The Cobb–Douglas function as a flexible function
In: Mathematical social sciences, Band 97, S. 11-17
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In: Mathematical social sciences, Band 97, S. 11-17
Le retournement conjoncturel amorcé en 2004 et 2005 a été confirmé en 2006 avec un taux de croissance de l'économie de 2,9 %. Il permet aux Pays-Bas de retrouver des performances comparables au début du cycle de croissance de 1994-2000. La demande intérieure est devenue le principal contributeur à la croissance (+ 2,7 points en 2006). Elle prend le relais du commerce extérieur, initiateur du mouvement de reprise mais dont l'influence est en net ralentissement (+ 0,4 point après + 1,5 en 2004 et + 0,7 en 2005). Les consommations publique et privée contribuent à la croissance à hauteur de 1,4 point. La consommation des ménages affiche toutefois un repli en 2006 (- 1,2 %) suite aux perturbations statistiques engendrées par la réforme du système d'assurance santé qui gonfle en contrepartie la consommation publique *. Corrigé de cet effet, la consommation privée a cru de 2,5 %, soit une nette progression par rapport à 2004 et 2005 (+ 0,7 %). Elle a bénéficié de la baisse du chômage et de la fin de l'érosion du pouvoir d'achat des ménages des années précédentes consécutive à la mauvaise conjoncture et à une politique économique focalisée sur la maîtrise du déficit public et de l'inflation. Par ailleurs, l'investissement devient le deuxième contributeur (+ 1,2 point) à la croissance, dont plus 60 % est réalisé par le productif. Comme en 2005, seule la poursuite du déstockage contribue négativement à la croissance (- 0,2 point) (.).
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Avec un taux de croissance de l'économie de 3 %, l'année 2006 a confirmé le retournement conjoncturel amorcé en 2004 et 2005. Les enchaînements de cette dynamique favorable sont comparables à ceux du précédent cycle de croissance (1994-2000). Le commerce extérieur a enclenché le mouvement de reprise par un redémarrage des exportations puis a rapidement été relayé par la demande intérieure. S'en est suivi le redémarrage des importations qui a conduit à un net repli du commerce extérieur (- 0,1 point de contribution à la croissance après + 1,8 en 2004 et + 0,8 en 2005). En 2006, la demande intérieure est ainsi le seul contributeur positif à la croissance (+ 3,2 points), grâce au dynamisme de l'investissement et de la consommation *. Cette dernière a bénéficié de la hausse du pouvoir d'achat des ménages consécutive à la baisse du chômage et à la fin d'une politique économique focalisée sur la maîtrise du déficit public (.).
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Avec un taux de croissance de l'économie de 3 %, l'année 2006 a confirmé le retournement conjoncturel amorcé en 2004 et 2005. Les enchaînements de cette dynamique favorable sont comparables à ceux du précédent cycle de croissance (1994-2000). Le commerce extérieur a enclenché le mouvement de reprise par un redémarrage des exportations puis a rapidement été relayé par la demande intérieure. S'en est suivi le redémarrage des importations qui a conduit à un net repli du commerce extérieur (- 0,1 point de contribution à la croissance après + 1,8 en 2004 et + 0,8 en 2005). En 2006, la demande intérieure est ainsi le seul contributeur positif à la croissance (+ 3,2 points), grâce au dynamisme de l'investissement et de la consommation *. Cette dernière a bénéficié de la hausse du pouvoir d'achat des ménages consécutive à la baisse du chômage et à la fin d'une politique économique focalisée sur la maîtrise du déficit public (.).
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Le retournement conjoncturel amorcé en 2004 et 2005 a été confirmé en 2006 avec un taux de croissance de l'économie de 2,9 %. Il permet aux Pays-Bas de retrouver des performances comparables au début du cycle de croissance de 1994-2000. La demande intérieure est devenue le principal contributeur à la croissance (+ 2,7 points en 2006). Elle prend le relais du commerce extérieur, initiateur du mouvement de reprise mais dont l'influence est en net ralentissement (+ 0,4 point après + 1,5 en 2004 et + 0,7 en 2005). Les consommations publique et privée contribuent à la croissance à hauteur de 1,4 point. La consommation des ménages affiche toutefois un repli en 2006 (- 1,2 %) suite aux perturbations statistiques engendrées par la réforme du système d'assurance santé qui gonfle en contrepartie la consommation publique *. Corrigé de cet effet, la consommation privée a cru de 2,5 %, soit une nette progression par rapport à 2004 et 2005 (+ 0,7 %). Elle a bénéficié de la baisse du chômage et de la fin de l'érosion du pouvoir d'achat des ménages des années précédentes consécutive à la mauvaise conjoncture et à une politique économique focalisée sur la maîtrise du déficit public et de l'inflation. Par ailleurs, l'investissement devient le deuxième contributeur (+ 1,2 point) à la croissance, dont plus 60 % est réalisé par le productif. Comme en 2005, seule la poursuite du déstockage contribue négativement à la croissance (- 0,2 point) (.).
