The Globalization of Protest in Africa
In: Oxford Research Encyclopedia of Politics
"The Globalization of Protest in Africa" published on by Oxford University Press.
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In: Oxford Research Encyclopedia of Politics
"The Globalization of Protest in Africa" published on by Oxford University Press.
In: Sociologie du travail, Band 59, Heft 1
ISSN: 1777-5701
In: Politique africaine, Band 138, Heft 2, S. 163-177
Depuis 2013, la région de l'Extrême-Nord du Cameroun, frontalière du Nigeria et du Tchad, connaît des violences inédites. Bien que beaucoup d'entre elles aient été expressément revendiquées par Boko Haram, elles suscitent néanmoins de nombreuses interrogations. Des médias camerounais très populaires comme des intellectuels reconnus évoquent, souvent sous la forme interrogative ou par allusions, la complicité d'élites de la région ainsi que celle de « la France » dans cette « déstabilisation » du régime. La distance géographique, le manque d'informations et de connaissances sur les événements et leur contexte n'expliquent pas, à eux seuls, la prospérité de cette théorie du complot. L'article prend au sérieux ces rumeurs et ces théories complotistes en tentant de comprendre leur articulation aux imaginaires politiques disponibles, leurs canaux de diffusion et leur signification dans une période d'incertitude politique généralisée. Produit de luttes politiques, ces interprétations peuvent également être vues comme un moyen de faire l'économie d'une véritable réflexion sur les causes sociales et politiques de cette violence.
International audience ; Expressions of nationalism and defense of sovereignty were many at the World Social Forum in Dakar. In this historically international and internationalist event, nationalist symbols and slogans – Brazilian f lags, Palestinian kef fiyeh, T-shirt "Guinea is back," Congolese hymns – seem to be ordinary activist repertoires as long as they are not contested by other groups of participants. Why and how do nationalism and sovereignty become legitimate repertoires of internationalized activist claims? Our main hypothesis is that the World Social Forum is a delocalized place of encounters where people often gather around basic national ties as well as around some common causes based on "working misunderstandings" (M. Sahlins). Disconnected from their own territories, these claims benef it from this distance and match the diverse expectations of the participants: nationalist intellectuals from the South, anti-imperialist activists from the North, and politicians from everywhere invest nationalist symbols and discourses for their own purposes and along their own schemes.
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International audience ; Les violences dans l'Extrême-Nord du Cameroun : le complot comme outil d'interprétation et de luttes politiques Depuis 2013, la région de l'Extrême-Nord du Cameroun, frontalière du Nigeria et du Tchad, connaît des violences inédites. Bien que beaucoup d'entre elles aient été expressément revendiquées par Boko Haram, elles suscitent néanmoins de nombreuses interrogations. Des médias camerounais très populaires comme des intellectuels reconnus évoquent, souvent sous la forme interrogative ou par allusions, la complicité d'élites de la région ainsi que celle de « la France » dans cette « déstabilisation » du régime. La distance géographique, le manque d'informations et de connaissances sur les événements et leur contexte n'expliquent pas, à eux seuls, la prospérité de cette théorie du complot. L'article prend au sérieux ces rumeurs et ces théories complotistes en tentant de comprendre leur articulation aux imaginaires politiques disponibles, leurs canaux de diffusion et leur signification dans une période d'incertitude politique généralisée. Produit de luttes politiques, ces interprétations peuvent également être vues comme un moyen de faire l'économie d'une véritable réflexion sur les causes sociales et politiques de cette violence. En décembre 2014, à Yaoundé, on entend deux versions complètement différentes concernant les violences qui ravagent l'Extrême-Nord du Cameroun depuis quelques mois. Située à près d'un millier de kilomètres du foyer des tensions, la capitale accueille alors deux récits qui ne s'affrontent ni ne se croisent. D'un côté, les quelques journalistes de l'unique bihebdo-madaire disposant de véritables relais sur place exposent au reste du monde les attaques subies par les villages proches de la frontière nigériane et les forces de sécurité présentes dans la région 1. De l'autre, sur les ondes popu-laires, parmi les étudiants, dans les restaurants huppés comme dans les 1. Un seul journal, bihebdomadaire, L'OEil du Sahel, s'intéresse spécifiquement au Nord du pays et y possède un réseau de correspondants. Les autres journaux, notamment les quotidiens, disposent de très peu d'informations sur la région et n'en ont guère publié depuis le début des violences.
