L'irrigation concerne 18 % des terres cultivées et assure plus de 40 % de l'alimentation mondiale. Si la productivité à l'hectare de l'agriculture irriguée est plus élevée et plus régulière que celle de l'agriculture pluviale, l'irrigation est cependant plus contraignante à bien des égards : investissements élevés, charges de fonctionnement et de maintenance importantes, systèmes de cultures intensifs très dépendants des filières en amont (agrofournitures) et en aval (mise en marché), gestion collective souvent obligatoire, partage de l'eau devant être négocié avec les autres usagers. Ce numéro thématique fait état, de manière non exhaustive, des nouvelles problématiques de l'irrigation, des grandes évolutions en cours, de leurs enjeux et des problèmes qu'elles posent. A partir d'études de situations agraires localisées en Europe, en Asie, au Maghreb et en Afrique subsaharienne, trois grandes problématiques sont abordées : (i) l'innovation technique et l'amélioration des performances de l'agriculture irriguée ; (ii) les nouvelles formes de gestion de l'eau et des terres au sein des périmètres collectifs ; et (iii) les tensions autour de l'irrigation dans les territoires.
Lors du montage d'un dispositif de paiement pour service environnemental lié à l'eau (PSE-bassin versant), l'identification précise des services environnementaux en jeu est une étape à forte dimension cognitive, mais souvent laissée implicite. À l'occasion d'un projet d'hydro-électricité à Madagascar dans un contexte conflictuel de déforestation, une recherche-action en partenariat a créé les conditions d'un rapprochement cognitif et d'une explicitation du service environnemental, grâce à des études écohydrologiques participatives, la mobilisation de savoirs locaux et des ateliers-débats multi-acteurs. Suivi d'autres études et négociations, cet apprentissage collectif a facilité l'aboutissement du premier contrat PSE-bassin versant-hydro-électricité dans ce pays, et permis d'y inclure des agriculteurs.
In recent years, large-scale agricultural investment projects have increased in sub-Saharan Africa as a result of the growing appetites of local and international investors for land resources. Research has so far mainly focused on land issues, but the water implications of these land deals are starting to surface. Taking the Office du Niger (ON), in Mali, as a case study, we show that while around 100,000 ha is currently being cultivated, mostly by smallholders, a total of 600,000 ha of land has been allocated in the past ten years to investors in large-scale farming. This process has largely bypassed the official procedure established by the ON at regional level. The allocation of new lands has shifted to the national level, with an attempt to recentralize the management of land deals and associated benefits at the highest level, despite contrary efforts by foreign donors to strengthen the ON. This article describes the complex allocation process based on 'behind-closed-doors' negotiations. It then analyses the implications of the land deals on water issues by focusing on the strategies of actors to limit the risk of future water shortages, the current and expected difficulties in water management and allocation, and the emerging spatial and social redistribution of benefits and risk that signals a process of water grabbing.
International audience ; Depuis un siècle, la création de réseaux collectifs d'irrigation a été un moyen au service de la puissance publique pour atteindre ses objectifs de politique agricole et d'aménagement du territoire. En 1961, l'office national des irrigations s'est fixé une doctrine de l'intervention en matière de développement hydro agricole : priorité à la grande hydraulique, création de grands périmètres irrigués, mise au point d'un modèle d'aménagement, introduction des cultures sucrières et du contrat de cultures entre l'Etat et les agriculteurs, création de structures locales d'intervention plus proches des agriculteurs (les centres de mise en valeur). Ce modèle technique de l'aménagement hydro-agricole, notamment dans le périmètre irrigué du Gharb, résolvait, avec élégance, le problème majeur de l'articulation et de la gestion de nombreuses données dans un aménagement intégré : satisfaction des besoins en eau, disposition des cultures et des propriétés de façon à permettre le respect de l'assolement préconisé et la distribution des doses d'eau appropriées aux besoins des cultures. Le début des années1990 a été marqué par le désengagement de l'Etat du suivi de la gestion des périmètres irrigués et la libéralisation des assolements. Ainsi, libres dans leurs choix de production, les agriculteurs ont transformé leur système de production pour faire face à la nouvelle conjoncture économique (signature des accords de libre échange avec l'Europe et les USA, etc.). Dans ce nouveau contexte, le rôle des offices régionaux de mise en valeur agricole (Ormva) s'est limité à la prestation du service de vente de l'eau d'irrigation, de la gestion du réseau d'irrigation et de l'encadrement des agriculteurs. Les Ormva, se sont trouvés incapables de suivre la quasi-totalité des agriculteurs faisant partie de leur zone d'action. Cela est dû d'une part, à l'immensité des périmètres irrigués et, d'autre part, au manque de moyens humains et logistiques mis à la disposition des Ormva. La représentation cartographique ...
