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This paper presents a "survey" of three unclear mathematical models dealing with economic choice, economic calculation and general economic equilibrium. These models together form the elements of a blurred value theory. The aim of this study is to verify the effectiveness of the application of the unclear subset theory to the analysis of the fundamentals of the economy and thus to legitimise his employment in this discipline. ; Ce papier présente un "survey" de trois modèles mathématiques flous traitant du choix économique, du calcul économique et de l'équilibre économique général. Ces modèles constituent ensemble les éléments d'une théorie de la valeur floue. Le but de cette étude est de vérifier l'efficacité de l'applicationde la théorie des sous-ensembles flous à l'analyse des fondements de l'économie et ainsi de légitimer son emploi dans cette discipline.

The classic theory of consumer balance is based on two sets of particularly restrictive assumptions. It first implicitly accepts that all consumer goods are located at a single point where the consumer is also located and where consumption takes place. It then assumes that the consumer has the power to fully discriminate against the goods. Its behaviour is precise: it maximises its preferences, or possibly maximises its usefulness, subject to a constraint on wealth. The purpose of this study is to remove these two sets of assumptions concerning the economic space of the goods and the agent and the accuracy of the agent's behaviour. The individual request relates to goods dispersed in a space of the supply. It is formulated on the basis of a given point, the consumer's residence, which serves as a reference point in its economic calculation irrespective of the place where the consumption actually occurs. The point of reference should not be confused with the place where consumption is physically made. Moreover, the spatial behaviour of the consumer is imprecise. The analysis of unclear individual demand prolongs and complements the study of the inaccuracy of consumer spatial preferences and utility (.) ; La théorie classique de l'équilibre du consommateur repose sur deux ensembles d'hypothèses particulièrement restrictives. Elle admet d'abord implicitement que tous les biens de consommation sont localisés en un point unique où le consommateur est aussi implanté et où se réalise la consommation. Elle postule ensuite que le consommateur dispose d'un pouvoir de discrimination parfait à l'égard des biens. Son comportement est précis: il optimise ses préférences, ou éventuellement il maximise son utilité, sous une contrainte de richesse. L.'objet de cette étude est de lever ces deux familles d'hypothèses portant sur l'espace économique des biens et de l'agent et sur la précision du comportement de ce dernier. La demande individuelle porte sur des biens dispersés dans un espace de l'offre. Elle est formulée à partir ...

Dans une note (publiée dans une récente livraison des Annales), d'autant plus percutante qu'elle était plus brève, le Professeur Carlo M. Cipolla remettait en cause l'existence même d'une forte pression haussiêre exercée, au XVIesiècle, sur les prix par l'afflux d'or et d'argent en provenance du Nouveau Monde. S'appuyant sur des données statistiques relatives à Florence, l'auteur a montré que la prétendue « révolution des prix » au XVIesiècle, telle qu'elle aurait été provoquée par l'abondance métallique qui suivit en Europe la découverte des Amériques, constituait une manière de voir qui, pour traditionnelle qu'elle fût, méritait d'être vérifiée et, pour le moins, repensée.