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L'Iran pluriel: regards géopolitiques
In: L'Iran en transition
Des guerres dynastiques aux guerres nationales : la remise en cause du droit classique de la guerre à la faveur de la tourmente révolutionnaire
In: Stratégique: revue trimestrielle de recherches et d'études stratégiques, Band 124, Heft 4, S. 131-163
La période révolutionnaire française va être à l'origine de transformations profondes dans le droit de la guerre « post-westhpalien », apanage exclusif de la souveraineté des Princes, lequel reposait sur le principe cardinal de la limitation des guerres et d'une paix de compromis et comportait par ailleurs des distinctions nettes entre guerre et paix ainsi qu'entre combattants et non-combattants, voire entre ennemi et criminel. Or, cette alternative tranchée se trouve remise en cause à l'issue des bouleversements révolutionnaires, lorsque la notion d'État dynastique est reformulée comme État national et lorsque l'armée des Princes est amenée à se transformer, via la « levée en masse », en armée nationale avec l'émergence du « soldat-citoyen ». En déferlant sur toute l'Europe continentale au début du xix e siècle, l'armée napoléonienne, comme héritière de cette mutation fondamentale, va se trouver être à la fois vecteur et victime de ce nouveau modèle générant de véritables « guerres des peuples », dont la guerilla espagnole contre la « Grande Armée » ne sera que le premier d'une longue suite d'avatars. Dans le prolongement de la défaite napoléonienne, le Congrès de Vienne de 1814-1815 apparaîtra comme une vaste entreprise – partiellement réussie – de « Restauration » au sens large, non seulement naturellement du principe de légitimité dynastique, mais aussi du droit de la guerre qui en était l'expression.
L'affirmation des spécificités nationales dans les dynamiques révolutionnaires des « printemps arabes » et leurs avatars incertains
In: La revue internationale et stratégique: revue trimestrielle publiée par l'Institut de Relations Internationales et Stratégiques (IRIS), Band 121, Heft 1, S. 131-139
Géopolitique du Yémen à l'aube du xxi e siècle
In: Hérodote: revue de géographie et de géopolitique, Band 160-161, Heft 1, S. 159-176
ISSN: 1776-2987
Le Yémen, surnommé jadis l' Arabia felix (l'« Arabie heureuse ») mériterait plutôt aujourd'hui l'appellation d' Arabia infelix (l'« Arabie malheureuse »). Ce « vieux » pays par son histoire, à défaut d'apparaître comme un véritable « État » du fait des forces centrifuges structurelles fragilisant un pouvoir central qui a toujours été structurellement faible, fait de plus en plus figure aujourd'hui de failed state (« État failli ») avec une division Nord-Sud qui se trouve réactualisée. Il est désormais plongé dans les affres d'un conflit de plus en plus confessionnalisé entre la milice clanique « houthie » d'obédience chiite zaïdite, supposément soutenue par Téhéran, et un pouvoir légitime incarné, dans le prolongement de la transition houleuse de 2012, par le président Abd Rabbo Mansour Hadi. Ce dernier n'a pu que s'en remettre, pour espérer pouvoir se réinstaller dans la capitale Sanaa qu'il avait été contraint de fuir sous la pression « houthie », à l'aide d'une coalition militaire arabo-sunnite explicitement anti-houthie constituée par l'Arabie saoudite, Une situation chaotique qui profite immanquablement à la mouvance extrémiste sunnite d'AQPA (Al-Qaïda dans la péninsule Arabique), voire à l'« État islamique ».
Le coût économique du terrorisme : l'équation impossible ?
In: Géoéconomie: revue trimestrielle, Band 80, Heft 3, S. 58
ISSN: 2258-7748
Le « fantôme » de l' Irangate dans les négociations sur le nucléaire iranien
In: Politique américaine, Band 26, Heft 2, S. 49-68
ISSN: 1771-8848
Les négociations et tractations sur le nucléaire iranien, par les acteurs qu'elles ont mis en présence, renvoient étrangement à un épisode encore controversé des relations irano-américaines, l'Irangate. Cette obscure « affaire » de ventes d'armes américaines à destination de Téhéran en pleine guerre Iran-Irak (1980-1988), qui avait donné lieu dans les années 1980 à un scandale politique aux États-Unis, mais avait été étouffée dans l'œuf en Iran, impliquait alors un certain Hassan Rohani qui en était l'un des négociateurs principaux avant de devenir en août 2013 le président de la République islamique d'Iran. par une réelle ironie de l'Histoire, c'était à l'époque notamment un certain sénateur John Kerry qui avait instruit le procès politique des transferts financiers illégaux issus de la transaction au profit des Contras, les rebelles anti-communistes nicaraguayens. Ceci revient à dire que de l'argent iranien avait indirectement participé au financement de la lutte anti-communiste en pleine guerre froide. Or, les deux protagonistes se sont retrouvés en charge des négociations sur le nucléaire iranien, l'un via son ministre des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, familier des ÉtatsUnis, l'autre en tant que secrétaire d'État de l'Administration du président Obama, et pressés de finaliser un accord susceptible de bouleverser les équilibres géopolitiques régionaux en favorisant un rapprochement stratégique irano-américain.
