La gauche et les classes populaires: histoire et actualité d'une mésentente
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In: International social science journal, Band 67, Heft 223-224, S. 55-61
ISSN: 1468-2451
AbstractThis article considers the use of references to the American ghettos in the history of the French working‐class suburbs ‐ the "banlieues". When construction work first began on the new housing developments, concerns were voiced about the scale and isolation of their apartment blocks, in contrast to the model of individual houses. With the pauperisation of a section of the working classes and growth of the immigrant population, successive periods of rioting and the prevalence of an economy of drug dealing and other illicit trades among an element of the youth in these neighbourhoods, over a quarter of whom are unemployed, the comparison between ghettos and banlieues gained credibility. Also influential was public policy targeting the French banlieues, which reflected the dogma of republican equality, and fierce opposition to communalism. However, a section of the inhabitants of these neighbourhoods have gradually developed a subjective feeling of being separate from the rest of society and imprisoned in a ghetto with its own codes and laws, for example in the treatment of women. So the clear distinction established 20 years ago between the "black belt" and the 𠄌red belt" (Wacquant 2006) has greatly reduced.
In: Revue française de science politique, Band 63, Heft 1, S. XL-XL
ISSN: 1950-6686
In: Revue française de science politique, Band 63, Heft 1, S. 170-171
ISSN: 0035-2950
In: Mouvements: des idées et des luttes, Band 69, Heft 1, S. 13-18
ISSN: 1776-2995
Résumé Quel est l'électorat de la gauche aujourd'hui ? Les classes populaires sont-elles un appui pour les candidats de gauche ? Cet article propose d'aborder ce questionnement en répondant par la même occasion à la contribution du think thank Terra Nova qui affirme que l'électorat de gauche a changé et qu'il faut rompre avec la classe ouvrière. Mais la gauche peut-elle réellement exister sans les classes populaires ?
In: Mouvements: des idées et des luttes, Heft 69, S. 14-18
ISSN: 1291-6412
In: Savoir/agir: revue trimestrielle de l'association savoir/agir, Band 6, Heft 4, S. 23-28
ISSN: 1958-5535
Soit le vocable « gauchistes » par lequel le parti communiste désigne en 1968 ses adversaires anarchistes, maoïstes ou trotskistes : bon nombre d'entre eux ne protestent pas et trouvent avantage, comme Daniel Cohn-Bendit, à retourner le stigmate en ces temps favorables à la fronde. Seuls les léninistes, lecteurs de La Maladie infantile, y voient une sorte d'injure doctrinale, la mention d'une hérésie. Pourtant ceux qu'il désigne diffèrent par leur histoire, leur statut social, leurs références ou leur culture et finalement par leurs comportements à l'égard du PCF. Il faut bien sûr distinguer ceux qui sont issus du parti communiste ou de ses organisations spécialisées (Jeunesses communistes, Union des étudiants communistes), nombreux chez les trotskistes de la JCR et chez les marxistes- léninistes (maoïstes), de ceux qui n'ont connu aucune socialisation politique dans les rangs communistes, comme c'est le cas de la plupart des anarchistes. Il y a ceux qui sont entrés en politique pendant la guerre d'Algérie et qui ont condamné le parti communiste en raison de ses réticences à soutenir concrètement le FLN et ceux qui, plus jeunes, ont été marqués par les luttes contre l'impérialisme américain au Vietnam ou à Cuba. On pourrait souligner aussi l'hétérogénéité de ce dont « gauchistes » est le nom en opposant, par exemple, au sein de la tendance « prochinoise » les normaliens de la rue d'Ulm, regroupés dans l'UJCml et les quelques dizaines d'ouvriers, exclus du PCF pour leur opposition au révisionnisme khrouchtchévien, qui adhèrent au PCMLF. Ou encore, parmi les trotskistes, entre les militants étudiants de la JCR, ceux de la FER et les ouvriers et intellectuels prolétaroïdes de Voix ouvrière. [Premier paragraphe]
BASE
Soit le vocable « gauchistes » par lequel le parti communiste désigne en 1968 ses adversaires anarchistes, maoïstes ou trotskistes : bon nombre d'entre eux ne protestent pas et trouvent avantage, comme Daniel Cohn-Bendit, à retourner le stigmate en ces temps favorables à la fronde. Seuls les léninistes, lecteurs de La Maladie infantile, y voient une sorte d'injure doctrinale, la mention d'une hérésie. Pourtant ceux qu'il désigne diffèrent par leur histoire, leur statut social, leurs références ou leur culture et finalement par leurs comportements à l'égard du PCF. Il faut bien sûr distinguer ceux qui sont issus du parti communiste ou de ses organisations spécialisées (Jeunesses communistes, Union des étudiants communistes), nombreux chez les trotskistes de la JCR et chez les marxistes- léninistes (maoïstes), de ceux qui n'ont connu aucune socialisation politique dans les rangs communistes, comme c'est le cas de la plupart des anarchistes. Il y a ceux qui sont entrés en politique pendant la guerre d'Algérie et qui ont condamné le parti communiste en raison de ses réticences à soutenir concrètement le FLN et ceux qui, plus jeunes, ont été marqués par les luttes contre l'impérialisme américain au Vietnam ou à Cuba. On pourrait souligner aussi l'hétérogénéité de ce dont « gauchistes » est le nom en opposant, par exemple, au sein de la tendance « prochinoise » les normaliens de la rue d'Ulm, regroupés dans l'UJCml et les quelques dizaines d'ouvriers, exclus du PCF pour leur opposition au révisionnisme khrouchtchévien, qui adhèrent au PCMLF. Ou encore, parmi les trotskistes, entre les militants étudiants de la JCR, ceux de la FER et les ouvriers et intellectuels prolétaroïdes de Voix ouvrière. [Premier paragraphe]
BASE
In: Hommes & migrations: première revue française des questions d'immigration, Band 1211, Heft 1, S. 92-99
ISSN: 2262-3353
Au fil des ans , le parti lepéniste a étendu son implantation électorale dans les catégories populaires. D'abord plus réticents a l'égard de la formation d'extrême droite que les petits patrons de l'artisanat et du commerce avec lesquels ils ont en partage un faible niveau d'instruction , les employés et surtout les ouvriers ont contribué à l'essor du FN (Front national), au point qu'au premier tour de l'élection présidentielle de 1995 un quart des électeurs ouvriers ont choisi de voter pour Jean-Marie Le Pen. Celui-ci devance alors tous les autres candidats dans cette catégorie sociale, comme il le fait également parmi les chômeurs.
In: Revue française de science politique, Band 46, Heft 5, S. 833-834
ISSN: 1950-6686
In: French politics and society, Band 13, Heft 2, S. 10-20
ISSN: 0882-1267
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In: French politics and society, Band 11, Heft 2, S. 1-10
ISSN: 0882-1267
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In: Hérodote: revue de géographie et de géopolitique, Heft 50/51, S. 38-49
ISSN: 0338-487X
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