International audience ; Depuis un siècle, la création de réseaux collectifs d'irrigation a été un moyen au service de la puissance publique pour atteindre ses objectifs de politique agricole et d'aménagement du territoire. En 1961, l'office national des irrigations s'est fixé une doctrine de l'intervention en matière de développement hydro agricole : priorité à la grande hydraulique, création de grands périmètres irrigués, mise au point d'un modèle d'aménagement, introduction des cultures sucrières et du contrat de cultures entre l'Etat et les agriculteurs, création de structures locales d'intervention plus proches des agriculteurs (les centres de mise en valeur). Ce modèle technique de l'aménagement hydro-agricole, notamment dans le périmètre irrigué du Gharb, résolvait, avec élégance, le problème majeur de l'articulation et de la gestion de nombreuses données dans un aménagement intégré : satisfaction des besoins en eau, disposition des cultures et des propriétés de façon à permettre le respect de l'assolement préconisé et la distribution des doses d'eau appropriées aux besoins des cultures. Le début des années1990 a été marqué par le désengagement de l'Etat du suivi de la gestion des périmètres irrigués et la libéralisation des assolements. Ainsi, libres dans leurs choix de production, les agriculteurs ont transformé leur système de production pour faire face à la nouvelle conjoncture économique (signature des accords de libre échange avec l'Europe et les USA, etc.). Dans ce nouveau contexte, le rôle des offices régionaux de mise en valeur agricole (Ormva) s'est limité à la prestation du service de vente de l'eau d'irrigation, de la gestion du réseau d'irrigation et de l'encadrement des agriculteurs. Les Ormva, se sont trouvés incapables de suivre la quasi-totalité des agriculteurs faisant partie de leur zone d'action. Cela est dû d'une part, à l'immensité des périmètres irrigués et, d'autre part, au manque de moyens humains et logistiques mis à la disposition des Ormva. La représentation cartographique ...
International audience ; Depuis un siècle, la création de réseaux collectifs d'irrigation a été un moyen au service de la puissance publique pour atteindre ses objectifs de politique agricole et d'aménagement du territoire. En 1961, l'office national des irrigations s'est fixé une doctrine de l'intervention en matière de développement hydro agricole : priorité à la grande hydraulique, création de grands périmètres irrigués, mise au point d'un modèle d'aménagement, introduction des cultures sucrières et du contrat de cultures entre l'Etat et les agriculteurs, création de structures locales d'intervention plus proches des agriculteurs (les centres de mise en valeur). Ce modèle technique de l'aménagement hydro-agricole, notamment dans le périmètre irrigué du Gharb, résolvait, avec élégance, le problème majeur de l'articulation et de la gestion de nombreuses données dans un aménagement intégré : satisfaction des besoins en eau, disposition des cultures et des propriétés de façon à permettre le respect de l'assolement préconisé et la distribution des doses d'eau appropriées aux besoins des cultures. Le début des années1990 a été marqué par le désengagement de l'Etat du suivi de la gestion des périmètres irrigués et la libéralisation des assolements. Ainsi, libres dans leurs choix de production, les agriculteurs ont transformé leur système de production pour faire face à la nouvelle conjoncture économique (signature des accords de libre échange avec l'Europe et les USA, etc.). Dans ce nouveau contexte, le rôle des offices régionaux de mise en valeur agricole (Ormva) s'est limité à la prestation du service de vente de l'eau d'irrigation, de la gestion du réseau d'irrigation et de l'encadrement des agriculteurs. Les Ormva, se sont trouvés incapables de suivre la quasi-totalité des agriculteurs faisant partie de leur zone d'action. Cela est dû d'une part, à l'immensité des périmètres irrigués et, d'autre part, au manque de moyens humains et logistiques mis à la disposition des Ormva. La représentation cartographique reste le meilleur outil de la présentation de l'espace, mais pour la rendre dynamique, et en faire un outil de la création de dialogue entre les acteurs il faut lui donner un caractère dynamique. Une première analyse du système d'information de l'Ormva du Gharb a montré l'existence de nombreuses informations sur les cultures pratiquées, les consommations en eau qui peuvent générer de la connaissance sur ce qui se passe réellement sur le périmètre, mais ces informations sont dispersées dans les différents services, entre lesquels la circulation de ces données est presque inexistante. Ces données ne sont pas exploitées, ni vérifiées à cause de la difficulté de l'outil de gestion des données mis en place par l'Ormva et de l'immensité de l'effectif des détenteurs de codes (agriculteurs). Pour faire face à cette situation, la mise en place d'un dispositif d'observation territorial demeure une démarche indispensable pour la gestion des périmètres irrigués. Pour surmonter le problème d'accès à l'information, il est préconisé de mettre en place une cellule d'observation, qui sera formée des agents de plusieurs départements de l'Ormva, ce qui facilitera la disponibilité, la fluidité, le traitement des données et la circulation de l'information.
