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Sul luogo del delitto: pratica penale, inchiesta e perizia giudiziaria a Ginevra nei secoli XVIII e XIX
In: Biblioteca di storia 8
Politiques et cultures des lumières
In: Dix-huitième siècle 37.2005
In: Numéro spécial
Beccaria et la culture juridique des Lumières: (actes du colloque européen de Genève, 25 - 26 novembre 1995)
In: Travaux d'histoire éthico-politique 56
Dei delitti e delle pene: il modello del patibolo nel dubbio beccariano
Durante l'Illuminismo, sostenendo la moderazione del regime penale e l'abolizione della pena di morte, il riformatore milanese Beccaria sfida la tradizione della giustizia patibolare come strumento di violenza legale nell'espressione dell'egemonia del diritto di punire. Con una risonanza cosmopolita, il suo progetto intellettuale delinea l'orizzonte di attesa dello Stato liberale per fondare la città politica giusta.During the Enlightenment, promoting the moderation of the penal regime and the abolition of the death penalty, the Milanese reformer Beccaria challenged the tradition of scaffold justice as a device of legal and state violence for the punishing hegemony. With a cosmopolitan resonance, his intellectual project outlines the word to come for the liberal state and the human rights city.Parole chiave / Keywords: Arbitrario, diritto di punire, illuminismo, stato liberale, patibolo / Arbitrary power, gallows, enlightenment, liberal state, right to punish.
BASE
Voltaire et le droit de punir. Un activiste du moment Beccaria
In: Revue d'histoire moderne et contemporaine, Volume 63-3, Issue 3, p. 88-109
ISSN: 1776-3045
Virulent pamphlétaire, procureur de l'infâme et « frère en philosophie » de Beccaria dont il partage le programme de modération pénale, Voltaire s'est insurgé contre les grands procès du fanatisme et de l'obscurantisme de son temps – affaires Calas, Sirven, La Barre. Son humanisme s'ancre dans l'horizon d'attente du réformisme juridique et de la modernité pénale des Lumières. Le procès passionné que Voltaire intente à la justice royale n'a rien perdu de sa modernité herméneutique, qui est trop souvent caricaturée par l'historiographie hostile aux « philosophes » des Lumières.
Représentations et idées-images au temps des Lumières: « Prisonnier en fantôme », « pensées nocturnes » du libraire Pierre Frémont, « dernier mot » des suicidés
In: Sociétés & représentations: les cahiers du CREDHESS, Volume 40, Issue 2, p. 329-336
ISSN: 2104-404X
Taïeb (Emmanuel) – La guillotine au secret. Les exécutions publiques en France, 1870-1939 . – Paris, Belin, 2011 (Socio-histoires). 318 p. Index thématique et nominum. Annexes
In: Revue française de science politique, Volume 61, Issue 3, p. XIX-XIX
ISSN: 1950-6686
La guillotine au secret. Les executions publiques en France, 1870-1939
In: Revue française de science politique, Volume 61, Issue 3, p. 581
ISSN: 0035-2950
Frédéric Chauvaud (dir.) Corps saccagés. Une histoire des violences corporelles du siècle des Lumières à nos jours. Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2009, 313 p. et 32 ill
In: Annales: histoire, sciences sociales, Volume 65, Issue 1, p. 239-241
ISSN: 1953-8146
Sylvain Rappaport. La chaîne des forçats, 1792-1836. Paris, Aubier, 2006, 346 p
In: Annales: histoire, sciences sociales, Volume 62, Issue 5, p. 1224-1226
ISSN: 1953-8146
Mise en images de la procédure inquisitoire
In: Sociétés & représentations: les cahiers du CREDHESS, Volume 18, Issue 2, p. 37-62
ISSN: 2104-404X
Résumé Sous l'Ancien Régime, la justice criminelle repose sur la théâtralisation du droit de punir, mis publiquement en scène sur le forum de la cité. La liturgie de l'échafaud donne à voir le châtiment corporel de l' homo criminalis . Décapitation, bûcher, pendaison, exposition sur la roue : si l'iconographie juridique illustre souvent le régime pénal et sa philosophie de prévention générale du crime par la terreur du châtiment, elle reste plus discrète en ce qui concerne la mise en image de la procédure. Dès le milieu du xv e siècle, la procédure inquisitoire (écrite, secrète et basée sur la question pour forger la preuve) remplace progressivement la procédure accusatoire. Didacticien du droit, le magistrat humaniste Jean de Mille (fin xv e siècle-1563) publie en 1541 sa Praxis criminis . Exploitant le cas d'un assassinat nocturne commis à Paris avec préméditation, l'ouvrage décrit par le texte et illustre par treize planches gravées les étapes du procès inquisitoire. Celui-ci repose sur la souveraineté du juge instructeur et culmine dans le spectacle public de l'échafaud. En suggérant que la peine capitale n'est pas dissuasive, l'iconographie réaliste de la Praxis criminis évoque moins la réalité du châtiment pénal qu'elle n'illustre l'imaginaire réformiste de Jean de Mille.
La censure des imprimés au siècle des lumières: selon les réquisitoires du procureur général de Genève
In: Sociétés & représentations: les cahiers du CREDHESS, Volume 14, Issue 2, p. 151-166
ISSN: 2104-404X
Comme partout en Europe sous l'Ancien régime, à Genève le pénal est lié au pouvoir politique détenu par le Petit Conseil de la République. Dès les années 1760, la ville-État, capitale européenne de l'imprimerie, est déchirée par des conflits sociaux et constitutionnels. Ils sont nourris par des libellistes et des pamphlétaires qui publient des imprimés séditieux. Blessant la souveraineté de la République, les libelles sont saisis, censurés par le Petit Conseil qui en ordonne la flétrissure publique mise en œuvre par le bourreau. Or, la poursuite des mauvais livres n'est pas arbitraire, car elle suit le réquisitoire du Procureur général qui qualifie le délit de librairie et motive l'autodafé. Sous le régime arbitraire des délits et des peines, le Procureur général de Genève limite ainsi l'arbitraire des juges du siège. Près de neuf fois sur dix, le Petit Conseil suit en effet l'avis de droit énoncé par le parquet.
Le topographe judiciaire à Genève
In: Sociétés & représentations: les cahiers du CREDHESS, Volume 6, Issue 1, p. 191-209
ISSN: 2104-404X
Héritière, au XIX e siècle, de la procédure inquisitoire de l'Ancien Régime, l'enquête judiciaire vise à objectiver toutes les circonstances des crimes de sang. Les enquêteurs fixent l'« état des lieux ». Or, avant l'invention et l'usage de la photographie criminelle, la « topographie judiciaire », comme le montre ici l'exemple gevenois, apporte à la qualification des éléments matériels objectifs tirés de la scène du crime. Devant les tribunaux, cette « objectivité » judiciaire contribue pourtant à construire la dangerosité morale de l' homo criminalis et à marquer la motivation de la peine.