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Francine Saillant, Identités et handicap. Circuits humanitaires et posthumanitaires, Paris, Karthala, 2007
In: Développement humain, handicap et changement social: Human development, disability, and social change, Band 18, Heft 1, S. 103-104
ISSN: 2562-6574
Le handicap, la guerre chimique et l'éducation : l'effet retard
In: Développement humain, handicap et changement social: Human development, disability, and social change, Band 18, Heft 1, S. 77-88
ISSN: 2562-6574
L'article envisage les répercussions des conflits généralement nommés « guerres chimiques ou
bactériologiques » sur les populations, en insistant sur les effets vrais ou supposés de ces conflits sur
les maladies ou déficiences qui peuvent éventuellement survenir. Les questions de l'alliance entre
science et cruauté et de la preuve scientifique mesurant les effets de ces conflits sont traitées sous
l'angle civilisationnel.
L'enfance au front soucieux Littérature israélienne et vision de l'enfance
International audience ; Si je fais ça, je meurs. Si je meurs, ma mère, elle me tue. A quoi sert la littérature ? questionne Antoine Compagnon 1. Son utilité se résumerait selon lui à cette injonction : « Deviens qui tu es ». La littérature n'a pas de savoir, elle n'a de monopole sur rien mais ses pouvoirs d'évocation demeurent intacts. N'ayant pas de savoir, elle ne sait donc pas l'enfance. Alors, à quoi bon la vouloir mieux comprendre par le recours à la littérature ? Le projet n'est pas condamné car si la littérature ne fait pas connaître les lois de l'enfance, au moins livre-t-elle sa jurisprudence 2. Voilà les limites : une intelligibilité partielle de l'enfance, vraisemblable à défaut d'être vraie. L'enfance vue depuis l'imagination souveraine d'auteurs tels que Aharon Appelfeld, Amos Oz, David Grossman, Meir Shalev, Mira Maguen, Benny Barbash passe la mesure. Elle mord sur le savoir commun de l'enfance car la littérature a ce pouvoir supérieur à tout autre de mêler invention et Histoire, subjectivité et vérité. Elle porte à penser l'enfance davantage qu'à la connaître vraiment. « On ne connoît point l'enfance, sur les fausses idées qu'on en a, plus on va, plus on s'égare » constate Jean-Jacques Rousseau 3. Restons-en là, donc. Mais pourquoi, ces limites posées, la littérature israélienne ? Est-elle autant qu'on le prétend arrimée à la Shoah et aux tumultes de ce petit pays ? Elle l'est encore pour longtemps et dans ces bornes-là, qu'elle domestique et excède peu à peu, elle est l'héritière de la tradition juive où l'enfance tient place et tête. Elle est enfin, comme le révèle son humour sage, portée à la vie. La popularité de la jeune littérature israélienne se mesure au nombre des traductions : en vingt langues, parfois davantage. Quel en est le signe ? Son succès au Salon du Livre de Paris il y a peu ne se tire pas de la seule diaspora, ni du conflit israélo-palestinien dont elle aurait, parce qu'israélienne, nécessairement quelque chose à dire. Il se tire aussi de sa valeur intrinsèque. Mieux, sa voix parle aux temps bousculés des sociétés où les tensions sans armes génèrent des inquiétudes sourdes : troubles sociaux, raidissements religieux, dissensions politiques et géopolitiques. Je fais l'hypothèse que nombre de lecteurs en attendent, depuis les pays pacifiés et démocratiques où ils se trouvent, la conjuration de leurs propres peurs. Là où le conflit est ouvert, il est latent ici. De l'enfance alors, il pourrait être question aussi. Notre époque rudoie-t-elle l'enfance, ou à l'inverse avons-nous fabriqué une sainte enfance que n'atteignent pas les tensions du moment ? Que nous livre la littérature israélienne d'une pensée sur l'enfance ? 1 Dans sa leçon inaugurale à la chaire de littérature au Collège de France 2 J'emprunte la formule à Alain Finkielkraut, Un coeur intelligent, Paris, Gallimard, 2010
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L'enfance au front soucieux Littérature israélienne et vision de l'enfance
International audience ; Si je fais ça, je meurs. Si je meurs, ma mère, elle me tue. A quoi sert la littérature ? questionne Antoine Compagnon 1. Son utilité se résumerait selon lui à cette injonction : « Deviens qui tu es ». La littérature n'a pas de savoir, elle n'a de monopole sur rien mais ses pouvoirs d'évocation demeurent intacts. N'ayant pas de savoir, elle ne sait donc pas l'enfance. Alors, à quoi bon la vouloir mieux comprendre par le recours à la littérature ? Le projet n'est pas condamné car si la littérature ne fait pas connaître les lois de l'enfance, au moins livre-t-elle sa jurisprudence 2. Voilà les limites : une intelligibilité partielle de l'enfance, vraisemblable à défaut d'être vraie. L'enfance vue depuis l'imagination souveraine d'auteurs tels que Aharon Appelfeld, Amos Oz, David Grossman, Meir Shalev, Mira Maguen, Benny Barbash passe la mesure. Elle mord sur le savoir commun de l'enfance car la littérature a ce pouvoir supérieur à tout autre de mêler invention et Histoire, subjectivité et vérité. Elle porte à penser l'enfance davantage qu'à la connaître vraiment. « On ne connoît