L'émotion est ce qui nous relie: essai sur la société des émotions
In: Éthique économique
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In: Éthique économique
In: Care studies
La 4e de couv. indique : "Le point de vue donné par l'éthique du care a de quoi surprendre les économistes pour qui le monde se caractérise par une très forte rationalité dans laquelle chaque individu tend vers son seul intérêt personnel. Depuis une vingtaine d'années cependant, de nombreux économistes contemporains ont redécouvert, sous la houlette de l'«économie du comportement», les vertus de l'altruisme, du soutien mutuel, de la coopération, de la confiance et de la sensibilité, ouvrant ainsi la voie à une économie plus humaine. Dans ce livre, c'est cette autre direction que nous nous proposons de suivre, à la recherche d'une économie humaniste, affective et personnelle. L'économie moderne du comportement peut-elle réellement promouvoir une conception plus active de la politique économique dans laquelle «sollicitude» et «souci d'autrui» seraient un moteur ?"
In: Les Etudes sociales, Band 179, Heft 1, S. 329-335
ISSN: 2428-3509
In: Les Etudes sociales, Band 177, Heft 1, S. 251-255
ISSN: 2428-3509
In: Les Etudes sociales, Band 176, Heft 2, S. 71-93
ISSN: 2428-3509
Cet article met en lumière le travail singulier de Clémence Royer, femme de sciences et figure de l'émancipation des femmes économistes. Son parcours et son œuvre posent la question du rapport à l'autodidaxie de l'autrice et rend compte des difficultés qu'elle a rencontrées dans sa trajectoire intellectuelle. La portée scientifique de son œuvre, et en particulier son apport en économie – via notamment la publication de la Théorie de l'impôt en 1862 –, annonce l'émergence de thèmes (équité de l'impôt, place de l'instruction, travail des femmes) qui seront développés de façon innovante par des femmes économistes à la fin du xx e siècle, en particulier au sein du courant de l'économie féministe.
In: Les Etudes sociales, Band 176, Heft 2, S. 283-285
ISSN: 2428-3509
In: Les Etudes sociales, Band 175, Heft 1, S. 308-309
ISSN: 2428-3509
In: Les Etudes sociales, Band 175, Heft 1, S. 324-328
ISSN: 2428-3509
In: Revue d'économie politique, Band 132, Heft 2, S. 181-215
ISSN: 2105-2883
Depuis la revue séminale d'Elster [1998], une abondante littérature a révélé l'intérêt croissant des économistes autour de la question des émotions. L'introduction de l'émotion dans l'analyse économique a été effectuée essentiellement à partir d'une conception psychologique et neurologique de l'émotion. Développer une économie des émotions plus riche et plus complète rend nécessaire de puiser également dans d'autres approches de l'émotion issues notamment de la sociologie, de l'anthropologie, de l'histoire ou de la philosophie. L'objectif de cet article est de contribuer à enrichir les travaux des économistes dans ce domaine en proposant un état de l'art pluridisciplinaire synthétique des connaissances issues de la théorie des émotions. Il s'agit tout d'abord d'identifier les grandes étapes de construction de cette théorie et d'en extraire les propriétés essentielles des émotions. Il s'agit ensuite d'illustrer comment ces connaissances ont été mobilisées dans l'analyse économique en tenant compte de la diversité des approches caractéristique de la discipline.
In: Lien social et politiques: revue internationale et interdisciplinaire de sciences humaines consacrée aux thèmes du lien social, de la sociabilité, des problèmes sociaux et des politiques publiques, Heft 86, S. 191-205
ISSN: 1703-9665
Le philosophe américain John Dewey a élaboré une théorie des émotions spécifique qui permet d'aborder de façon renouvelée la question de la transformation sociale. La théorie de Dewey est précieuse, car elle constitue un outil appréciable d'unification des théories modernes des émotions : foncièrement non dualiste, elle pose que l'émotion est ce qui nous relie à autrui ou à notre environnement. Loin d'être un phénomène purement intérieur, l'émergence d'une émotion dépend de notre humeur, de notre histoire personnelle, du contexte social et culturel dans lequel nous vivons. La théorie propose ainsi une analyse dynamique qui prend en compte l'histoire de la relation. L'émotion a en particulier un pouvoir de transformation sociale qui s'exerce à l'échelle de l'individu, mais aussi sur le plan collectif. Les institutions, les habitudes, les règles de vie ne sont donc pas figées et évoluent elles-mêmes avec les émotions qu'elles génèrent.
