Ce travail a été élaboré pour la réunion du Comité d'accompagnement doctoral du 8 septembre 2020, comme appui à la présentation de l'état d'avancement de la recherche de l'intéressé. Il présente succintement le récent travail d'intégration de cette recherche sur le pouvoir en 'political ecology' (interactions société-environnement) au sein de l'ontologie, de l'épistémologie et de la méthodologie du réalisme critique -qui lui assure une cohérence interne solide. Ce document expose également les premiers résultats du codage et de l'analyse de données sur base, notamment, des théories de l'accès aux ressources naturelles (Ribot & Peluso) et de la justice environnementale (Schlosberg). ; Nihil ; info:eu-repo/semantics/nonPublished
Epreuve intermédiaire présentée par le doctorant après réalisation de son travail de terrain (Sep-Dec 2018). Le document reprend successivement la stratégie de recherche proposée (théorisation du pouvoir via une double analyse de discours), la proposition de méthode de récolte de données via les discours politiques (non encore réalisée à ce moment), la méthode et les résultats de la récolte de données via les entretiens réalisés lors du travail de terrain de Sep à Dec 2018 à Marmato (Colombie), la méthodologie proposée pour l'analyse des entretiens (analyse critique de discours et de récits), ainsi qu'une proposition de grille d'analyse et de codage. ; info:eu-repo/semantics/nonPublished
Comment se comportent les frontières de la science politique dans le domaine de l'environnement, des politiques publiques environnementales, et plus spécialement de la "political ecology" ?Celle-ci et la recherche y relative ont-elles réussi à mobiliser, intégrer ou même renforcer la dimension politique au sein de l'interdisciplinarité de ce cadre conceptuel? Quelles sont les limites, les frontières de notre science politique face à cette étude des différentes réalités et perceptions de phénomènes écologiques et sociaux en interaction ?Le but du présent article est d'examiner l'implication de la science politique en son pan d'étude de la dimension discursive du pouvoir, via l'analyse du discours, dans les interactions sociétés-environnement couvertes par la "political ecology". Pour cela, nous partons de deux ouvrages sur l'analyse du discours (en sciences sociales, et en environnement) publiés en 2005 et 2006, et de deux manuels de "political ecology" publiés en 2015. Ce article été produit par l'auteur dans le cadre d'un séminaire doctoral de théorie, méthodologie et recherche en science politique. ; info:eu-repo/semantics/nonPublished
El 2 de octubre de 2017 tuvo lugar un encuentro en el grupo de investigación "Recursos Estratégicos, Región, y Dinámicas Socioambientales"(RERDSA) del Instituto de Estudios Regionales (INER) de la Universidad de Antioquia (UdeA), Medellín, Colombia, cuyo tema era la "political ecology" anglosajona. Expusó el doctorando en ciencias políticas y sociales Thierry Pignolet, como contribución a su trabajo de tesis durante su 2do año de doctorado (bajo doble tutela) en Colombia. ; info:eu-repo/semantics/nonPublished
Pour les personnes "amoureuses de la nature", mais néanmoins soucieuses d'une conservation "rationnelle" de cette nature en aires protégées, la décision du gouvernement bolivien, en mai 2015, d'ouvrir ses parcs nationaux, aires de gestion intégrée et autres réservoirs de la biosphère à l'exploration et à l'exploitation des hydrocarbures, fut considérée comme une régression face aux efforts de conservation consentis jusque là pour protéger les 15% du territoire abritant une des plus grandes biodiversités au monde. L'État plurinational de Bolivie présente depuis plusieurs années, au niveau international, un discours engagé sur les droits de la "Terre-Mère", et a d'ailleurs élaboré à cet égard, en 2009, une Constitution modèle de protection de la "Terre-Mère" -mais également de défense des droits des peuples autochtones. Au niveau national, des politiques de conservation ont été mises en œuvre pour assurer la protection d'une biodiversité unique au monde, au sein de 22 aires protégées. Mais un autre discours suit également son chemin, celui du développement. Et, dans un pays au long passé exportateur de matières premières comme la Bolivie, il semble que la voie d'un renouveau développementiste soit contrainte de s'appuyer, pour répondre à la demande croissante de l'économie mondiale, sur un sol qui se dérobe de plus en plus -duquel on extrait toujours plus, depuis une décennie. L'extractivisme, véritable cancer de la Terre, ronge petit à petit les entrailles de la Bolivie -de son environnement, de son peuple. L'économie prime enfin sur toute idéologie. Comment en est-on arrivé là? Quels sont les représentations, les discours qui justifient cette évolution ?Quels en sont les impacts socio-environnementaux? Cette évolution est-elle inéluctable? Voilà autant de questions auxquelles nous essayons de répondre dans le présent travail. Pour cette approche politique de la conservation en Bolivie confrontée à l'expansion de la frontière hydrocarburifère, nous mobilisons, comme théorie principale, la political ecology. Nous ...
