Joëlle Zask, Participer. Essai sur les formes démocratiques de la participation
In: Idées ećonomiques et sociales
ISSN: 2116-5289
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In: Idées ećonomiques et sociales
ISSN: 2116-5289
In: Recherches
World Affairs Online
Textes préparatoires des ateliers des journées d'études Savoirs " citoyens " et démocratie participative dans la question urbaine ; International audience ; Sur le plan théorique, la mise en résonnance d'un état de l'art ciblé au sein des sciences de l'ingénieur et au sein des sciences politiques, permet de formuler une approche originale des pratiques urbaines, définies dans le sens de savoir-faire et compétences spécifiques appliqués aux territoires. En effet, dans le domaine du génie des systèmes industriels, la littérature montre que les entreprises, intégrant au plus tôt l'utilisateur dans leurs processus de conceptions, bénéficient d'une expérience pratique et d'un savoir-faire d'usage précieux. La prise en compte des informations collectées lors du travail avec les usagers favorise l'acceptation finale des produits sur le marché. Dans un autre domaine, les politistes et les sociologues montrent que les théories de la démocratie participative se sont diffusées aux différents niveaux des processus de gouvernance, du national au local, sous l'impulsion de dispositifs législatifs ou de démarches citoyennes. Ces dispositifs participatifs sollicitent les citoyens sur la question urbaine, souvent de manière parallèle et déconnectée du processus global de conception des projets, surtout lorsqu'il s'agit de répondre aux exigences de la loi ou de céder à un effet de mode.
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Textes préparatoires des ateliers des journées d'études Savoirs " citoyens " et démocratie participative dans la question urbaine ; International audience ; Sur le plan théorique, la mise en résonnance d'un état de l'art ciblé au sein des sciences de l'ingénieur et au sein des sciences politiques, permet de formuler une approche originale des pratiques urbaines, définies dans le sens de savoir-faire et compétences spécifiques appliqués aux territoires. En effet, dans le domaine du génie des systèmes industriels, la littérature montre que les entreprises, intégrant au plus tôt l'utilisateur dans leurs processus de conceptions, bénéficient d'une expérience pratique et d'un savoir-faire d'usage précieux. La prise en compte des informations collectées lors du travail avec les usagers favorise l'acceptation finale des produits sur le marché. Dans un autre domaine, les politistes et les sociologues montrent que les théories de la démocratie participative se sont diffusées aux différents niveaux des processus de gouvernance, du national au local, sous l'impulsion de dispositifs législatifs ou de démarches citoyennes. Ces dispositifs participatifs sollicitent les citoyens sur la question urbaine, souvent de manière parallèle et déconnectée du processus global de conception des projets, surtout lorsqu'il s'agit de répondre aux exigences de la loi ou de céder à un effet de mode.
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Textes préparatoires des ateliers des journées d'études Savoirs " citoyens " et démocratie participative dans la question urbaine ; International audience ; Sur le plan théorique, la mise en résonnance d'un état de l'art ciblé au sein des sciences de l'ingénieur et au sein des sciences politiques, permet de formuler une approche originale des pratiques urbaines, définies dans le sens de savoir-faire et compétences spécifiques appliqués aux territoires. En effet, dans le domaine du génie des systèmes industriels, la littérature montre que les entreprises, intégrant au plus tôt l'utilisateur dans leurs processus de conceptions, bénéficient d'une expérience pratique et d'un savoir-faire d'usage précieux. La prise en compte des informations collectées lors du travail avec les usagers favorise l'acceptation finale des produits sur le marché. Dans un autre domaine, les politistes et les sociologues montrent que les théories de la démocratie participative se sont diffusées aux différents niveaux des processus de gouvernance, du national au local, sous l'impulsion de dispositifs législatifs ou de démarches citoyennes. Ces dispositifs participatifs sollicitent les citoyens sur la question urbaine, souvent de manière parallèle et déconnectée du processus global de conception des projets, surtout lorsqu'il s'agit de répondre aux exigences de la loi ou de céder à un effet de mode.