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International audience ; Expressions of nationalism and defense of sovereignty were many at the World Social Forum in Dakar. In this historically international and internationalist event, nationalist symbols and slogans – Brazilian f lags, Palestinian kef fiyeh, T-shirt "Guinea is back," Congolese hymns – seem to be ordinary activist repertoires as long as they are not contested by other groups of participants. Why and how do nationalism and sovereignty become legitimate repertoires of internationalized activist claims? Our main hypothesis is that the World Social Forum is a delocalized place of encounters where people often gather around basic national ties as well as around some common causes based on "working misunderstandings" (M. Sahlins). Disconnected from their own territories, these claims benef it from this distance and match the diverse expectations of the participants: nationalist intellectuals from the South, anti-imperialist activists from the North, and politicians from everywhere invest nationalist symbols and discourses for their own purposes and along their own schemes.
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International audience ; Les violences dans l'Extrême-Nord du Cameroun : le complot comme outil d'interprétation et de luttes politiques Depuis 2013, la région de l'Extrême-Nord du Cameroun, frontalière du Nigeria et du Tchad, connaît des violences inédites. Bien que beaucoup d'entre elles aient été expressément revendiquées par Boko Haram, elles suscitent néanmoins de nombreuses interrogations. Des médias camerounais très populaires comme des intellectuels reconnus évoquent, souvent sous la forme interrogative ou par allusions, la complicité d'élites de la région ainsi que celle de « la France » dans cette « déstabilisation » du régime. La distance géographique, le manque d'informations et de connaissances sur les événements et leur contexte n'expliquent pas, à eux seuls, la prospérité de cette théorie du complot. L'article prend au sérieux ces rumeurs et ces théories complotistes en tentant de comprendre leur articulation aux imaginaires politiques disponibles, leurs canaux de diffusion et leur signification dans une période d'incertitude politique généralisée. Produit de luttes politiques, ces interprétations peuvent également être vues comme un moyen de faire l'économie d'une véritable réflexion sur les causes sociales et politiques de cette violence. En décembre 2014, à Yaoundé, on entend deux versions complètement différentes concernant les violences qui ravagent l'Extrême-Nord du Cameroun depuis quelques mois. Située à près d'un millier de kilomètres du foyer des tensions, la capitale accueille alors deux récits qui ne s'affrontent ni ne se croisent. D'un côté, les quelques journalistes de l'unique bihebdo-madaire disposant de véritables relais sur place exposent au reste du monde les attaques subies par les villages proches de la frontière nigériane et les forces de sécurité présentes dans la région 1. De l'autre, sur les ondes popu-laires, parmi les étudiants, dans les restaurants huppés comme dans les 1. Un seul journal, bihebdomadaire, L'OEil du Sahel, s'intéresse spécifiquement au Nord du pays et y ...
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International audience ; Les violences dans l'Extrême-Nord du Cameroun : le complot comme outil d'interprétation et de luttes politiques Depuis 2013, la région de l'Extrême-Nord du Cameroun, frontalière du Nigeria et du Tchad, connaît des violences inédites. Bien que beaucoup d'entre elles aient été expressément revendiquées par Boko Haram, elles suscitent néanmoins de nombreuses interrogations. Des médias camerounais très populaires comme des intellectuels reconnus évoquent, souvent sous la forme interrogative ou par allusions, la complicité d'élites de la région ainsi que celle de « la France » dans cette « déstabilisation » du régime. La distance géographique, le manque d'informations et de connaissances sur les événements et leur contexte n'expliquent pas, à eux seuls, la prospérité de cette théorie du complot. L'article prend au sérieux ces rumeurs et ces théories complotistes en tentant de comprendre leur articulation aux imaginaires politiques disponibles, leurs canaux de diffusion et leur signification dans une période d'incertitude politique généralisée. Produit de luttes politiques, ces interprétations peuvent également être vues comme un moyen de faire l'économie d'une véritable réflexion sur les causes sociales et politiques de cette violence. En décembre 2014, à Yaoundé, on entend deux versions complètement différentes concernant les violences qui ravagent l'Extrême-Nord du Cameroun depuis quelques mois. Située à près d'un millier de kilomètres du foyer des tensions, la capitale accueille alors deux récits qui ne s'affrontent ni ne se croisent. D'un côté, les quelques journalistes de l'unique bihebdo-madaire disposant de véritables relais sur place exposent au reste du monde les attaques subies par les villages proches de la frontière nigériane et les forces de sécurité présentes dans la région 1. De l'autre, sur les ondes popu-laires, parmi les étudiants, dans les restaurants huppés comme dans les 1. Un seul journal, bihebdomadaire, L'OEil du Sahel, s'intéresse spécifiquement au Nord du pays et y possède un réseau de correspondants. Les autres journaux, notamment les quotidiens, disposent de très peu d'informations sur la région et n'en ont guère publié depuis le début des violences.
