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La sociologie à l'épreuve de l'herméneutique: essais d'épistémologie des sciences sociales
In: Collection Anthropologie du monde occidental
L'herméneutique critique de Charles Taylor
In: Sociologie et sociétés, Band 53, Heft 1-2, S. 87-111
ISSN: 0038-030X
Il y a un large accord aujourd'hui pour reconnaître que les sciences sociales sont des sciences interprétatives. Mais on peut donner des sens très différents à cette qualification. Les sociologues sont familiers de sa conception wébérienne. Ils le sont moins du point de vue de l'herméneutique. Charles Taylor est sans doute celui qui l'a le mieux explicité. Dans ce qui suit, je voudrais examiner sa philosophie des sciences sociales sous trois aspects. Le premier concerne l'utilisation de l'herméneutique philosophique de Heidegger et Gadamer pour développer une critique culturelle originale. Le deuxième consiste à examiner la « mise en contraste » comme méthode de compréhension : avec quoi vaut-il mieux contraster notre forme de vie moderne pour la comprendre ? Le cas de la sociologie des religions permet d'illustrer une stratégie possible, quoiqu'insatisfaisante. Le troisième aspect concerne l'historicité des sciences sociales et la dépendance de leur projet même, et de leurs cadres conceptuels, par rapport à ce que Taylor appelle « les imaginaires sociaux modernes ». Comment faire en sorte que cette dépendance ne fasse pas des sciences sociales de simples idéologies moulées dans des dispositifs d'enquête à prétention scientifique ? De quelle nature doit être leur réflexivité ? J'esquisse une réponse à cette dernière question en confrontant les points de vue de Taylor et de Pierre Bourdieu.
Pour une analyse fonctionnelle des émotions: Louis Quéré, La Fabrique des émotions, Paris, Presses universitaires de France/Humensis, 2021, 425 p
In: SociologieS: revue scientifique internationale
ISSN: 1992-2655
L'énigme de la confiance
In: L' ENA hors les murs, Band 508, Heft 7, S. 12-16
ISSN: 1956-922X
Pierre Livet et Bernard Conein, Processus sociaux et types d'interactions
In: Idées ećonomiques et sociales
ISSN: 2116-5289
How Can the Field of Value Be Made More Pragmatic?
In: Cultural sociology, Band 14, Heft 3, S. 271-291
ISSN: 1749-9763
This article is about Nathalie Heinich's proposals for a sociology of values. It criticises some of them: e.g. her anti-naturalism, her refusal to take religion as a relevant frame for thinking about values, her separation of values and ethics, and her conception of the field of value as including only attachments and evaluative acts and value judgements. It tries to clarify others: e.g. the connection between values and emotions, the nature of values as principles and the characterisation of values as ultimate. The methodological point of view taken up is John Dewey's 'adverbialism', which consists of viewing values as ways of doing and means of conduct. Such a point of view, it is argued, makes it possible to take further Nathalie Heinich's pragmatic turn, which is mainly inspired by linguistic pragmatics.
De l'interprétation à la description: Discussion de l'ouvrage de Johann Michel Homo interpretans, Paris, Éditons Hermann, 2017
In: SociologieS: revue scientifique internationale
ISSN: 1992-2655
Valeurs : « machins quasi-gazeux » ou choses « en dur » ? De Durkheim à Dewey… aller-retour; Values: "quasi-gaseous or hard stuff"? From Durkheim to Dewey… back and forth
In: SociologieS: revue scientifique internationale
ISSN: 1992-2655
Comment « pragmatiser » le champ de la valeur ?
In: Questions de communication, Heft 32, S. 195-218
ISSN: 2259-8901
Règle, fiction ou collectif ? Quelle est la bonne catégorie pour penser les institutions ?: Discussion de l'ouvrage de Virginie Tournay Penser le changement institutionnel, Paris, Presses universitaires de France, 2014
In: SociologieS: revue scientifique internationale
ISSN: 1992-2655
A new look for old obsessions?; De vieilles obsessions sous des habits neufs ?
In: SociologieS: revue scientifique internationale
ISSN: 1992-2655
Contribution à une sociologie de l'action, A. Schütz (Ed.): Hermann Éditeurs, Paris (2009). 182 p. [Traduction, présentation et notes par C. Schrecker]
In: Sociologie du travail, Band 53, Heft 3, S. 432-433
ISSN: 1777-5701
Les problèmes d'une évaluation du développement de la pensée d'un point de vue pragmatiste
In: Enfance, Band 1, Heft 1, S. 117-137
ISSN: 1969-6981
Résumé L'article présente d'abord le point de vue pragmatiste selon lequel la pensée est un mode de comportement. Celle-ci est d'abord concernée par l'action et ses conséquences. La pensée articulée transforme des qualités et des connexions tacites existant dans l'expérience immédiate en relations définies. Apprendre à penser c'est apprendre à enquêter et à juger, enquêter et juger étant des activités pratiques impliquant un « faire » et un engagement corporel. L'article évoque ensuite deux essais contemporains d'ethnographie de la pensée : l'un se penche sur les modalités concrètes du raisonnement qui préside à l'accomplissement d'activités de la vie courante, l'autre sur la résolution de problème en tant qu'interaction entre un agent et son environnement. L'analyse empirique proposée concerne le second cas. Elle tente de rendre compte de différences de comportement observées face à un problème pratique dans une interaction homme-machine. L'hypothèse proposée est que ces différences tiennent à des dissimilitudes des modes d'évaluation de la situation et qu'elles concernent la capacité à initier une enquête par l'« institution » d'un problème.
Un biais déontologique dans l'analyse de l'expérience publique?
In: Annales: histoire, sciences sociales, Band 65, Heft 6, S. 1449-1455
ISSN: 1953-8146
Le devoir et la grâce comporte une série de propositions stimulantes pour analyser l'expérience publique. Elles sont articulées autour des notions de « grammaire publique » et de « situation publique ». On peut cependant leur attribuer un biais déontologique, dans la mesure où elles appréhendent la vie publique essentiellement sous les auspices de la réaffirmation des règles ou de leur révision. Un tel biais n'est pas propre à Cyril Lemieux. Il est caractéristique des approches qui font de l'obligation le centre de gravité de la vie sociale. On le rencontre aussi dans les analyses contemporaines de l'espace public, notamment dans celles de Jürgen Habermas. Comme celui-ci, C. Lemieux veut rapprocher pragmatisme et durkheimisme. Mais une approche déontologique de la vie publique cadre mal avec le pragmatisme, qui place au cœur tant de l'expérience morale que de l'expérience publique la résolution, en situation, des problèmes et des conflits éthiques et politiques concrets, via les méthodes de l'enquête et de l'expérimentation.