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RésuméInvoquer la défense culturelle est devenue une stratégie judiciaire populaire bien que controversée. Expliquant dans un premier temps que la portée de la défense culturelle est plus vaste que généralement comprise et qu'elle sert aussi bien à atténuer des sentences, à créer des exceptions à des politiques établies qu'à augmenter les montants de dommage et intérêts accordés, j'identifie ensuite les principes normatifs qui justifient ce type de défense. Même si elle peut être appuyée fondé sur des principes, si la défense culturelle a une chance d'être adoptée formellement, des politiques doivent être établies pour prévenir des abus. Je propose des critères d'application de la défense culturelle qui sont illustrés par quelques cas. La présentation d'exemples où la défense culturelle est appropriée est suivie d'une démonstration des abus potentiels, à partir de cas particuliers dans lesquels les arguments culturels avancés ne remplissaient pas les critères du test proposé. L'article se termine sur des recommandations pour assister les tribunaux à trouver les experts qui peuvent authentifier les requêtes culturelles.

Religious symbols evoke strong emotional responses, particularly those that are visual. This article considers a set of cases in which members of ethnic minority groups challenge policies denying them the right to wear symbols important for the maintenance of their social identities. Among the controversies considered are those concerning religious headgear and hair as well as the kirpan, the Sikh ceremonial dagger. The number of disputes involving religious garb and hairstyles demonstrates how visual religious symbols are often perceived as threatening. By analyzing selected cases in which religious minorities experience discrimination, this study reveals the precarious nature of religious liberty in democratic systems. Careful consideration of the religious symbols of minority groups may help avoid ethnocentric assessments and cross-cultural misunderstandings.