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International audience ; Si la littérature traite assez largement des dispositifs de concertation, discute de leur portée et de leur impact, elle envisage encore assez peu les conséquences qui en découlent pour les techniciens des services des villes. Alors que ce type de démarches se développe en France, les études sur les effets induits sur le métier des techniciens concernés sont encore limitées. La co-conception de projets urbains nécessite l'investissement d'acteurs variés (techniciens, institutionnels, experts, associatifs, habitants-citoyens) et la mise en place d'arènes de discussion dès la phase d'études, en amont de la définition d'un cahier des charges ou du choix d'une solution technique précise. Il est alors envisageable de passer d'une relation de prestataire de service à une relation partenariale, basée sur l'échange et la collaboration. Pour atteindre cet objectif, les techniciens et institutionnels concernés sont appelés à changer leur perception du rôle des usagers au sein des projets urbains. La littérature explore assez peu la dimension des représentations et attentes des techniciens, et des élus, vis-à-vis de la sollicitation du public. Néanmoins, Marion Carrel a « repéré, chez les professionnels comme chez les élus, plusieurs manières de réagir face à cette injonction [participative] : le rejet de toute responsabilité en la matière, la recherche de techniques facilitant le déroulement des réunions publiques, et le militantisme, posture plus rare, qui consiste à oeuvrer pour la démocratisation des modes d'élaboration des politiques publique » (Carrel, 2013, p. 56). Dans le cadre de l'aménagement urbain, et de manière sans doute récente, se dessine une évolution, puisque grâce au développement d'études de type ethnographique, l'évaluation de la portée de la participation s'affine comme l'expliquent Jean-Michel Fourniau et Francis Chateauraynaud 103 : « Caractériser la portée de la participation consiste précisément à suivre tout ce qu'une série d'actes, de dispositifs, de jugements rattachés à des moments de participation continue de produire sur des milieux et des formes de vie comme sur le problème public soumis à discussion ». Les études des effets de la participation ont souvent davantage porté sur leurs conséquences pour le public que sur l'évolution des métiers de technicien des services d'aménagement urbain. Quant aux élus, si quelques auteurs (Ferran, 2011 ; Lefebvre, 2007) ont bien montré combien l'exercice du débat public pouvait les frustrer et les confronter à une forme de dialogue inédite, peu d'études empiriques permettent d'analyser leurs attentes et l'évolution de leurs représentations dans la cadre de la co-conception de projets urbains. Nous entendons cette notion comme le processus qui favorise la mise en capacité de participants volontaires (élus, techniciens, usagers, entreprises, etc.) à l'élaboration collective de projets, à partir d'une analyse systémique menée en commun sur une problématique et ses enjeux. Il s'agit donc d'une approche qui combine la délibération et la négociation autour d'un projet concret suffisamment précis. Dans une logique de soutenabilité, cela nécessite également de mettre en relation l'ensemble des acteurs concernés par cette évaluation de la durabilité et des enjeux sociaux, économiques et 103 Fourniau J.-M. et Chateauraynaud F., « Conclusion : la portée des dispositifs participatifs face au retour du conflit » in Fourniau J.-M. et Chateauraynaud F (Dir), La portée de la concertation. Modélisation sociologique des effets de la participation du public aux processus décisionnels, Rapport final, Volume I, Programme de recherche CDE, 2013, p. 147. Dupont L., Morel L., Guidat C., Hubert J. et Revel M. Le « technicien-citoyen » et La Fabrique Nancy Grand Coeur : le prisme de l'usage dans la conception d'un écoquartier. In Mermet L. et Salles D. (Dir) Environnement : la concertation apprivoisée, contestée, dépassée ? De Boeck, coll. Ouvertures sociologiques : Louvain-La-Neuve, pp. 233-256