International audience ; Depuis un siècle, la création de réseaux collectifs d'irrigation a été un moyen au service de la puissance publique pour atteindre ses objectifs de politique agricole et d'aménagement du territoire. En 1961, l'office national des irrigations s'est fixé une doctrine de l'intervention en matière de développement hydro agricole : priorité à la grande hydraulique, création de grands périmètres irrigués, mise au point d'un modèle d'aménagement, introduction des cultures sucrières et du contrat de cultures entre l'Etat et les agriculteurs, création de structures locales d'intervention plus proches des agriculteurs (les centres de mise en valeur). Ce modèle technique de l'aménagement hydro-agricole, notamment dans le périmètre irrigué du Gharb, résolvait, avec élégance, le problème majeur de l'articulation et de la gestion de nombreuses données dans un aménagement intégré : satisfaction des besoins en eau, disposition des cultures et des propriétés de façon à permettre le respect de l'assolement préconisé et la distribution des doses d'eau appropriées aux besoins des cultures. Le début des années1990 a été marqué par le désengagement de l'Etat du suivi de la gestion des périmètres irrigués et la libéralisation des assolements. Ainsi, libres dans leurs choix de production, les agriculteurs ont transformé leur système de production pour faire face à la nouvelle conjoncture économique (signature des accords de libre échange avec l'Europe et les USA, etc.). Dans ce nouveau contexte, le rôle des offices régionaux de mise en valeur agricole (Ormva) s'est limité à la prestation du service de vente de l'eau d'irrigation, de la gestion du réseau d'irrigation et de l'encadrement des agriculteurs. Les Ormva, se sont trouvés incapables de suivre la quasi-totalité des agriculteurs faisant partie de leur zone d'action. Cela est dû d'une part, à l'immensité des périmètres irrigués et, d'autre part, au manque de moyens humains et logistiques mis à la disposition des Ormva. La représentation cartographique ...
International audience ; Depuis un siècle, la création de réseaux collectifs d'irrigation a été un moyen au service de la puissance publique pour atteindre ses objectifs de politique agricole et d'aménagement du territoire. En 1961, l'office national des irrigations s'est fixé une doctrine de l'intervention en matière de développement hydro agricole : priorité à la grande hydraulique, création de grands périmètres irrigués, mise au point d'un modèle d'aménagement, introduction des cultures sucrières et du contrat de cultures entre l'Etat et les agriculteurs, création de structures locales d'intervention plus proches des agriculteurs (les centres de mise en valeur). Ce modèle technique de l'aménagement hydro-agricole, notamment dans le périmètre irrigué du Gharb, résolvait, avec élégance, le problème majeur de l'articulation et de la gestion de nombreuses données dans un aménagement intégré : satisfaction des besoins en eau, disposition des cultures et des propriétés de façon à permettre le respect de l'assolement préconisé et la distribution des doses d'eau appropriées aux besoins des cultures. Le début des années1990 a été marqué par le désengagement de l'Etat du suivi de la gestion des périmètres irrigués et la libéralisation des assolements. Ainsi, libres dans leurs choix de production, les agriculteurs ont transformé leur système de production pour faire face à la nouvelle conjoncture économique (signature des accords de libre échange avec l'Europe et les USA, etc.). Dans ce nouveau contexte, le rôle des offices régionaux de mise en valeur agricole (Ormva) s'est limité à la prestation du service de vente de l'eau d'irrigation, de la gestion du réseau d'irrigation et de l'encadrement des agriculteurs. Les Ormva, se sont trouvés incapables de suivre la quasi-totalité des agriculteurs faisant partie de leur zone d'action. Cela est dû d'une part, à l'immensité des périmètres irrigués et, d'autre part, au manque de moyens humains et logistiques mis à la disposition des Ormva. La représentation cartographique ...