point l'enfance, sur les fausses idées qu'on en a, plus on va, plus on s'égare » constate Jean-Jacques Rousseau 3. Restons-en là, donc. Mais pourquoi, ces limites posées, la littérature israélienne ? Est-elle autant qu'on le prétend arrimée à la Shoah et aux tumultes de ce petit pays ? Elle l'est encore pour longtemps et dans ces bornes-là, qu'elle domestique et excède peu à peu, elle est l'héritière de la tradition juive où l'enfance tient place et tête. Elle est enfin, comme le révèle son humour sage, portée à la vie. La popularité de la jeune littérature israélienne se mesure au nombre des traductions : en vingt langues, parfois davantage. Quel en est le signe ? Son succès au Salon du Livre de Paris il y a peu ne se tire pas de la seule diaspora, ni du conflit israélo-palestinien dont elle aurait, parce qu'israélienne, nécessairement quelque chose à dire. Il se tire aussi de sa valeur intrinsèque. Mieux, sa voix parle aux temps bousculés des sociétés où les tensions sans armes génèrent des inquiétudes sourdes : troubles sociaux, raidissements religieux, dissensions politiques et géopolitiques. Je fais l'hypothèse que nombre de lecteurs en attendent, depuis les pays pacifiés et démocratiques où ils se trouvent, la conjuration de leurs propres peurs. Là où le conflit est ouvert, il est latent ici. De l'enfance alors, il pourrait être question aussi. Notre époque rudoie-t-elle l'enfance, ou à l'inverse avons-nous fabriqué une sainte enfance que n'atteignent pas les tensions du moment ? Que nous livre la littérature israélienne d'une pensée sur l'enfance ? 1 Dans sa leçon inaugurale à la chaire de littérature au Collège de France 2 J'emprunte la formule à Alain Finkielkraut, Un coeur intelligent, Paris, Gallimard, 2010
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L'enfance au front soucieux Littérature israélienne et vision de l'enfance
International audience ; Si je fais ça, je meurs. Si je meurs, ma mère, elle me tue. A quoi sert la littérature ? questionne Antoine Compagnon 1. Son utilité se résumerait selon lui à cette injonction : « Deviens qui tu es ». La littérature n'a pas de savoir, elle n'a de monopole sur rien mais ses pouvoirs d'évocation demeurent intacts. N'ayant pas de savoir, elle ne sait donc pas l'enfance. Alors, à quoi bon la vouloir mieux comprendre par le recours à la littérature ? Le projet n'est pas condamné car si la littérature ne fait pas connaître les lois de l'enfance, au moins livre-t-elle sa jurisprudence 2. Voilà les limites : une intelligibilité partielle de l'enfance, vraisemblable à défaut d'être vraie. L'enfance vue depuis l'imagination souveraine d'auteurs tels que Aharon Appelfeld, Amos Oz, David Grossman, Meir Shalev, Mira Maguen, Benny Barbash passe la mesure. Elle mord sur le savoir commun de l'enfance car la littérature a ce pouvoir supérieur à tout autre de mêler invention et Histoire, subjectivité et vérité. Elle porte à penser l'enfance davantage qu'à la connaître vraiment. « On ne connoît point l'enfance, sur les fausses idées qu'on en a, plus on va, plus on s'égare » constate Jean-Jacques Rousseau 3. Restons-en là, donc. Mais pourquoi, ces limites posées, la littérature israélienne ? Est-elle autant qu'on le prétend arrimée à la Shoah et aux tumultes de ce petit pays ? Elle l'est encore pour longtemps et dans ces bornes-là, qu'elle domestique et excède peu à peu, elle est l'héritière de la tradition juive où l'enfance tient place et tête. Elle est enfin, comme le révèle son humour sage, portée à la vie. La popularité de la jeune littérature israélienne se mesure au nombre des traductions : en vingt langues, parfois davantage. Quel en est le signe ? Son succès au Salon du Livre de Paris il y a peu ne se tire pas de la seule diaspora, ni du conflit israélo-palestinien dont elle aurait, parce qu'israélienne, nécessairement quelque chose à dire. Il se tire aussi de sa valeur intrinsèque. Mieux, sa voix parle aux temps bousculés des sociétés où les tensions sans armes génèrent des inquiétudes sourdes : troubles sociaux, raidissements religieux, dissensions politiques et géopolitiques. Je fais l'hypothèse que nombre de lecteurs en attendent, depuis les pays pacifiés et démocratiques où ils se trouvent, la conjuration de leurs propres peurs. Là où le conflit est ouvert, il est latent ici. De l'enfance alors, il pourrait être question aussi. Notre époque rudoie-t-elle l'enfance, ou à l'inverse avons-nous fabriqué une sainte enfance que n'atteignent pas les tensions du moment ? Que nous livre la littérature israélienne d'une pensée sur l'enfance ? 1 Dans sa leçon inaugurale à la chaire de littérature au Collège de France 2 J'emprunte la formule à Alain Finkielkraut, Un coeur intelligent, Paris, Gallimard, 2010
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Le vodou, la déficience, la chute
In: Reliance: revue des situations de handicap, de l'éducation et des sociétés, Band 29, Heft 3, S. 9-17
ISSN: 1951-6282
Résumé En faisant recours à l'anthropologie, à la littérature et à l'histoire haïtiennes, l'article explore les liens qu'entretient le vodou d'Haïti avec le handicap et la maladie.