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International audience ; Si la littérature traite assez largement des dispositifs de concertation, discute de leur portée et de leur impact, elle envisage encore assez peu les conséquences qui en découlent pour les techniciens des services des villes. Alors que ce type de démarches se développe en France, les études sur les effets induits sur le métier des techniciens concernés sont encore limitées. La co-conception de projets urbains nécessite l'investissement d'acteurs variés (techniciens, institutionnels, experts, associatifs, habitants-citoyens) et la mise en place d'arènes de discussion dès la phase d'études, en amont de la définition d'un cahier des charges ou du choix d'une solution technique précise. Il est alors envisageable de passer d'une relation de prestataire de service à une relation partenariale, basée sur l'échange et la collaboration. Pour atteindre cet objectif, les techniciens et institutionnels concernés sont appelés à changer leur perception du rôle des usagers au sein des projets urbains. La littérature explore assez peu la dimension des représentations et attentes des techniciens, et des élus, vis-à-vis de la sollicitation du public. Néanmoins, Marion Carrel a « repéré, chez les professionnels comme chez les élus, plusieurs manières de réagir face à cette injonction [participative] : le rejet de toute responsabilité en la matière, la recherche de techniques facilitant le déroulement des réunions publiques, et le militantisme, posture plus rare, qui consiste à oeuvrer pour la démocratisation des modes d'élaboration des politiques publique » (Carrel, 2013, p. 56). Dans le cadre de l'aménagement urbain, et de manière sans doute récente, se dessine une évolution, puisque grâce au développement d'études de type ethnographique, l'évaluation de la portée de la participation s'affine comme l'expliquent Jean-Michel Fourniau et Francis Chateauraynaud 103 : « Caractériser la portée de la participation consiste précisément à suivre tout ce qu'une série d'actes, de dispositifs, de jugements rattachés ...
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International audience ; Si la littérature traite assez largement des dispositifs de concertation, discute de leur portée et de leur impact, elle envisage encore assez peu les conséquences qui en découlent pour les techniciens des services des villes. Alors que ce type de démarches se développe en France, les études sur les effets induits sur le métier des techniciens concernés sont encore limitées. La co-conception de projets urbains nécessite l'investissement d'acteurs variés (techniciens, institutionnels, experts, associatifs, habitants-citoyens) et la mise en place d'arènes de discussion dès la phase d'études, en amont de la définition d'un cahier des charges ou du choix d'une solution technique précise. Il est alors envisageable de passer d'une relation de prestataire de service à une relation partenariale, basée sur l'échange et la collaboration. Pour atteindre cet objectif, les techniciens et institutionnels concernés sont appelés à changer leur perception du rôle des usagers au sein des projets urbains. La littérature explore assez peu la dimension des représentations et attentes des techniciens, et des élus, vis-à-vis de la sollicitation du public. Néanmoins, Marion Carrel a « repéré, chez les professionnels comme chez les élus, plusieurs manières de réagir face à cette injonction [participative] : le rejet de toute responsabilité en la matière, la recherche de techniques facilitant le déroulement des réunions publiques, et le militantisme, posture plus rare, qui consiste à oeuvrer pour la démocratisation des modes d'élaboration des politiques publique » (Carrel, 2013, p. 56). Dans le cadre de l'aménagement urbain, et de manière sans doute récente, se dessine une évolution, puisque grâce au développement d'études de type ethnographique, l'évaluation de la portée de la participation s'affine comme l'expliquent Jean-Michel Fourniau et Francis Chateauraynaud 103 : « Caractériser la portée de la participation consiste précisément à suivre tout ce qu'une série d'actes, de dispositifs, de jugements rattachés ...
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In: Revue française de science politique, Band 58, Heft 4, S. 684-685
ISSN: 0035-2950
In: Canadian journal of political science: CJPS = Revue canadienne de science politique : RCSP, Band 41, Heft 4, S. 1060
ISSN: 0008-4239