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World Affairs Online
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Faut-il évaluer les programmes des candidats à l'élection présidentielle ? ; Faut-il évaluer les programmes des candidats à l'élection présidentielle ?: Introduction. Le rôle des économistes (et de l'OFCE) dans le débat politique
International audience ; Les élections présidentielles sont toujours un moment d'accélération du débat économique en France. C'est le moment des diagnostics, des bilans et de tous les projets. Des institutions comme l'OFCE se posent de manière régulière la question de l'évaluation de la politique économique mais aussi celle des programmes économiques des candidats. À la différence de l'élection de 2017, l'OFCE a choisi en 2022 de ne pas évaluer les programmes mais d'apporter des éclairages sur des questions importantes pour le débat de politique économique comme la question environnementale, les inégalités ou encore les enjeux européens, l'état du tissu productif, entre autres. Pour comprendre cette décision de fournir des contributions thématiques spécifiques au débat plutôt que d'évaluer des programmes, il faut mettre en perspective la question de l'évaluation des programmes. Avant de parler de la situation française, décentrons le débat pour regarder ce qui se fait dans les autres pays. Le pays dans lequel l'évaluation économique des programmes des candidats est la plus développée est les Pays-Bas. Le CPB (Centraal Plan Bureau), qui est un organisme indépendant pour l'analyse économique, évalue le programme des candidats depuis 1986 de manière systématique. Dans ce pays, le CPB joue un rôle singulier. Le CPB a été créé en 1945 et son premier directeur était Jan Tinbergen. Ce dernier est l'un des principaux fondateurs des modèles macroéconomiques de prévision et d'évaluation. Cet économiste avait une vision très claire de la répartition des rôles entre économie et politique : aux hommes et femmes politiques d'affirmer les préférences sociales et aux économistes de contribuer aux moyens les plus efficaces de les atteindre. Cette expérience d'évaluation systématique a permis aux économistes néerlandais d'affiner leur vision des avantages et inconvénients de l'évaluation des programmes économiques des candidats et d'avoir une approche nuancée de leur contribution. [Premiers paragraphes]
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Faut-il évaluer les programmes des candidats à l'élection présidentielle ? ; Faut-il évaluer les programmes des candidats à l'élection présidentielle ?: Introduction. Le rôle des économistes (et de l'OFCE) dans le débat politique
International audience ; Les élections présidentielles sont toujours un moment d'accélération du débat économique en France. C'est le moment des diagnostics, des bilans et de tous les projets. Des institutions comme l'OFCE se posent de manière régulière la question de l'évaluation de la politique économique mais aussi celle des programmes économiques des candidats. À la différence de l'élection de 2017, l'OFCE a choisi en 2022 de ne pas évaluer les programmes mais d'apporter des éclairages sur des questions importantes pour le débat de politique économique comme la question environnementale, les inégalités ou encore les enjeux européens, l'état du tissu productif, entre autres. Pour comprendre cette décision de fournir des contributions thématiques spécifiques au débat plutôt que d'évaluer des programmes, il faut mettre en perspective la question de l'évaluation des programmes. Avant de parler de la situation française, décentrons le débat pour regarder ce qui se fait dans les autres pays. Le pays dans lequel l'évaluation économique des programmes des candidats est la plus développée est les Pays-Bas. Le CPB (Centraal Plan Bureau), qui est un organisme indépendant pour l'analyse économique, évalue le programme des candidats depuis 1986 de manière systématique. Dans ce pays, le CPB joue un rôle singulier. Le CPB a été créé en 1945 et son premier directeur était Jan Tinbergen. Ce dernier est l'un des principaux fondateurs des modèles macroéconomiques de prévision et d'évaluation. Cet économiste avait une vision très claire de la répartition des rôles entre économie et politique : aux hommes et femmes politiques d'affirmer les préférences sociales et aux économistes de contribuer aux moyens les plus efficaces de les atteindre. Cette expérience d'évaluation systématique a permis aux économistes néerlandais d'affiner leur vision des avantages et inconvénients de l'évaluation des programmes économiques des candidats et d'avoir une approche nuancée de leur contribution. [Premiers paragraphes]
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Faut-il évaluer les programmes des candidats à l'élection présidentielle ? ; Faut-il évaluer les programmes des candidats à l'élection présidentielle ?: Introduction. Le rôle des économistes (et de l'OFCE) dans le débat politique