Dans cette analyse, l'émotion est ce qui signale et guide le changement d'habitude. Or, il peut arriver aussi qu'une routine ou une habitude émotionnelle nous fige dans une posture qui empêche toute transformation. L'approche de Dewey nous interroge en conséquence sur la façon dont l'articulation entre les habitudes et les émotions individuelles conduit à une transformation sociale durable et pérenne. Cela dépend-il de la « qualité » de l'émotion ? Le pouvoir des émotions est-il celui d'une émotion « ordinaire » ? Ce pouvoir est-il limité ?
In: Les Etudes sociales, Band 171-172, Heft 1, S. 147-167
ISSN: 2428-3509
L'éducation de l'économiste John Stuart Mill est sans aucun doute l'une des expériences les plus inhabituelles qui aient été orchestrées par un tuteur ou un père au cours de l'histoire humaine. Conçue et planifiée par son père, James Mill, ainsi que par son plus fidèle ami, le philosophe Jeremy Bentham, l'éducation du jeune Mill a pour dessein d'en faire un défenseur actif de la philosophie utilitariste. La vie de John Stuart Mill illustre cependant de façon remarquable comment la transmission d'une forme éducative – mais également la prise de distance vis-à-vis de cette forme – construit autant qu'elle modifie une démarche scientifique en même temps qu'elle bouleverse la trajectoire d'une vie. Dans cet article, nous recherchons, au travers et au-delà du témoignage délivré par l'auteur dans ses Mémoires , les traces des contraintes drastiques de l'éducation qu'il reçoit ainsi que celles de sa transformation à la suite de la crise existentielle qu'il connaît à la sortie de son adolescence. Nous montrons en particulier comment le recouvrement de sa sensibilité a infléchi la pensée scientifique de John Stuart Mill – et notamment la portée de l'utilitarisme (qu'il conserve tout en l'amendant) – ainsi que le cours de sa vie affective (sa rencontre avec Harriet Taylor).
In: Nouvelles perspectives en sciences sociales: revue internationale de systémique complexe et d'études relationnelles, Band 14, Heft 1, S. 43-83
ISSN: 1918-7475
Dans cet article, nous analysons comment la science économique standard, discipline qui a intégré tardivement le domaine de l'affectivité, se confronte aujourd'hui à ce que les historiens des émotions ont appelé le « tournant émotionnel ». Nous prenons appui sur la théorie des émotions en mettant en avant une conception relationnelle de l'affect. La prise en compte de cette dimension relationnelle peut-elle modifier le cadre rationnel caractéristique de l'analyse économique traditionnelle? A partir des travaux sur la coopération de Frans van Winden (2015) et de ses collègues, nous montrons que le tissage de liens affectifs entre individus transforme le problème du « passager clandestin » posé dans les dilemmes sociaux. Ceci ouvre une discussion fondamentale sur la place de l'émotion dans la construction de l'attitude coopérative dans une dynamique spatiale et temporelle.
In April 2018, a historic meeting took place between the North Korean leader, Kim Jong-Un, and the president of South Korean Moon Jae-In, starting with a highly symbolic handshake in the demilitarized zone separating their two countries. This came as a cooperative move that helped greatly to pave the way to the ground-breaking US-North Korea summit in June 2018 (as studied by Mark Young in his chapter "Playing Red and Playing Blue : The Run up to the Trump/Kim Singapore Summit" in this volume) and later in February 2019. As the whole world still watches two countries that are theoretically still at war and wonders if the two Koreas will be able to sign a peace treaty (only an armistice was signed on July 27, 1953, at the end of the conflict that began in 1950), I will review, following Jonathan Mercer's analysis (2013), the unexplored affective reasons why military conflict took place between these countries.
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