Freedom of movement versus freedom of work? Coping with the mobility of indigenous workers in a palm oil concession in French Congo (1910-1940)
In: Labor history, Band 64, Heft 6, S. 691-705
ISSN: 1469-9702
18 Ergebnisse
Sortierung:
In: Labor history, Band 64, Heft 6, S. 691-705
ISSN: 1469-9702
In: Parlement(s): revue d'histoire politique, Band 33, Heft 1, S. 155-165
ISSN: 1760-6233
In: Sociologie du travail, Band 60, Heft 1
ISSN: 1777-5701
In: Le mouvement social, Band 259, Heft 2, S. XI-XI
ISSN: 1961-8646
In: Sociologie du travail, Band 59, Heft 1
ISSN: 1777-5701
In: Le mouvement social, Band 247, Heft 2, S. 105-121
ISSN: 1961-8646
La cantine de l'usine de Dalmine, ouverte en 1934, est un élément fondamental de la politique d'assistance sociale dont l'institution est célébrée par la propagande officielle. L'actualisation du paternalisme industriel d'antan sous l'égide du fascisme répond ainsi à la nécessité de resserrer l'étau sur la population ouvrière en réprimant toute manifestation d'opposition mais aussi en créant le consensus indispensable pour faire accepter la rationalisation du travail, la baisse des salaires et la suppression des libertés syndicales tout au long de l'entre-deux-guerres. Pendant la guerre, travailler dans une grande entreprise devient une garantie de survie alors que le sentiment d'appartenance à l'entreprise se renforce. Dans l'immédiat après-guerre l'usine devient un espace propice à l'émergence d'un nouveau pouvoir ouvrier. À l'usine de Dalmine, vitrine de l'esprit de collaboration et d'entraide revendiqué par l'idéologie corporatiste, la cantine est devenue un enjeu aussi bien économique que politique. Elle assure la sécurité alimentaire dans une conjoncture de pénurie et, en même temps, renforce chez les travailleurs le rapport de dépendance/reconnaissance. Ainsi, la cantine se présente comme un miroir qui donne à voir le jeu social de l'espace usinier, les relations industrielles et leur évolution au fil du temps.
In: Travail et emploi, Heft 133, S. 13-24
ISSN: 1775-416X
In: SociologieS: revue scientifique internationale
ISSN: 1992-2655
In: Labor history, Band 51, Heft 2, S. 231-248
ISSN: 1469-9702
In: Histoire, économie & société: HES : époches moderne et contemporaine, Band 26e année, Heft 1, S. 125-142
ISSN: 1777-5906
Cet article analyse l'échec de la démocratie industrielle en Italie dans l'immédiat après-guerre (1945-1951) à partir de l'expérience du conseil de gestion des usines Alfa Romeo de Milan. Organisme issu de la politique fasciste de socialisation, le conseil de gestion est transformé par une volonté commune aux principaux partis politiques italiens (notamment les communistes et les socialistes) en instrument visant à l'implication accrue des travailleurs dans la gestion des entreprises. Ses prérogatives se résument dans des fonctions de consultation et d'expertise sur des sujets concernant l'organisation de la production et du travail. Dans le climat consensuel qui caractérise la Reconstruction, il constitue une amorce de coopération interprofessionnelle (y participent ingénieurs, cadres de production, ouvriers qualifiés...) et de dialogue avec la direction, avant de devenir un lieu de conflit syndical dans le cadre d'une détérioration progressive des relations entre les partenaires sociaux. L'exemple du conseil de gestion chez Alfa Romeo montre comment les tensions internes, pas seulement de nature politique, ont contribué à la transformation d'un instrument destiné à stabiliser les relations d'usine en un agent de ces mêmes tensions. L'éclatement du compromis qui était à la base du fonctionnement du conseil de gestion va de pair avec des changements techniques (le passage à la production en série) et organisationnels (l'arrivée d'un nouveau management) qui s'inscrivent dans une stratégie de rationalisation des activités de l'entreprise automobile italienne.
In: Sociologie du travail, Band 48, Heft 4, S. 509-524
ISSN: 1777-5701
In: Savoir/agir: revue trimestrielle de l'association savoir/agir, Band 2, Heft 2, S. 95-103
ISSN: 1958-5535
International audience ; La question des discriminations entre femmes et hommes dans le monde du travail a été abordée, au sein de l'espace de la communauté européenne, sous l'angle de l'égalité des rémunérations puis de l'égalité professionnelle et de l'égalité des chances. Depuis le début des années 2000, les politiques de ressources humaines des entreprises ont insisté sur la notion de diversité, transformant la contrainte de droit en des pratiques et rhétoriques gestionnaires. Ce chapitre montre le rôle joué par de nombreux acteurs (État, Commission européenne, patronat et syndicats, actionnaires, lobbys politiques et économiques, experts, etc.) dans cette évolution des notions et pratiques. Il analyse leur circulation entre espaces nationaux et internationaux, en proposant de dépasser les dichotomies binaires traditionnellement à l'œuvre notamment entre logique de marché et logique d'Etat et entre expertise et militantisme. [résumé éditeur]
BASE
International audience ; La question des discriminations entre femmes et hommes dans le monde du travail a été abordée, au sein de l'espace de la communauté européenne, sous l'angle de l'égalité des rémunérations puis de l'égalité professionnelle et de l'égalité des chances. Depuis le début des années 2000, les politiques de ressources humaines des entreprises ont insisté sur la notion de diversité, transformant la contrainte de droit en des pratiques et rhétoriques gestionnaires. Ce chapitre montre le rôle joué par de nombreux acteurs (État, Commission européenne, patronat et syndicats, actionnaires, lobbys politiques et économiques, experts, etc.) dans cette évolution des notions et pratiques. Il analyse leur circulation entre espaces nationaux et internationaux, en proposant de dépasser les dichotomies binaires traditionnellement à l'œuvre notamment entre logique de marché et logique d'Etat et entre expertise et militantisme. [résumé éditeur]
BASE
International audience ; Comment le genre façonne-t-il les catégories d'appréhension du monde social et celles des sciences sociales elles-mêmes ? Et comment ces catégories contribuent-elles à produire du sens et des effets sociaux dans le cadre des relations de genre ? Des contentieux récents sur le port du foulard islamique dans les lieux du travail aux transformations des normes de parentalité face à l'homoparentalité et aux nouvelles modalités de "faire famille", de l'octroi des prestations sociales aux migrants dans l'Europe communautaire aux formes de régulation et (de)qualification du travail à domicile, des statistiques élaborées pour mettre au jour les discriminations à l'embauche aux politiques sociales destinées aux "mères seules précaires" ou encore aux politiques d'égalité et de la diversité développées dans les entreprises, c'est tout un ensemble de réflexions théoriques et de recherches empiriques qui est présenté ici. Elles donnent à voir le "travail" de catégorisation qui investit les rapports de genre dans plusieurs domaines, en se focalisant sur les genèses, les enjeux et les conflits qui animent ces opérations à la fois de description, de production et de transformation de la réalité sociale, ainsi que leur impact sur les sciences sociales et juridiques contemporaines en France. [résumé éditeur]
BASE