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In: Energy economics, Band 60, S. 333-344
ISSN: 1873-6181
L'INSEE a publié en juillet 2006 de nouvelles projections de population active à l'horizon 20501. Le nouveau scénario affiché par l'INSEE modifie en profondeur la vision que l'on peut avoir de l'activité française à long terme. Les précédentes projections2 dressaient un tableau beaucoup plus sombre quant à l'évolution du nombre d'actifs pour le demi-siècle à venir. La population active devait atteindre son point haut en 2006, puis décroître de façon quasi-tendancielle jusqu'en 2050. Le nombre d'actifs devait se réduire de plus de 2,3 millions entre 2000 et 2050, soit une baisse de 9 % (graphique 1). Dans un scénario de diminution de l'offre de travail, le retour au plein emploi devait se faire rapidement (aux environs de 2010 selon nos projections). Mais dans un contexte de baisse rapide de la population active, l'économie française aurait vite buté sur des contraintes d'offre, la croissance étant freinée par la réduction de l'offre de travail (.).
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L'INSEE a publié en juillet 2006 de nouvelles projections de population active à l'horizon 20501. Le nouveau scénario affiché par l'INSEE modifie en profondeur la vision que l'on peut avoir de l'activité française à long terme. Les précédentes projections2 dressaient un tableau beaucoup plus sombre quant à l'évolution du nombre d'actifs pour le demi-siècle à venir. La population active devait atteindre son point haut en 2006, puis décroître de façon quasi-tendancielle jusqu'en 2050. Le nombre d'actifs devait se réduire de plus de 2,3 millions entre 2000 et 2050, soit une baisse de 9 % (graphique 1). Dans un scénario de diminution de l'offre de travail, le retour au plein emploi devait se faire rapidement (aux environs de 2010 selon nos projections). Mais dans un contexte de baisse rapide de la population active, l'économie française aurait vite buté sur des contraintes d'offre, la croissance étant freinée par la réduction de l'offre de travail (.).
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In: Revue économique, Band 56, Heft 3, S. 593
ISSN: 1950-6694
L'évaluation du taux de chômage d'équilibre fait l'objet de nombreuses controverses théoriques et empiriques. Elle oppose notamment les partisans de la Courbe de Phillips à ceux des modèles WS/PS. Dans cet article, nous examinons précisément les conséquences sur la détermination du taux de chômage d'équilibre de la spécification du modèle macroéconomique et en particulier de celle de l'équation de salaire. Une boucle prix-salaire asymétrique dont l'équation de salaire est une Courbe de Phillips et l'équation de prix est spécifiée en niveau permet de distinguer entre les concepts de taux de chômage d'équilibre de moyen et de long terme. Cette distinction peut être un moyen de réconcilier le modèle WS/PS et le modèle de Courbe de Phillips. Au niveau empirique, notre objectif est double. Le premier consiste à évaluer l'impact des caractéristiques institutionnelles sur le taux de chômage d'équilibre au moyen d'une boucle prix-salaire asymétrique pour six pays de l'OCDE (États-Unis, Allemagne, France, Royaume-Uni, Espagne, Pays-Bas) au cours des trente dernières années. Les résultats sont peu concluants, le Royaume-Uni étant le seul pays où les changements institutionnels auraient eu un effet significatif. Ils confirment les difficultés, rencontrées dans d'autres études empiriques, à mettre en évidence un lien direct entre les évolutions du chômage et celles des caractéristiques institutionnelles du marché du travail. Le second objectif est de calculer des taux de chômage d'équilibre de moyen et de long terme. Ceci n'a pas été possible pour le Royaume-Uni du fait de phénomènes d'hystérèse complète. Pour les autres pays, les évolutions du taux de chômage d'équilibre de moyen terme expliquent relativement bien celles du taux de chômage jusqu'à la fin des années 1980. Ainsi, le ralentissement des gains de productivité explique une part importante de la montée du chômage en Europe à partir du milieu des années 1970. La hausse du chômage dans les années 1970 est aussi due aux deux chocs pétroliers ainsi qu'à l'augmentation des taux de cotisations employeurs qui les ont suivis. Les politiques de désinflation engagées au début des années 1980 expliquent l'essentiel de la hausse du taux de chômage de cette période. Enfin, dans les années 1990, une part importante du chômage européen est imputable à un déficit de demande : le taux de chômage est nettement au-dessus de son niveau d'équilibre.
