Structure sociale, famille, chrétienté à Byzance: IVe-XIe siècle
In: Collected studies series CS134
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In: Collected studies series CS134
In: Annales: histoire, sciences sociales, Band 55, Heft 4, S. 871-878
ISSN: 1953-8146
Le dernier livre de Gilbert Dagron, place sous le doublé vocable du Marc Bloch des Rois thaumaturges et d'Ernst Kantorowicz, met en ceuvre ensemble et l'un par l'autre deux thèmes qui ont déjà inspiré son travail: l'inépuisable figure de l'empereur romain christianisé depuis Constantin et l'empreinte de l'Ancien Testament dans la culture de Byzance, qui pousse évidemment à considérer la place des Juifs de chair et de sang dans 1'Empire. On rappellera son mémoire de 1967 qui dessinait face à face, dans l'Orient impérial du ive siècle, Constantin et la romanité, Mien et l'hellénisme ; puis le livre classique de 1974 sur la fondation de Constantinople et la christianisation de la Nouvelle Rome et de son empereur. Dix ans plus tard, G. Dagron revenait à la Ville par les chemins de l'imaginaire, en intérpretant un ensemble de récits anonymes des vme-xe siecles relatifs à ses monuments, que 1'érudition positiviste avait publiés mais tenus en suspicion.
In: Annales: histoire, sciences sociales, Band 49, Heft 2, S. 459-469
ISSN: 1953-8146
Byzance et la croisade occupent une place négative dans l'histoire l'une de l'autre, telle qu'on l'écrit à partir des sources latines et du traitement réservé à la première croisade par Anne Comnène (morte vers 1153) dans l'histoire du règne de son père Alexis Ier (1081-1118). Il est admis sans plus que, entre le coup d'envoi de 1096 et le tournant décisif de 1204, Byzance n'a témoigné d'autre intérêt à ce grand élan conquérant que l'effort de le tenir à l'écart de son propre territoire, ou de l'utiliser à ses propres fins, puisqu'ellemême menait dans le même temps ses propres guerres d'Orient, et bientôt sa propre reconquête. Ni les historiens de l'essor occidental ni ceux de l'Empire grec ne semblent portés à s'interroger sur les ressorts profonds de l'abstention byzantine, ni même tentés d'en corriger l'analyse traditionnelle par une relecture des sources grecques du XIIe siècle. Au-delà des faits diplomatiques et militaires, qui sont connus, il convient pourtant de considérer les valeurs que la Terre sainte de Palestine pouvait revêtir alors à Constantinople.
In: Annales: histoire, sciences sociales, Band 43, Heft 1, S. 221-222
ISSN: 1953-8146
In: Annales: histoire, sciences sociales, Band 40, Heft 2, S. 428-428
ISSN: 1953-8146
In: Annales: histoire, sciences sociales, Band 37, Heft 5-6, S. 1004-1013
ISSN: 1953-8146
Qui veut apprendre à connaître Arnaldo Momigliano doit s'engager dans le dédale délectable des Contributi alla storia degli studi classici, publiés depuis 1955, devenus depuis 1966 Contributi alla storia degli studi classici e del mondo antico, et dont le plus récent a paru en 1980 '. Momigliano y rassemble périodiquement un choix thématique d'articles, comptes rendus et préfaces déjà publiés ailleurs, avec parfois des textes demeurés inédits, sans se contraindre à suivre le fil chronologique de sa propre production. Chaque page se présente ainsi à la fois à sa date originale, et dans le contexte et le moment où il a décidé de la faire paraître à nouveau. Il est demeuré cependant fidèle, comme tout historien, à des interrogations initiales, et profondément personnelles : dans son cas, la situation de l'historien et celle du judaïsme dans le monde contemporain, vues d'abord l'une et l'autre de Turin au milieu de la période fasciste, et appréhendées avec la pierre de touche de l'Antiquité classique, référence millénaire de la tradition culturelle occidentale. Les réponses qu'il s'est faites ont en revanche évolué avec sa propre histoire et celle de son temps.
In: Annales: histoire, sciences sociales, Band 35, Heft 5, S. 960-961
ISSN: 1953-8146
In: Annales: histoire, sciences sociales, Band 35, Heft 2, S. 277-278
ISSN: 1953-8146
In: Annales: histoire, sciences sociales, Band 35, Heft 2, S. 278-280
ISSN: 1953-8146
In: Annales: histoire, sciences sociales, Band 34, Heft 2, S. 264-278
ISSN: 1953-8146
Il n'est guère d'historien aujourd'hui qui n'ait eu à s'interroger sur la différenciation culturelle comme expression et comme élément constituant de la différenciation sociale. La question est inhérente à l'étude des sociétés complexes, les énoncés différents avant et après Gutenberg. Les termes en sont beaucoup moins clairs qu'il n'y paraît d'abord : culture même, qui a glissé ici du sens classique au sens anthropologique, et surtout populaire, redoutable d'ampleur et de séduction puisqu'il combine en dosages propres à chaque domaine historique, voire sans doute à chaque historien, d'une part la notion sociale d'un niveau inférieur dans ce que Georges Duby appelle l'échelle des pouvoirs et des fortunes, d'autre part la notion ethnique, ou du moins nationale, de longue durée d'une culture au sens large. En outre, le problème d'un système social et culturel donné n'est pas complètement posé si l'essai d'inventaire aux différents niveaux n'aboutit pas à l'examen de leurs rapports : il importe en effet à l'histoire culturelle, sociale et politique de voir dans quel sens, jusqu'où, par quels moyens de communication, avec quelle efficacité thèmes et normes circulent et se diffusent à travers une société.
In: Annales: histoire, sciences sociales, Band 29, Heft 6, S. 1514-1516
ISSN: 1953-8146
In: Annales: histoire, sciences sociales, Band 28, Heft 3, S. 624-627
ISSN: 1953-8146
In: Annales de démographie historique: ADH, Band 1973, Heft 1, S. 85-93
ISSN: 1776-2774
In: Annales: histoire, sciences sociales, Band 24, Heft 6, S. 1353-1369
ISSN: 1953-8146
Le déclin démographique de l'Antiquité tardive a été longtemps une doctrine d'école, fondée sur des situations occidentales ou balkaniques, et surtout colorée par la conception pessimiste de l'Untergang, mais elle laisse subsister, à partir du IVe siècle, trop de faits inexpliqués ou discordants pour n'avoir pas subi depuis quelque temps les attaques sévères d'historiens de l'Occident ou de l'Orient, où les situations, les problèmes et la chronologie sont d'ailleurs différents. C'est l'Orient byzantin qui fait l'objet du présent essai, c'est-à-dire les régions délimitées par la mer à l'ouest, la frontière impériale à l'est, la Thrace au nord, et le désert qui réunit au sud l'Egypte à la Palestine.
In: Annales: histoire, sciences sociales, Band 24, Heft 5, S. 1161-1161
ISSN: 1953-8146
G. D. explique le rapport linguistique entre le latin et le grec en Orient comme le signe d'un rapport plus profond entre culture et pouvoir, dont le renversement accompagne les débuts de l'Empire de Byzance. L'Empire de Rome, capitale italienne de provinces hellénophones, c'était en effet selon lui, un pouvoir universel d'expression latine, soutenu par une culture universelle d'expression grecque.