International audience ; Les élections présidentielles sont toujours un moment d'accélération du débat économique en France. C'est le moment des diagnostics, des bilans et de tous les projets. Des institutions comme l'OFCE se posent de manière régulière la question de l'évaluation de la politique économique mais aussi celle des programmes économiques des candidats. À la différence de l'élection de 2017, l'OFCE a choisi en 2022 de ne pas évaluer les programmes mais d'apporter des éclairages sur des questions importantes pour le débat de politique économique comme la question environnementale, les inégalités ou encore les enjeux européens, l'état du tissu productif, entre autres. Pour comprendre cette décision de fournir des contributions thématiques spécifiques au débat plutôt que d'évaluer des programmes, il faut mettre en perspective la question de l'évaluation des programmes. Avant de parler de la situation française, décentrons le débat pour regarder ce qui se fait dans les autres pays. Le pays dans lequel l'évaluation économique des programmes des candidats est la plus développée est les Pays-Bas. Le CPB (Centraal Plan Bureau), qui est un organisme indépendant pour l'analyse économique, évalue le programme des candidats depuis 1986 de manière systématique. Dans ce pays, le CPB joue un rôle singulier. Le CPB a été créé en 1945 et son premier directeur était Jan Tinbergen. Ce dernier est l'un des principaux fondateurs des modèles macroéconomiques de prévision et d'évaluation. Cet économiste avait une vision très claire de la répartition des rôles entre économie et politique : aux hommes et femmes politiques d'affirmer les préférences sociales et aux économistes de contribuer aux moyens les plus efficaces de les atteindre. Cette expérience d'évaluation systématique a permis aux économistes néerlandais d'affiner leur vision des avantages et inconvénients de l'évaluation des programmes économiques des candidats et d'avoir une approche nuancée de leur contribution. [Premiers paragraphes]
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Les perspectives du tissu productif
In: Constructif: des contributions plurielles aux grands débats de notre temps, Band 60, Heft 3, S. 66-70
Comment aider les entreprises en temps de crise
In: Alternatives Économiques, Band 409, Heft 2, S. 56-57
Économie et politique : retour des États ou des nations ?
In: Germinal, Band 1, Heft 1, S. 18-41
C'est une erreur de voir dans la mondialisation un phénomène purement économique. Sa crise est au contraire d'ordre politique. Elle procède de l'affirmation de la puissance des États et de l'absence de correction des déséquilibres sociaux au sein des nations. L'enjeu politique central de la recomposition de la mondialisation est alors de dépasser la simple logique de puissance étatique pour répondre aux enjeux sociaux propres aux nations.
La crise de la covid-19 changera-t-elle notre façon de faire de l'économie ? ; La crise de la covid-19 changera-t-elle notre façon de faire de l'économie ?: Analyses et prévisions économiques par temps de crise
La COVID-19 a provoqué une crise sanitaire et économique sans précédent dans l'histoire récente. Le changement brutal du fonctionnement de l'économie a conduit les économistes à adapter rapidement leurs outils d'analyses et leurs prévisions économiques. Il a fallu d'abord comprendre l'état de l'économie dans un contexte de grande incertitude sur l'évolution épidémiologique ainsi que sur les comportements des ménages et des entreprises. Cette crise singulière conduit à repenser les concepts-clés de l'analyse économique. On identifie quatre nouvelles questions : quel sens donner à l'évolution des prix des services quand la notion même de qualité ne peut être mesurée ? Comment la crise est-elle socialement partagée ? De quelle façon l'économie est-elle financée ? Qu'est-ce qu'un choc d'offre et un choc de demande et quelles sont leurs implications sectorielles ?
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La crise de la covid-19 changera-t-elle notre façon de faire de l'économie ? ; La crise de la covid-19 changera-t-elle notre façon de faire de l'économie ?: Analyses et prévisions économiques par temps de crise
La COVID-19 a provoqué une crise sanitaire et économique sans précédent dans l'histoire récente. Le changement brutal du fonctionnement de l'économie a conduit les économistes à adapter rapidement leurs outils d'analyses et leurs prévisions économiques. Il a fallu d'abord comprendre l'état de l'économie dans un contexte de grande incertitude sur l'évolution épidémiologique ainsi que sur les comportements des ménages et des entreprises. Cette crise singulière conduit à repenser les concepts-clés de l'analyse économique. On identifie quatre nouvelles questions : quel sens donner à l'évolution des prix des services quand la notion même de qualité ne peut être mesurée ? Comment la crise est-elle socialement partagée ? De quelle façon l'économie est-elle financée ? Qu'est-ce qu'un choc d'offre et un choc de demande et quelles sont leurs implications sectorielles ?
