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World Affairs Online
In: Society, Environment and Statistics
This book explores the independence of official statistics and describes the various legal and professional norms, institutional arrangements, instruments and practices that statisticians have developed over recent decades to protect their work from political interference. It argues that this 'drive for independence', which saw the replication of these norms, arrangements, and instruments across countries, was largely led by the international epistemic community of statisticians, and it identifies some of the paths and processes that enabled this drive. The study conducts an overall, multi-dimensional, and detailed comparative examination of the thirty-eight OECD countries' norms, arrangements, and practices regarding the institutional and professional independence of official statistics. For that purpose, several dimensions have been surveyed and an index has been built that allows patterns and clusters to be uncovered among the OECD countries, shedding light on the variations that can be observed from one subgroup of countries to another. The issue of the independence of official statistics has been at the heart of several recent statistical controversies, including that of Greece's debt, censuses in Canada and the United States, the Argentinian cost of living index, and some recent cases of resignation or dismissal of senior statisticians in various countries. Such independence has been a major topic of discussion in the epistemic community since the turn of the century, and concerns have also been addressed more widely, in the media. The subject of the book is particularly relevant as official statistics also play a significant role in monitoring the progress of the United Nations' Sustainable Development Goals. This book will appeal to anyone interested in the topic of official statistics and to students of government in general.
From the early 1900s to the end of the Second World War, Italian statistics was characterized by original, consistent, and widely recognized scientific contributions, a clearly hegemonic position vis-à-vis Italian social science at that time, and the totalitarian political environment in which it developed during this period.
Faut-il voir en Machiavel un apôtre du mal, un patriote républicain, l'inventeur d'une science du politique ou une sorte de proto-fasciste ? Locke est-il le prophète de l'accumulation capitaliste illimitée, le père du constitutionnalisme libéral ou un révolutionnaire motivé par ses convictions religieuses ? Montesquieu, l'avocat d'un retour à l'ordre féodal ou un critique radical de l'absolutisme ? L'histoire des idées politiques nous confronte du même coup à la complexité des textes et à la diversité des interprétations qui en sont offertes. Ce petit ouvrage veut en quelque sorte cartographie
In: Recherches sociographiques, Band 63, Heft 3, S. 569-570
ISSN: 1705-6225
In: Politique et sociétés, Band 42, Heft 3, S. 222
ISSN: 1703-8480
In: Sociologie et sociétés, Band 43, Heft 2, S. 19-40
ISSN: 0038-030X
La quantification, que l'on peut donc définir brièvement comme la description de phénomènes au moyen de nombres, constitue une démarche familière et indispensable : la question « combien ? » est sans doute l'une des plus courantes que l'on se pose à propos d'à peu près n'importe quoi. Mais les outils mis en oeuvre pour y répondre ne manquent pas d'exercer un effet sur la perception que nous avons des phénomènes quantifiés. On s'interrogera ici sur certains des effets de perspective qui peuvent être générés par des opérations aussi élémentaires que la construction des catégories et la transformation des données en pourcentages. Pour explorer et illustrer ces effets de perspective, nous aurons principalement recours aux statistiques particulièrement chargées sur le plan symbolique que sont celles de la langue, qui ont souvent été, dans le contexte canadien et québécois, la source de controverses et l'objet d'instrumentalisation à des fins politiques.
In: Politique et sociétés, Band 30, Heft 1, S. 165
ISSN: 1703-8480
In: Politique; Articles, Heft 22, S. 25-54
ISSN: 1918-6584
Cet article porte sur la pensée politique de l'économiste américain James M. Buchanan, chef de file de l'école du Public Choice et figure de premier plan du courant néo-libéral. Le coeur de cette pensée réside dans sa prétention à déduire la primauté de la liberté individuelle d'une position méthodologique plutôt que d'un raisonnement utilitariste ou d'un a priori métaphysique. D'un côté, en effet, Buchanan insiste fortement sur l'indépendance logique entre l'individualisme entendu comme méthode d'analyse et l'individualisme entendu comme norme régissant les arrangements politiques. De l'autre, il s'efforce d'édifier une sorte de déontologie, dont les traits et les composantes procéderaient de l'individualisme méthodologique, mais dont la validité ne reposerait aucunement sur une préférence pour l'individualisme normatif. Nous entendons démontrer ici que Buchanan n'arrive pas à tenir son pari d'un libéralisme purement méthodologique : la défense du statu quo à laquelle il se livre ne s'explique pas uniquement par le scepticisme moral, mais aussi par la crainte que la mise en oeuvre de changements ne faisant pas consensus ne mine la stabilité du gouvernement et ne conduise à un état d'anarchie encore plus indésirable.