Revue critique de l'ouvrage de ABÉLÈS Marc (dir.), Des anthropologues à l'OMC. Scènes de la gouvernance mondiale, réalisée dans le cadre du cours de M2 Relations internationales "Problèmes actuels de politique internationale", ULB, année académique 2014-2015. ; 19/20 ; info:eu-repo/semantics/published
This work, as part of the M2 International Relations course "Evaluation of European Public Policies" (2014-2015), carries out an impact assessment of the EU policy framework for climate and energy in the period from 2020 up to 2030. ; 14,5/20 ; info:eu-repo/semantics/published
Dans un petit pays d'Amérique latine exportateur de pétrole, l'Équateur, était lancée en 2007 l'Initiative (environnementale) Yasuní-ITT, projet qui consistait à laisser sous terre le quart des réserves de pétrole du pays en échange d'un compensation financière de la communauté internationale. Ce projet emblématique, élaboré sur base d'une nouvelle Constitution unique au monde consacrant les droits de la nature et des peuples indigènes, a cependant été abandonné le 15 août 2013. Outre le (néo-)extractivisme de ce pays, un autre phénomène est à remarquer depuis l'année 2009 :l'Équateur, qui n'a plus accès au marché des dettes souveraines depuis la restructuration de sa dette en 2008-2009, a sollicité un nombre croissants de prêts auprès de la Chine -dont une des particularités est justement leur garantie consistant en une vente de pétrole anticipée au profit du prêteur. L'extraction/exportation de pétrole est donc pour l'Équateur un moyen de s'insérer au sein d'une économie de marché mondialisée, de s'assurer les revenus nécessaires à la mise en œuvre des importantes politiques socio-économiques de son gouvernement progressiste -mais également de payer des dettes de plus en plus nombreuses vis-à-vis de la Chine. Nous décelons là une « liaison dangereuse », et nous nous demandons si ce pays n'est pas en train de perdre certains pans de sa souveraineté face aux marchés mondiaux de la production et de la finance. Dans le cas de ce travail, nous soupçonnons premièrement que ceux-ci sont à l'origine d'une perte de capacité de l'État équatorien de respect des droits de la nature et des peuples indigènes inscrits dans la Constitution ;deuxièmement qu'ils sont également source d'une perte de contrôle de la dette publique externe de l'État ;troisièmement, enfin, que cette insertion de l'Équateur dans l'économie mondialisée est la cause d'un phénomène de financiarisation croissante des ressources naturelles.Pour étudier une telle situation où s'entremêlent politique et économie internationales, nous avons choisi de ...
Travail réalisé dans le cadre du cours de M2 Relations internationales "Politiques publiques internationales", année académique 2014-2015, sur l'élaboration d'une problématique de recherche sur les politiques de l'Union européenne en matière de lutte contre l'Ebola en Afrique de l'Ouest. ; 18/20 ; info:eu-repo/semantics/published
Le présent travail est un état de l'art sur l'initiative (environnementale) Yasuní-ITT, lancé par l'État équatorien en 2007 et abandonné le 15 août 2013. Par ce projet, ce pays exportateur de pétrole proposait de laisser le quart de ses réserves de pétrole sous terre en échange d'unecompensation financière de la communauté internationale. Il était donc légitime, devant l'abandon d'un tel projet, de se poser des questions. Par une revue de la littérature scientifique à ce sujet, nous tentons de parcourir les méandres de l'action publique nationale et internationale au sujet de l'initiative Yasuní-ITT. Après l'énoncé de notre cadre théorique, nous avons d'abord recherché comment la littérature expliquait la mise à l'agenda politique de cette initiative -notamment par une approche sur les trames discursives sous-tendant la mise à l'agenda politique. Nous observerons ensuite comment la Constitution équatorienne de 2008 et le Plan national pour le Bien-Vivre 2009-2013 suivront cette mise à l'agenda et constitueront des instruments politiques puissants, originaux et porteurs de cette initiative. Nous nous pencherons ensuite sur le contexte politique interne, de 2006 à 2013 :nous y découvrirons l'existence de fortes tensions, de contradictions, de positions contrastées -autant dans le paysage institutionnel qu'au niveau de l'extractivisme pétrolier. Pendant ce temps,l'initiative Yasuní-ITT évolue dans l'arène internationale :le principe de compensation financière internationale inhérent à cette initiative exigeait que nous allions observer le processus par lequel le gouvernement équatorien tentait de faire financer le projet. Là encore, mais cette fois au niveau international, la littérature y relative nous montrera des contradictions fondamentales -qui pouvaient déjà laisser entrevoir, dès le départ, l'échec del'initiative. Nous tenterons de mieux comprendre le processus d'élaboration de l'instrument international, le Fonds Yasuní, par la lecture de recherches mobilisant une approche par les instruments et le ...
Nous proposons de nous pencher, avec le présent travail, sur la politique étrangère de la France à l'occasion de l'intervention militaire en Libye en 2011- en y analysant plus spécifiquement l'évolution de deux variables, les Procédures Opérationnelles Permanentes (POP) d'une part, et la cohérence cognitive d'autre part. Il est donc utile de replacer d'abord cet examen dans son contexte de politique étrangère sous la présidence de Sarkozy, et plus spécialement en ce qui concerne les pays méditerranéens. Nous rentrerons ensuite dans le vif du sujet, dans le fil des événements directement relatifs à l'intervention militaire de la France en Libye 2011. ; 11,5/12 ; info:eu-repo/semantics/nonPublished