International audience ; Depuis un siècle, la création de réseaux collectifs d'irrigation a été un moyen au service de la puissance publique pour atteindre ses objectifs de politique agricole et d'aménagement du territoire. En 1961, l'office national des irrigations s'est fixé une doctrine de l'intervention en matière de développement hydro agricole : priorité à la grande hydraulique, création de grands périmètres irrigués, mise au point d'un modèle d'aménagement, introduction des cultures sucrières et du contrat de cultures entre l'Etat et les agriculteurs, création de structures locales d'intervention plus proches des agriculteurs (les centres de mise en valeur). Ce modèle technique de l'aménagement hydro-agricole, notamment dans le périmètre irrigué du Gharb, résolvait, avec élégance, le problème majeur de l'articulation et de la gestion de nombreuses données dans un aménagement intégré : satisfaction des besoins en eau, disposition des cultures et des propriétés de façon à permettre le respect de l'assolement préconisé et la distribution des doses d'eau appropriées aux besoins des cultures. Le début des années1990 a été marqué par le désengagement de l'Etat du suivi de la gestion des périmètres irrigués et la libéralisation des assolements. Ainsi, libres dans leurs choix de production, les agriculteurs ont transformé leur système de production pour faire face à la nouvelle conjoncture économique (signature des accords de libre échange avec l'Europe et les USA, etc.). Dans ce nouveau contexte, le rôle des offices régionaux de mise en valeur agricole (Ormva) s'est limité à la prestation du service de vente de l'eau d'irrigation, de la gestion du réseau d'irrigation et de l'encadrement des agriculteurs. Les Ormva, se sont trouvés incapables de suivre la quasi-totalité des agriculteurs faisant partie de leur zone d'action. Cela est dû d'une part, à l'immensité des périmètres irrigués et, d'autre part, au manque de moyens humains et logistiques mis à la disposition des Ormva. La représentation cartographique ...
International audience ; Il est proposé de concevoir un environnement de modélisation permettant d'envisager différentes alternatives de gestion du bassin correspondant à divers objectifs : valorisation, équité, durabilité. Cet environnement est fondé sur un système d'information à référence spatiale et temporelle, et propose une interface conviviale pour définir et activer différents modèles. Pour répondre à des questions concrètes de gestion, les thématiciens et acteurs du projet auront à définir les liaisons entre modèles de natures différentes, en assurant la cohérence des échelles d'étude spatiale et temporelle. Par exemple, sur la nappe de Kairouan il est intéressant de tester l'impact de politiques de taxation ou d'évolution du marché sur les dynamiques d'extension des exploitations agricoles privées et publiques en liaison avec l'état des réserves en eau. Afin de capitaliser les travaux effectués, il est proposé de développer un modèle de demande basé sur une représentation technico-économique des exploitations agricoles. Sur le bassin amont, il convient de développer des modèles hydrologiques afin d'évaluer l'impact d'aménagements du territoire comme les banquettes, les lacs collinaires. Des modèles d'allocation, basés sur une représentation de type arcs-noeuds, vont être utilisés afin d'explorer les limites des aménagements. Il est ainsi possible de simuler l'évolution de l'occupation du territoire, en activant le modèle d'allocation couplé au modèle hydrologique et au modèle de demande, et de tester la faisabilité de réallocations de l'eau au sein du bassin, issues d'une modélisation économétrique. Les tests des scénarios d'évolution nécessitent de nombreuses simulations, pertinentes en terme d'évolutions socio-économiques et représentatives de l'aléa hydrologique.