La leçon de Sarajevo
In: Reliance: revue des situations de handicap, de l'éducation et des sociétés, Band 28, Heft 2, S. 8-16
ISSN: 1951-6282
Résumé Les conflits récents dans les Balkans, particulièrement en Bosnie, interrogent sur le niveau et les objets de la tolérance à la diversité en Europe. L'article explore, à la lumière des analyses internationales, par quels agencements de l'histoire la prise en compte du handicap est encore marquée par une idéologie de l'égalité observable dans certains États d'Europe centrale.
Moïse, la lèpre et la crypte
In: Reliance: revue des situations de handicap, de l'éducation et des sociétés, Band 27, Heft 1, S. 7-17
ISSN: 1951-6282
Résumé Moshé serait la figure double de l'Hébreu et du lépreux. C'est en tout cas ce que charrie la rumeur colportée par les commentaires extra- bibliques rédigés par des historiens hostiles à Moïse. L'article montre que, dans l'histoire biblique, les interdits cultuels liés à la lèpre tsoraat sont très rares. Malgré cela, les rumeurs désignant Moïse comme porteur de la lèpre nous renseignent sur certains des aspects du rejet de la maladie et du handicap il y a plusieurs milliers d'années.
La révolution, le handicap et la Sud-Amérique
In: Reliance: revue des situations de handicap, de l'éducation et des sociétés, Band 26, Heft 4, S. 11-18
ISSN: 1951-6282
Résumé Dans les décennies précédentes, l'Amérique du Sud a connu des tendances politiques successives : guérillas et dictatures (1970), ouverture sociale et démocratique (1980), libéralisme économique dans les années 1990 et, depuis quelques années, glissement à « gauche ». Cette orientation politique récente n'est pourtant pas uniforme, ainsi que l'ont montré onze élections présidentielles en quatorze mois. L'héritage éducatif sud-américain, de l'Argentin Sarmiento au Brésilien Freire, a-t-il contribué à façonner l'histoire des politiques publiques dans le domaine du handicap ? Faut-il imputer les changements aux modifications politiques récentes ? Cet article tente d'évaluer les modifications éventuelles des politiques publiques dans le domaine du handicap au sein d'une dizaine d'États marqués dernièrement par ces changements politiques. Au-delà, dans une perspective historique, il tente de dresser le panorama de l'héritage de diverses influences dans le domaine du handicap. Les rapports publics et l'arsenal législatif sont les outils principaux de collecte de données.
Cohélet : le sage et le fou: Notes sur l'Ecclésiaste
In: Reliance: revue des situations de handicap, de l'éducation et des sociétés, Band 25, Heft 3, S. 9-16
ISSN: 1951-6282
Résumé Les lèvres d'un sot causent sa perte, son discours débute par la sottise et se termine par une démence mauvaise …, déclare Cohélet. Fou, sot, sage, dément, courbe : ces mots sont rivés à la gangue biblique. Leur interprétation reste en suspens. Elle est inhibée par l'autorité des siècles ou confrontée au risque d'anachronisme. L'article tente de proposer une interprétation du texte multimillénaire de l'Ecclésiaste.
Relèves
In: Reliance: revue des situations de handicap, de l'éducation et des sociétés, Band 25, Heft 3, S. 7-8
ISSN: 1951-6282
Le monde, cette solitude
In: Reliance: revue des situations de handicap, de l'éducation et des sociétés, Band 24, Heft 2, S. 7-8
ISSN: 1951-6282
« Je me suis trouvé rivé à un horizon qui ne dépassait pas deux mètres cinquante »
In: Reliance: revue des situations de handicap, de l'éducation et des sociétés, Band 24, Heft 2, S. 9-11
ISSN: 1951-6282
L'Afrique, le pittoresque et le handicap
In: Reliance: revue des situations de handicap, de l'éducation et des sociétés, Band 24, Heft 2, S. 22-30
ISSN: 1951-6282
Résumé Le handicap habite le quotidien de vingt-trois millions d'individus en Afrique et les prévisions internationales oscillent entre afro-pessimisme et afro-optimisme. Sans nier les potentialités du continent, il semble que l'on soit fondé à craindre l'avenir. Mais cette crainte ne devrait pas céder toutefois trop docilement à l'opposition entre « tradition et modernité », telle que la formula l'africaniste Maurice Delafosse en 1926.