Cet article décrit les transformations qui affectent la sociologie et les formations en sciences humaines et sociales depuis les années 2000. Le prisme disciplinaire retenu fait émerger des polarisations fortes sur la base de l'évolution des flux de production de titres et des types de diplômes développés par les filières. On est ainsi conduit à classer les disciplines en sciences humaines et sociales en trois catégories : les disciplines académiques, les disciplines académiques en voie de technicisation et les disciplines techniques. Le travail statistique met en évidence l'attractivité des disciplines techniques. Elle tient à la supposée employabilité qu'elles conféreraient aux étudiants. On montre également que la sensibilité des sciences humaines et sociales à cette influence dépend de déterminismes sociaux persistant dans leurs différences d'orientation et de fonction.
Avec les années 1990 de nouveaux modes de production ont vu le jour dans le secteur informatique. L'émergence de grands groupes transnationaux européens, américains, indiens et chinois, l'évolution des technologies Internet ainsi que la standardisation des produits rendent possible, désormais, la production de services informatiques à distance. Un projet international peut être réalisé à partir de n'importe quel ordinateur dans le monde. Il n'estdonc plus besoin d'une délocalisation formelle comme dans l'automobile ou le textile par exemple. Le développement d'une nouvelle forme de travail à distance sur un même produit virtuel pose d'emblée la question de la division internationale du travail en informatique et de ses impacts sur le marché du travail en France. La croissance importante de l'emploi informatique, à deux chiffres depuis plus de vingt ans, est-elle amenée à s'épuiser au profit d'autresgrands centres régionaux et mondiaux qui disposent d'informaticiens à moindres coûts ? L'interrogation mérite d'autant plus d'être prise au sérieux que les politiques industrielles européennes et la Stratégie de Lisbonne font des services informatiques l'une des sources privilégiées du développement de l'emploi qualifié en Europe. Le secteur est également au coeur des discours économiques des pouvoirs publics français,qui y voient à la fois une industrie d'avenir et un modèle possible pour la gestion de l'emploi pour l'ensemble des salariés français. La France est en outre plutôt bien placée sur ce créneau productif à forte valeur ajoutée. Cap Gemini, leader européen de taille internationale, est une entreprise française. Ses effectifs atteignent près de 100 000 employés, répartisdans plus de trente pays à travers le monde. En France, on dénombrait en 2006 182000 emplois dans le secteur des SSII1. Selon le Panel France de l'Apec, les activités informatiques ont représenté 14 % des recrutements de cadres en 2008.Ce rapport de recherche rend compte d'une enquête qualitative, nationale et internationale, sur les formes ...
Avec les années 1990 de nouveaux modes de production ont vu le jour dans le secteur informatique. L'émergence de grands groupes transnationaux européens, américains, indiens et chinois, l'évolution des technologies Internet ainsi que la standardisation des produits rendent possible, désormais, la production de services informatiques à distance. Un projet international peut être réalisé à partir de n'importe quel ordinateur dans le monde. Il n'estdonc plus besoin d'une délocalisation formelle comme dans l'automobile ou le textile par exemple. Le développement d'une nouvelle forme de travail à distance sur un même produit virtuel pose d'emblée la question de la division internationale du travail en informatique et de ses impacts sur le marché du travail en France. La croissance importante de l'emploi informatique, à deux chiffres depuis plus de vingt ans, est-elle amenée à s'épuiser au profit d'autresgrands centres régionaux et mondiaux qui disposent d'informaticiens à moindres coûts ? L'interrogation mérite d'autant plus d'être prise au sérieux que les politiques industrielles européennes et la Stratégie de Lisbonne font des services informatiques l'une des sources privilégiées du développement de l'emploi qualifié en Europe. Le secteur est également au coeur des discours économiques des pouvoirs publics français,qui y voient à la fois une industrie d'avenir et un modèle possible pour la gestion de l'emploi pour l'ensemble des salariés français. La France est en outre plutôt bien placée sur ce créneau productif à forte valeur ajoutée. Cap Gemini, leader européen de taille internationale, est une entreprise française. Ses effectifs atteignent près de 100 000 employés, répartisdans plus de trente pays à travers le monde. En France, on dénombrait en 2006 182000 emplois dans le secteur des SSII1. Selon le Panel France de l'Apec, les activités informatiques ont représenté 14 % des recrutements de cadres en 2008.Ce rapport de recherche rend compte d'une enquête qualitative, nationale et internationale, sur les formes de redéploiement de l'emploi informatique mondial. Elle a été menée par une équipe du Lise (Laboratoire Interdisciplinaire pour la Sociologie Économique – CNRS/Cnam) entre 2006 et 2009. Les résultats proviennent de l'analyse sociologique et de l'étude croisée des témoignages de trois acteurs clefs : les pouvoirs publics et les experts européens etfrançais qui mesurent « l'off shore » dans le secteur, les dirigeants des grandes SSII européennes qui témoignent de leurs stratégies en matière de croissance et de ressources humaines et les salariés qui disent l'évolution des métiers et des conditions de travail en agence ou chez le client sur des projets souvent internationaux.
De quoi parle-t-on quand on évoque une « démocratie participative » ? À quoi s'agit-il de participer, au-delà des dispositifs classiques de la citoyenneté ? Souvent à une décision d'un type particulier, qui se distingue tant de la négociation que de la délibération. Le philosophe souligne ici l'importance de la dimension pratique qui échappe souvent aux éthiques de la discussion : la délibération doit déboucher pour le citoyen sur une action. S'il veut avoir son mot à dire, c'est pour être partie prenante d'une décision qui aura des conséquences pratiques pour lui.
Are there connections between the structures of political systems and types of scientific advice to policymak - ing? This volume unites case studies from the Netherlands, France, the European Union and the USA that provide an overview of different institutional arrangements, focusing on issues such as the independence and balance of advice. Common to all is the question which forms of advice can increase the rationality of policymaking without loss of political legitimacy.
From the Contents:
Mark B. Brown: Federal Advisory Committees in the United States Paul den Hoed and Anne-Greet Keizer: The Scientific Council for Government Policy David Demortain: Designing Regulatory Tools for Pharmaceutical and Food Safety in the European Union Laurent Geffroy, Odile Piriou and Bénédicte Zimmermann: Scientific Expertise in Policy-Making: The Case of Work Policy in France Willem Halffman: The Dutch ''Planning Bureaus''
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