In: Revue québécoise de science politique; Note critique, Heft 24, S. 133-148
ISSN: 1918-6592
Ces notes critiques soulignent la traduction récente (ou annoncée) de trois ouvrages ayant apporté une contribution majeure aux études sur Locke : La pensée politique de John Locke, de John Dunn; John Locke. Droit naturel et propriété, de James TuIIy; La politique révolutionnaire et les Deux Traités du Gouvernement de Locke, de Richard Ashcraft. Au-delà des révisions importantes qu'ils suggèrent quant aux interprétations libérale ou marxiste de la pensée de Locke, ces travaux illustrent de façon éloquente une façon de faire l'histoire des idées politiques. Si l'on veut retrouver la signification d'une oeuvre, on ne peut en effet se contenter de la situer par rapport à une tradition construite a posteriori ou de la rattacher, par analogie, à une structure socio-économique dont elle serait le reflet. Ce que Dunn, TuIIy et Ashcraft proposent, c'est de reconstruire les contextes politique et linguistique dans lesquels Locke a écrit, un exercice au terme duquel celui-ci émerge comme le porte-parole du calvinisme radical plutôt que comme le héraut du libéralisme bourgeois.
In: Actes de la recherche en sciences sociales, Band 141-142, Heft 1, S. 98-109
Résumé La statistique italienne de la première moitié du xx e siècle se caractérise par l'originalité et l'importance relatives de sa contribution scientifique ainsi que par sa position nettement dominante vis-à-vis des sciences sociales de l'époque. Alors qu'on ne saurait parler, autrement que dans un sens administratif, d'une statistique française ou même allemande, il existe en effet au cours de cette période une statistique proprement «italienne», avec sa définition particulière de la discipline, ses préoccupations distinctes, son vocabulaire original et que certains de ses tenants posent en digne rivale de la statistique «anglo-saxonne». Par ailleurs, la statistique s'impose alors largement comme le langage privilégié des sciences sociales italiennes; de fait, les mêmes auteurs seront économistes, démographes, sociologues, anthropologues, criminologues, mais comme il n'est pour eux de science que du mesurable, ils seront aussi, et souvent d'abord, statisticiens. Le propos de cet article est d'examiner de près l'émergence de la statistique italienne moderne ou, plus précisément, la manière dont, sur une période de dix à quinze ans, fut identifié, délimité et dégagé un territoire propre à la statistique. L'essentiel de ce travail de spécification a consisté à tracer les frontières de la statistique vis-à-vis de domaines contigus ou de concurrents potentiels (au premier chef la mathématique et l'économie politique), à doter ses praticiens d'un répertoire conceptuel et technique leur assurant des compétences particulières, à redéfinir un certain nombre de termes, de problèmes et d'objets d'une manière qui permette une forme d'appropriation exclusive.
In: Actes de la recherche en sciences sociales, Band 141, Heft 1, S. 98-109
ISSN: 1955-2564
La emergencia del campo estadístico italiano 1900-1914.
La estadística italiana de la primera mitad del siglo XX se caracteriza por la originalidad y la importancia relativas de su contribución científica, así como por su posición netamente dominante en relación con las ciencias sociales de la época. Si bien no se puede hablar de una estadística francesa ni aun alemana - a no ser en un sentido administrativo —, durante el mencionado periodo si existe una estadística verdaderamente «italiana», con su propia definición de la disciplina, sus preocupaciones especificas y un vocabulario original. Se trata de una estadística que algunos de sus defensores consideran como digna rival de la estadística « anglosajona ». Por otra parte, en esa época la estadística se impone ampliamente como el lenguaje prioritario de las ciencias sociales italianas; de hecho, los mismos autores son a la vez economistas, demógrafos, sociólogos, antropólogos y criminólogos, pero como para ellos no hay ciencia sino de lo mensurable, también son y a menudo antes que nada - estadísticos. La intención de este artículo es examinar de cerca el surgimiento de la estadística italiana moderna o, más precisamente, la manera en que, durante un periodo de diez a quince anos, se identificó un territorio propio de esta disciplina, al mismo tiempo que se lo delimitaba y se lo despejaba. Lo esencial de este trabajo de especificación consistió, en primer lugar, en trazar las fronteras de la estadística respecto de los ámbitos contiguos y de los competidores potenciales (ante todo la matemática y la economía política) ; en segundo lugar, en brindar a quienes la practican una batería de herramientas conceptuales y técnicas que les garantizase competencias particulares y, finalmente, en redefinir un cierto numero de términos, problemas y objetos, de tal modo que hiciesen posible una forma exclusiva de apropiación.
In: Revue française d'histoire des idées politiques, Band 13, Heft 1, S. 105-128
ISSN: 2119-3851
Résumé Figure dominante de la statistique administrative italienne, universitaire et « scientifique social » de premier plan, Gini fait écho à la tradition antiparlementariste de l'après-Risorgimento ainsi qu'à la pensée politique et sociale qui voit dans le modèle cyclique son schème d'intelligibilité privilégié. Mais sa critique de la démocratie ne prend pas la forme d'une réaction traditionaliste. Fondée sur une analyse des problèmes de mesure, de pondération et d'agrégation des préférences, elle apparaît susceptible d'autoriser un esprit animé par l'idéal scientifique à se rallier au fait accompli.