International audience ; Il est proposé de concevoir un environnement de modélisation permettant d'envisager différentes alternatives de gestion du bassin correspondant à divers objectifs : valorisation, équité, durabilité. Cet environnement est fondé sur un système d'information à référence spatiale et temporelle, et propose une interface conviviale pour définir et activer différents modèles. Pour répondre à des questions concrètes de gestion, les thématiciens et acteurs du projet auront à définir les liaisons entre modèles de natures différentes, en assurant la cohérence des échelles d'étude spatiale et temporelle. Par exemple, sur la nappe de Kairouan il est intéressant de tester l'impact de politiques de taxation ou d'évolution du marché sur les dynamiques d'extension des exploitations agricoles privées et publiques en liaison avec l'état des réserves en eau. Afin de capitaliser les travaux effectués, il est proposé de développer un modèle de demande basé sur une représentation technico-économique des exploitations agricoles. Sur le bassin amont, il convient de développer des modèles hydrologiques afin d'évaluer l'impact d'aménagements du territoire comme les banquettes, les lacs collinaires. Des modèles d'allocation, basés sur une représentation de type arcs-noeuds, vont être utilisés afin d'explorer les limites des aménagements. Il est ainsi possible de simuler l'évolution de l'occupation du territoire, en activant le modèle d'allocation couplé au modèle hydrologique et au modèle de demande, et de tester la faisabilité de réallocations de l'eau au sein du bassin, issues d'une modélisation économétrique. Les tests des scénarios d'évolution nécessitent de nombreuses simulations, pertinentes en terme d'évolutions socio-économiques et représentatives de l'aléa hydrologique.
International audience ; Il est proposé de concevoir un environnement de modélisation permettant d'envisager différentes alternatives de gestion du bassin correspondant à divers objectifs : valorisation, équité, durabilité. Cet environnement est fondé sur un système d'information à référence spatiale et temporelle, et propose une interface conviviale pour définir et activer différents modèles. Pour répondre à des questions concrètes de gestion, les thématiciens et acteurs du projet auront à définir les liaisons entre modèles de natures différentes, en assurant la cohérence des échelles d'étude spatiale et temporelle. Par exemple, sur la nappe de Kairouan il est intéressant de tester l'impact de politiques de taxation ou d'évolution du marché sur les dynamiques d'extension des exploitations agricoles privées et publiques en liaison avec l'état des réserves en eau. Afin de capitaliser les travaux effectués, il est proposé de développer un modèle de demande basé sur une représentation technico-économique des exploitations agricoles. Sur le bassin amont, il convient de développer des modèles hydrologiques afin d'évaluer l'impact d'aménagements du territoire comme les banquettes, les lacs collinaires. Des modèles d'allocation, basés sur une représentation de type arcs-noeuds, vont être utilisés afin d'explorer les limites des aménagements. Il est ainsi possible de simuler l'évolution de l'occupation du territoire, en activant le modèle d'allocation couplé au modèle hydrologique et au modèle de demande, et de tester la faisabilité de réallocations de l'eau au sein du bassin, issues d'une modélisation économétrique. Les tests des scénarios d'évolution nécessitent de nombreuses simulations, pertinentes en terme d'évolutions socio-économiques et représentatives de l'aléa hydrologique.