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In: La politique africaine, Heft 138, S. 163-177
ISSN: 0244-7827
World Affairs Online
International audience ; Les violences dans l'Extrême-Nord du Cameroun : le complot comme outil d'interprétation et de luttes politiques Depuis 2013, la région de l'Extrême-Nord du Cameroun, frontalière du Nigeria et du Tchad, connaît des violences inédites. Bien que beaucoup d'entre elles aient été expressément revendiquées par Boko Haram, elles suscitent néanmoins de nombreuses interrogations. Des médias camerounais très populaires comme des intellectuels reconnus évoquent, souvent sous la forme interrogative ou par allusions, la complicité d'élites de la région ainsi que celle de « la France » dans cette « déstabilisation » du régime. La distance géographique, le manque d'informations et de connaissances sur les événements et leur contexte n'expliquent pas, à eux seuls, la prospérité de cette théorie du complot. L'article prend au sérieux ces rumeurs et ces théories complotistes en tentant de comprendre leur articulation aux imaginaires politiques disponibles, leurs canaux de diffusion et leur signification dans une période d'incertitude politique généralisée. Produit de luttes politiques, ces interprétations peuvent également être vues comme un moyen de faire l'économie d'une véritable réflexion sur les causes sociales et politiques de cette violence. En décembre 2014, à Yaoundé, on entend deux versions complètement différentes concernant les violences qui ravagent l'Extrême-Nord du Cameroun depuis quelques mois. Située à près d'un millier de kilomètres du foyer des tensions, la capitale accueille alors deux récits qui ne s'affrontent ni ne se croisent. D'un côté, les quelques journalistes de l'unique bihebdo-madaire disposant de véritables relais sur place exposent au reste du monde les attaques subies par les villages proches de la frontière nigériane et les forces de sécurité présentes dans la région 1. De l'autre, sur les ondes popu-laires, parmi les étudiants, dans les restaurants huppés comme dans les 1. Un seul journal, bihebdomadaire, L'OEil du Sahel, s'intéresse spécifiquement au Nord du pays et y possède un réseau de correspondants. Les autres journaux, notamment les quotidiens, disposent de très peu d'informations sur la région et n'en ont guère publié depuis le début des violences.
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Violence in the Far North of Cameroon: conspiracy as a tool for interpretation and political struggle since 2013, Cameroon's Far North region, which borders Nigeria and Chad, has experienced unprecedented violence. Although many of them have been explicitly claimed by Boko Haram, they do raise many questions. Cameroonian media outlets that are very popular as well as well-known intellectuals refer, often in questioning or allusions, to the complicity of elites in the region and to 'France' in this 'destabilisation' of the regime. Geographical distance, lack of information and knowledge about events and their context alone do not explain the prosperity of this conspiracy theory. The article takes these conspiracy theories and rumours seriously by trying to understand their articulation with available political imaginaries, their dissemination channels and their meaning at a time of widespread political uncertainty. As a result of political struggles, these interpretations can also be seen as a way to avoid real reflection on the social and political causes of this violence. In December 2014, in Yaoundé, there are two completely different versions of the violence that has ravaged the Far North of Cameroon in recent months. Located close to a thousand kilometres from the hotspot, the capital hosts two stories that do not clash or cross. On the one hand, the few journalists from the only Bio-madary with real local relays expose to the rest of the world the attacks on villages close to the Nigerian border and the security forces present in Region 1. On the other hand, on popu-lar waves, among students, in the huppated restaurants as in the 1. Only one biweekly newspaper, L'oeil du Sahel, focuses specifically on the north of the country and has a network of correspondents. Other newspapers, in particular daily newspapers, have very little information about the region and have hardly published it since the beginning of the violence. ; International audience ; Violence in the Far North of Cameroon: conspiracy as a tool ...
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In: Droit et société: revue internationale de théorie du droit et de sociologie juridique, Band 85, Heft 3, S. 693-713
ISSN: 0769-3362
En Guyane française, un tiers de la population est constitué d'étrangers, quotidiennement confrontés à des administrations chargées de la régularité de leur présence sur le territoire. Or, la légalité de ces pratiques administratives, souvent défavorables aux étrangers, est sujette à controverse. Cet article tente de cerner les multiples logiques sociales des débats et des négociations entre les divers acteurs de la politique migratoire autour du droit des étrangers. Il montre que le droit dérogatoire s'appliquant à ces derniers, et justifié politiquement par « l'exceptionnalité » de la situation, ainsi que la difficulté à imposer un contrôle des pratiques administratives, est lié au contexte postcolonial guyanais. Ces éléments spécifiques renforcent l'effet répressif du pouvoir discrétionnaire des administrations en ce domaine, et constaté ailleurs.
In: Revue française de science politique, Band 62, Heft 1, S. XIII-XIII
ISSN: 1950-6686
In: Revue française de science politique, Band 62, Heft 1, S. 148-149
ISSN: 0035-2950
In: Review of African political economy, Band 37, Heft 125, S. 263-279
ISSN: 0305-6244
World Affairs Online