadre largement ouvert, permettant de rendre compte des usages contradictoires du numérique dans ces marges : tour à tour agent de domination et de contrôle, mais aussi instrument employé pour échapper à ceux-ci.En abordant le numérique depuis les marges, les articles pu- bliés ici, par des anthropologues, des sociologues, des spécialistes des sciences de l'information et de la communication ou des géo- graphes, offrent sur ce phénomène un regard transdisciplinaire à bien des titres inédit, dont nous proposons dans cette introduction de mettre en relief les principaux apports.
International audience ; Les enjeux sociaux, politiques, culturels et économiques que recèlent les outils numériques sont le plus souvent analysés à partir des réalités des jeunes adultes urbains les plus instruits et aisés d'Amérique du Nord ou d'Europe occidentale. L'appel à proposi- tions pour ce numéro du Journal des anthropologues s'est inscrit à rebours de ce prisme. Nous voulions inviter à décentrer la perspec- tive en interrogeant les défis dont sont porteurs ces instruments issus du numérique depuis les « marges ». Il s'agissait d'abord d'étudier les dimensions que revêt le numérique en dehors des contextes nord-américains et européens, de cerner celles-ci dans des espaces construits comme étant à la marge du monde. Quelles formes diverses prend, dans ces espaces, l'économie liée au numérique, qu'elle se diffuse au travers des circuits formels ou informels ? Comment les individus s'y approprient-ils la variété des produits provenant de cette économie ? L'objectif était également de saisir la manière dont, tant à la « marge » qu'au « centre » du système global, des acteurs minorisés mobilisent les outils du numérique à des fins d'intervention sociale, politique, culturelle ou économique, tout en se montrant toutefois attentifs à saisir les limites de cette mobilisation. Le terme de marge a été préféré à celui de périphérie. Ce der- nier, comme le notent Pierre-Amiel Giraud et Sara Schoonmaker dans leur article, a contre lui d'impliquer « un espace dominé par un centre ». L'intérêt de la notion de marge est au contraire d'induire une plus grande complexité dans les rapports qu'elle entretient avec le centre. De fait, cette notion renvoie tant à des « espaces relé- gués », soumis avec force à l'influence du centre, qu'à des « espaces relativement autonomes », d'expérimentation ou « d'avant-garde », qui échappent, pour partie, à l'emprise du centre. Il s'agissait dès lors, pour ce numéro du Journal des anthropologues, d'offrir un cadre largement ...
International audience ; Les enjeux sociaux, politiques, culturels et économiques que recèlent les outils numériques sont le plus souvent analysés à partir des réalités des jeunes adultes urbains les plus instruits et aisés d'Amérique du Nord ou d'Europe occidentale. L'appel à proposi- tions pour ce numéro du Journal des anthropologues s'est inscrit à rebours de ce prisme. Nous voulions inviter à décentrer la perspec- tive en interrogeant les défis dont sont porteurs ces instruments issus du numérique depuis les « marges ». Il s'agissait d'abord d'étudier les dimensions que revêt le numérique en dehors des contextes nord-américains et européens, de cerner celles-ci dans des espaces construits comme étant à la marge du monde. Quelles formes diverses prend, dans ces espaces, l'économie liée au numérique, qu'elle se diffuse au travers des circuits formels ou informels ? Comment les individus s'y approprient-ils la variété des produits provenant de cette économie ? L'objectif était également de saisir la manière dont, tant à la « marge » qu'au « centre » du système global, des acteurs minorisés mobilisent les outils du numérique à des fins d'intervention sociale, politique, culturelle ou économique, tout en se montrant toutefois attentifs à saisir les limites de cette mobilisation. Le terme de marge a été préféré à celui de périphérie. Ce der- nier, comme le notent Pierre-Amiel Giraud et Sara Schoonmaker dans leur article, a contre lui d'impliquer « un espace dominé par un centre ». L'intérêt de la notion de marge est au contraire d'induire une plus grande complexité dans les rapports qu'elle entretient avec le centre. De fait, cette notion renvoie tant à des « espaces relé- gués », soumis avec force à l'influence du centre, qu'à des « espaces relativement autonomes », d'expérimentation ou « d'avant-garde », qui échappent, pour partie, à l'emprise du centre. Il s'agissait dès lors, pour ce numéro du Journal des anthropologues, d'offrir un cadre largement ouvert, permettant de rendre compte des usages contradictoires du numérique dans ces marges : tour à tour agent de domination et de contrôle, mais aussi instrument employé pour échapper à ceux-ci.En abordant le numérique depuis les marges, les articles pu- bliés ici, par des anthropologues, des sociologues, des spécialistes des sciences de l'information et de la communication ou des géo- graphes, offrent sur ce phénomène un regard transdisciplinaire à bien des titres inédit, dont nous proposons dans cette introduction de mettre en relief les principaux apports.
International audience ; Les enjeux sociaux, politiques, culturels et économiques que recèlent les outils numériques sont le plus souvent analysés à partir des réalités des jeunes adultes urbains les plus instruits et aisés d'Amérique du Nord ou d'Europe occidentale. L'appel à proposi- tions pour ce numéro du Journal des anthropologues s'est inscrit à rebours de ce prisme. Nous voulions inviter à décentrer la perspec- tive en interrogeant les défis dont sont porteurs ces instruments issus du numérique depuis les « marges ». Il s'agissait d'abord d'étudier les dimensions que revêt le numérique en dehors des contextes nord-américains et européens, de cerner celles-ci dans des espaces construits comme étant à la marge du monde. Quelles formes diverses prend, dans ces espaces, l'économie liée au numérique, qu'elle se diffuse au travers des circuits formels ou informels ? Comment les individus s'y approprient-ils la variété des produits provenant de cette économie ? L'objectif était également de saisir la manière dont, tant à la « marge » qu'au « centre » du système global, des acteurs minorisés mobilisent les outils du numérique à des fins d'intervention sociale, politique, culturelle ou économique, tout en se montrant toutefois attentifs à saisir les limites de cette mobilisation. Le terme de marge a été préféré à celui de périphérie. Ce der- nier, comme le notent Pierre-Amiel Giraud et Sara Schoonmaker dans leur article, a contre lui d'impliquer « un espace dominé par un centre ». L'intérêt de la notion de marge est au contraire d'induire une plus grande complexité dans les rapports qu'elle entretient avec le centre. De fait, cette notion renvoie tant à des « espaces relé- gués », soumis avec force à l'influence du centre, qu'à des « espaces relativement autonomes », d'expérimentation ou « d'avant-garde », qui échappent, pour partie, à l'emprise du centre. Il s'agissait dès lors, pour ce numéro du Journal des anthropologues, d'offrir un cadre largement ...