International audience ; Il est proposé de concevoir un environnement de modélisation permettant d'envisager différentes alternatives de gestion du bassin correspondant à divers objectifs : valorisation, équité, durabilité. Cet environnement est fondé sur un système d'information à référence spatiale et temporelle, et propose une interface conviviale pour définir et activer différents modèles. Pour répondre à des questions concrètes de gestion, les thématiciens et acteurs du projet auront à définir les liaisons entre modèles de natures différentes, en assurant la cohérence des échelles d'étude spatiale et temporelle. Par exemple, sur la nappe de Kairouan il est intéressant de tester l'impact de politiques de taxation ou d'évolution du marché sur les dynamiques d'extension des exploitations agricoles privées et publiques en liaison avec l'état des réserves en eau. Afin de capitaliser les travaux effectués, il est proposé de développer un modèle de demande basé sur une représentation technico-économique des exploitations agricoles. Sur le bassin amont, il convient de développer des modèles hydrologiques afin d'évaluer l'impact d'aménagements du territoire comme les banquettes, les lacs collinaires. Des modèles d'allocation, basés sur une représentation de type arcs-noeuds, vont être utilisés afin d'explorer les limites des aménagements. Il est ainsi possible de simuler l'évolution de l'occupation du territoire, en activant le modèle d'allocation couplé au modèle hydrologique et au modèle de demande, et de tester la faisabilité de réallocations de l'eau au sein du bassin, issues d'une modélisation économétrique. Les tests des scénarios d'évolution nécessitent de nombreuses simulations, pertinentes en terme d'évolutions socio-économiques et représentatives de l'aléa hydrologique.
International audience ; Il est proposé de concevoir un environnement de modélisation permettant d'envisager différentes alternatives de gestion du bassin correspondant à divers objectifs : valorisation, équité, durabilité. Cet environnement est fondé sur un système d'information à référence spatiale et temporelle, et propose une interface conviviale pour définir et activer différents modèles. Pour répondre à des questions concrètes de gestion, les thématiciens et acteurs du projet auront à définir les liaisons entre modèles de natures différentes, en assurant la cohérence des échelles d'étude spatiale et temporelle. Par exemple, sur la nappe de Kairouan il est intéressant de tester l'impact de politiques de taxation ou d'évolution du marché sur les dynamiques d'extension des exploitations agricoles privées et publiques en liaison avec l'état des réserves en eau. Afin de capitaliser les travaux effectués, il est proposé de développer un modèle de demande basé sur une représentation technico-économique des exploitations agricoles. Sur le bassin amont, il convient de développer des modèles hydrologiques afin d'évaluer l'impact d'aménagements du territoire comme les banquettes, les lacs collinaires. Des modèles d'allocation, basés sur une représentation de type arcs-noeuds, vont être utilisés afin d'explorer les limites des aménagements. Il est ainsi possible de simuler l'évolution de l'occupation du territoire, en activant le modèle d'allocation couplé au modèle hydrologique et au modèle de demande, et de tester la faisabilité de réallocations de l'eau au sein du bassin, issues d'une modélisation économétrique. Les tests des scénarios d'évolution nécessitent de nombreuses simulations, pertinentes en terme d'évolutions socio-économiques et représentatives de l'aléa hydrologique.
International audience ; Il est proposé de concevoir un environnement de modélisation permettant d'envisager différentes alternatives de gestion du bassin correspondant à divers objectifs : valorisation, équité, durabilité. Cet environnement est fondé sur un système d'information à référence spatiale et temporelle, et propose une interface conviviale pour définir et activer différents modèles. Pour répondre à des questions concrètes de gestion, les thématiciens et acteurs du projet auront à définir les liaisons entre modèles de natures différentes, en assurant la cohérence des échelles d'étude spatiale et temporelle. Par exemple, sur la nappe de Kairouan il est intéressant de tester l'impact de politiques de taxation ou d'évolution du marché sur les dynamiques d'extension des exploitations agricoles privées et publiques en liaison avec l'état des réserves en eau. Afin de capitaliser les travaux effectués, il est proposé de développer un modèle de demande basé sur une représentation technico-économique des exploitations agricoles. Sur le bassin amont, il convient de développer des modèles hydrologiques afin d'évaluer l'impact d'aménagements du territoire comme les banquettes, les lacs collinaires. Des modèles d'allocation, basés sur une représentation de type arcs-noeuds, vont être utilisés afin d'explorer les limites des aménagements. Il est ainsi possible de simuler l'évolution de l'occupation du territoire, en activant le modèle d'allocation couplé au modèle hydrologique et au modèle de demande, et de tester la faisabilité de réallocations de l'eau au sein du bassin, issues d'une modélisation économétrique. Les tests des scénarios d'évolution nécessitent de nombreuses simulations, pertinentes en terme d'évolutions socio-économiques et représentatives de l'aléa hydrologique.