La variable énergétique dans la crise syrienne: La question stratégique du contrôle d'un futur gazoduc méditerranéen
In: Confluences Méditerranée: revue trimestrielle, Band 91, Heft 4, S. 95-106
ISSN: 2102-5991
La variable énergétique – tout particulièrement gazière – est souvent présentée comme le facteur déterminant, sinon exclusif, qui serait à même de rendre compte du conflit en Syrie lequel a dégénéré en véritable guerre civile, depuis la seconde moitié de l'année 2011, et dont les différents acteurs – qu'il s'agisse des insurgés sunnites ou du régime alaouite de Bachar al-Assad – bénéficient tous, à des degrés divers, de soutiens extérieurs. Au demeurant, s'il convient de ne pas sous-estimer cette variable gazière avec la question stratégique s'il en est du contrôle d'un éventuel gazoduc, il faut dans le même temps se garder de la surestimer dès lors que d'autres variables non moins importantes comme la dimension confessionnelle, induite par la polarisation sunnite versus chiite, intervient également très largement, voire s'y superpose.
Ethno-sociologie politique des forces armées saoudiennes
In: Maghreb, Machrek: revue trimestrielle = al- Maġrib wa-ʾl-mašriq, Band 214, Heft 4, S. 45-70
ISSN: 2271-6815
Alors que l'Arabie saoudite, qui se veut le fer de lance des régimes arabes sunnites en général, et des monarchies sunnites réunies au sein du Conseil de Coopération du Golfe (CCG) en particulier, est résolument engagée contre l'Iran perse et chiite dans une sorte de « guerre froide » moyen-orientale, il convient de s'interroger sur la nature, le format et le caractère opérationnel de ses forces armées. En dépit d'achats massifs d'armements et de matériels de haute technologie ainsi que d'effectifs théoriquement diversifiés et conséquents, la fiabilité des forces armées saoudiennes demeure largement sujette à caution. De par sa composition même, qui fait une place non-négligeable à des militaires d'origine étrangère, la question est posée de savoir si l'on peut parler d'une véritable armée « nationale » saoudienne. En fait d'armée constituée, il faudrait d'ailleurs plutôt considérer qu'il s'agit d'une armée composite en ce qu'elle fait une large place au « mercenariat » pour sous-traiter la sécurité du Royaume, comme si la dynastie régnante ne faisait pas confiance à ses propres forces armées pour l'assurer, soit en doutant de leur compétence, soit en doutant précisément de leur fiabilité non seulement opérationnelle mais également politique. Il faut sans doute y voir la marque significative d'une défiance persistante vis-à-vis de ce qui pourrait – devrait ? – apparaître comme l'armée « nationale » saoudienne au sein d'un État dynastique dont l'identité « nationale » n'a jamais constitué le primat de son existence politique sur la scène internationale. Parallèlement aux forces armées proprement dites, on trouve en effet une « Garde nationale » – recrutée sur une base tribale celle-là –, et qui se présente comme la garde prétorienne de la famille régnante contre toute atteinte extérieure voire interne. En principe, cette « Garde nationale » est supposée d'une loyauté à toute épreuve en ce qu'elle incarne les valeurs bédouines et wahhâbites des origines de l'État saoudien via une allégeance personnelle au souverain.
Le Qatar : un paradoxe géopolitique et une anomalie géoéconomique
In: Géoéconomie: revue trimestrielle, Band 62, Heft 3, S. 53
ISSN: 2258-7748
Les chiites de la province saoudienne du Hasa : une minorité « nationale » stratégique au cœur des enjeux ethno-confessionnels régionaux
In: Hérodote: revue de géographie et de géopolitique, Band 133, Heft 2, S. 108-135
ISSN: 1776-2987
Les dirigeants de plusieurs pays arabes sunnites expriment régulièrement, dans le prolongement du renversement de Saddam Hussein en 2003, suivi de l'accession au pouvoir d'une majorité arabe chiite en Irak, leurs craintes que cela ne galvanise les ambitions des autres chiites du monde arabe. Ces craintes sont particulièrement vives dans les pétromonarchies du Golfe où vivent d'importantes minorités chiites, quand ces dernières ne sont pas tout simplement majoritaires comme à Bahreïn (la population du petit royaume est environ à 70% d'obédience chiite). Plus que tout autre, le royaume d'Arabie saoudite, par ailleurs champion du rigorisme sunnite dans sa variante wahhabite – laquelle se caractérise entre autres par une forme virulente d'hostilité envers le chiisme dont se réclament pour tant une minorité de ses «nationaux» –, a donc la hantise d'une forme de «syndrome chiite» potentiellement déstabilisateur pour la pérennité du régime. Les chiites représentent environ 10% de la population saoudienne et plus du tiers des habitants de la province orientale et ô combien stratégique du Hasa qui recèle la quasi-totalité des ressources pétrolières du royaume. Ils sont généralement d'origine irakienne et gardent en mémoire le lourd passif des persécutions causées par l'islam wahhabite des Al-Saoud dont la dynastie s'est unilatéralement octroyé la garde du Haram al-Charif («Lieux saints») constitué par les mosquées de La Mecque et de Médine, un privilège jugé indu par certains pays musulmans, notamment par la République islamique de l'Iran chiite. Depuis l'avènement d'une majorité chiite en Irak, les dirigeants saoudiens craignent par-dessus tout un effet de contagion des revendications de leur minorité chiite avide de reconnaissance, et stigmatisent l'émergence d'un «Croissant chiite» qui serait instrumentalisé par Téhéran pour développer son influence, voire établir une forme d'hégémonie régionale
La « Saoudisation » de l'emploi : un défi démographique autant que socio-économique, sinon politique
In: Revue européenne des migrations internationales: REMI, Band 23, Heft 1, S. 35-48
ISSN: 1777-5418
Assimilationniste « de couleur » contre autonomisme « blanc »: De la Révolution à l'abolition de l'esclavage de 1848
In: Pouvoirs dans la Carai͏̈be: PDLC, Heft Spécial, S. 78-109
ISSN: 2117-5209
Discours religieux des jeunes en Iran: les nouveaux visages de la religion
In: L'Iran en transition
World Affairs Online