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Pour une assurance chômage européenne
In: L' économie politique: revue trimestrielle, Band 82, Heft 2, S. 22
Améliorer la construction européenne ; Améliorer la construction européenne: présentation générale
Après le vote en faveur du Brexit, ou encore face aux divergenceséconomiques et politiques, le projet européen se porte mal. Répondreaux difficultés économiques de la construction européenne demandeaujourd'hui de concilier deux temporalités. La première est le tempslong de l'analyse afin de bien comprendre les causes des divergenceseuropéennes, entre les niveaux de vie ou le rapport à la démocratie parexemple. La seconde est le temps court de la politique et des actions àmener pour stabiliser et compléter l'union économique et monétaire.Ce numéro de la Revue de l'OFCE se situe à l'intersection de ces deuxtemporalités ; les analyses et les propositions développées ont unespécificité qui en fait son intérêt : une focale large. En effet, les23 articles couvrent les principales questions qui animent aujourd'huile débat européen : la politique monétaire et l'instabilité financière, leschoix budgétaires, l'équilibre démocratique, la stabilité du systèmebancaire ou encore la convergence des marchés du travail, parexemple.
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Améliorer la construction européenne ; Améliorer la construction européenne: présentation générale
Après le vote en faveur du Brexit, ou encore face aux divergenceséconomiques et politiques, le projet européen se porte mal. Répondreaux difficultés économiques de la construction européenne demandeaujourd'hui de concilier deux temporalités. La première est le tempslong de l'analyse afin de bien comprendre les causes des divergenceseuropéennes, entre les niveaux de vie ou le rapport à la démocratie parexemple. La seconde est le temps court de la politique et des actions àmener pour stabiliser et compléter l'union économique et monétaire.Ce numéro de la Revue de l'OFCE se situe à l'intersection de ces deuxtemporalités ; les analyses et les propositions développées ont unespécificité qui en fait son intérêt : une focale large. En effet, les23 articles couvrent les principales questions qui animent aujourd'huile débat européen : la politique monétaire et l'instabilité financière, leschoix budgétaires, l'équilibre démocratique, la stabilité du systèmebancaire ou encore la convergence des marchés du travail, parexemple.
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Le retour de l'économie keynésienne
Les modèles macroéconomiques standards utilisés avant la crise, qualifiés de néokeynésiens, reposent sur la notion de taux d'intérêt naturel plutôt que de demande effective. Or les développements récents de la théorie macroéconomique modélisent de manière bien plus réaliste le fonctionnement du marché des biens et services et le fonctionnement du marché du travail. Ces modèles retrouvent les intuitions keynésiennes – sous-consommation, paradoxe de l'épargne – dans des cadres qui permettent une confrontation plus rigoureuse aux données. Le caractère keynésien ou néoclassique de l'économie ne devrait pas être un enjeu politique ou théorique, mais plutôt un enjeu empirique. À cet égard, des résultats économétriques récents indiquent par exemple que l'économie américaine se comporte de manière keynésienne dans les grandes crises et de manière non keynésienne dans les crises de moindre amplitude, ce qui devrait guider la politique économique.
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Le retour de l'économie Keynesienne
La crise économique a généré une profusion de nouvelles recherches en macroéconomie, qui sont peu connues du grand public. La rationalité limitée, l'utilisation des données historiques et des études de cas sont maintenant des outils reconnus. Derrière cette diversification de la profession, la question des rigidités nominales sur le marché des biens et du travail retrouve une place centrale pour comprendre la dynamique européenne et américaine. Les thèmes de la stagnation séculaire, des taux d'intérêt faibles, de la volatilité excessive sur le marché financier, des effets des politiques fiscales et monétaires reposent sur ces rigidités. Si ces travaux retrouvent certaines des intuitions des modèles à prix-fixes du début des années 1980 (Bénassy-Younes-Malinvaud), les modèles récents sont plus complexes pour être confrontés rigoureusement aux donnés. Le retour de l'économie keynésienne indiqué par le titre de cet article est le retour de la question des rigidités nominales sur plusieurs marchés en équilibre général.
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