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In: Energy economics, Band 95, S. 105014
ISSN: 1873-6181
In: Environmental and resource economics, Band 56, Heft 3, S. 415-436
ISSN: 1573-1502
Uncertainty plays a significant role in evaluating climate policy, and fattailed uncertainty may dominate policy advice. Should we make our utmost effort to prevent the arbitrarily large impacts of climate change under deep uncertainty? In order to answer to this question we propose an new way of investigating the impact of (fat-tailed) uncertainty on optimal climate policy: the curvature of carbon tax against the uncertainty. We find that the optimal carbon tax increases as the uncertainty about climate sensitivity increases, but it does not accelerate as implied by Weitzman's Dismal Theorem. We find the same result in a wide variety of sensitivity analyses. These results emphasize the importance of balancing of the costs and the benefits of climate policy, also under deep uncertainty.
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OFCE Policy brief 100 ; International audience ; L'objectif de ce Policy brief est de faire le diagnostic des politiques de lutte contre le changement climatique en France et de mettre en avant les grands chantiers nécessaires. Nous revenons d'abord sur les performances de la France en matière de baisse des émissions de gaz à effet de serre. Bien que des efforts soient engagés, les politiques mises en oeuvre sont en retard par rapport à l'objectif de la neutralité carbone à l'horizon 2050. Au rythme de baisse des émissions des 10 dernières années, cet objectif ne serait atteint qu'en 2130. Il est donc primordial dès le prochain quinquennat de relancer concrètement la politique environnementale de la France. Pour mettre la France sur une trajectoire de décarbonation ambitieuse et réaliste, deux stratégies sont souvent opposées. La première repose sur les évolutions technologiques tandis que la seconde s'appuie sur la sobriété énergétique. Nous montrons au contraire la complémentarité des deux approches qui ont chacune leurs incertitudes : pari technologique versus pari de la modification des comportements. Le point commun de toute stratégie compatible avec la neutralité carbone en 2050 est qu'un effort significatif à mettre en oeuvre sans délai est nécessaire. Un enjeu important de l'élection présidentielle est de trancher démocratiquement sur quoi doit porter cet effort et sur les instruments à privilégier : inciter à des modes de consommation plus sobres, investir massivement dans des modes de production d'énergie décarbonée, faire des choix technologiques, etc. Cela nous amène à discuter des avantages et des inconvénients des principaux instruments économiques (prix du carbone, subventions, investissements publics, normes, sensibilisations) dont disposent les décideurs politiques pour mettre en oeuvre la transition bas carbone. Nous en tirons plusieurs conclusions. Aucun instrument n'étant parfait, la politique environnementale nécessite de s'appuyer sur une combinaison d'instruments et donc d'être pensée dans ...
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OFCE Policy brief 100 ; International audience ; L'objectif de ce Policy brief est de faire le diagnostic des politiques de lutte contre le changement climatique en France et de mettre en avant les grands chantiers nécessaires. Nous revenons d'abord sur les performances de la France en matière de baisse des émissions de gaz à effet de serre. Bien que des efforts soient engagés, les politiques mises en oeuvre sont en retard par rapport à l'objectif de la neutralité carbone à l'horizon 2050. Au rythme de baisse des émissions des 10 dernières années, cet objectif ne serait atteint qu'en 2130. Il est donc primordial dès le prochain quinquennat de relancer concrètement la politique environnementale de la France. Pour mettre la France sur une trajectoire de décarbonation ambitieuse et réaliste, deux stratégies sont souvent opposées. La première repose sur les évolutions technologiques tandis que la seconde s'appuie sur la sobriété énergétique. Nous montrons au contraire la complémentarité des deux approches qui ont chacune leurs incertitudes : pari technologique versus pari de la modification des comportements. Le point commun de toute stratégie compatible avec la neutralité carbone en 2050 est qu'un effort significatif à mettre en oeuvre sans délai est nécessaire. Un enjeu important de l'élection présidentielle est de trancher démocratiquement sur quoi doit porter cet effort et sur les instruments à privilégier : inciter à des modes de consommation plus sobres, investir massivement dans des modes de production d'énergie décarbonée, faire des choix technologiques, etc. Cela nous amène à discuter des avantages et des inconvénients des principaux instruments économiques (prix du carbone, subventions, investissements publics, normes, sensibilisations) dont disposent les décideurs politiques pour mettre en oeuvre la transition bas carbone. Nous en tirons plusieurs conclusions. Aucun instrument n'étant parfait, la politique environnementale nécessite de s'appuyer sur une combinaison d'instruments et donc d'être pensée dans sa globalité. Le manque de considération des questions d'acceptabilité et de justice sociale sont des éléments clé pour expliquer les blocages autour des politiques de lutte contre le changement climatique. Nous proposons deux pistes pour relancer les politiques environnementales :
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