Stefan Fisch, Stadtplanung im 19 Jahrhundert. Der Beispiel Mùnchen bis zur Ara Theodor Fischer, Munich, R. Oldenbourg Verlag, 1988, 329 p
In: Annales: histoire, sciences sociales, Band 45, Heft 2, S. 470-471
ISSN: 1953-8146
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In: Annales: histoire, sciences sociales, Band 45, Heft 2, S. 470-471
ISSN: 1953-8146
In: Gérontologie et société: cahiers de la Fondation Nationale de Gérontologie, Band 36 / n° 145, Heft 2, S. 67-76
ISSN: 2101-0218
En France, dans les décennies à venir, avec l'arrivée des générations du baby-boom au grand âge et l'augmentation de l'espérance de vie, le nombre de décès, notamment de personnes très âgées, va augmenter. Dans une proportion importante, ces décès seront précédés de maladies chroniques longues et potentiellement invalidantes requérant soins et aides. Actuellement, près de la moitié des décès (48 % en 2010) a été précédée d'une décision médicale ayant pu hâter la mort du patient. Les décisions prises s'appuient dans leur grande majorité sur les dispositions de la loi Leonetti, qui permet, sous certaines conditions, de limiter ou d'arrêter un traitement, ou d'administrer des médicaments pour soulager les souffrances du patient, qui peuvent avoir pour effet d'avancer la survenue de la mort.
In: Population & sociétés: bulletin mensuel d'information de l'Institut National d'Études Démographiques, Band 524, Heft 7, S. 1-4
La majorité des personnes souhaitent mourir chez elles, mais un quart seulement le font. L'enquête « Fin de vie en France » permet de retracer le parcours résidentiel et médical avant le décès. Quatre semaines avant leur mort, 45 % des personnes vivent à domicile en cas de décès non soudain. Quitter son domicile pour entrer à l'hôpital et y décéder est le parcours le plus fréquent (30 %), passer l'ensemble du dernier mois de l'existence chez soi l'est deux fois moins (14 %). Le départ de l'hôpital pour regagner son domicile est beaucoup plus rare (2 %). La complexité des soins rend souvent le maintien à domicile impossible, ce qui motive le transfert à l'hôpital. C'est de fait la raison la plus souvent évoquée pour justifier le non-respect du souhait de certains patients de décéder chez eux.
In: Population: revue bimestrielle de l'Institut National d'Etudes Démographiques. French edition, Band 68, Heft 4, S. 585-615
ISSN: 0718-6568, 1957-7966
Cet article décrit les lieux de vie et trajectoires résidentielles des personnes durant le dernier mois de leur existence, à partir de l'enquête Fin de vie en France réalisée en 2010. L'enquête repose sur un échantillon représentatif des décès survenus en décembre 2009. Les médecins ayant certifié les décès ont été interrogés sur les circonstances de la fin de vie. Si 3 personnes sur 5 meurent à l'hôpital, seules la moitié étaient hospitalisées un mois avant leur décès. Dans ce laps de temps, l'hospitalisation à partir du domicile est le changement le plus fréquemment observé. Les personnes prises en charge en maison de retraite ou à l'hôpital un mois avant leur décès ont une forte probabilité d'y finir leurs jours. Des analyses multivariées montrent que l'âge et le sexe influencent le parcours de fin de vie : ce sont les plus âgés et les femmes qui présentent le plus fort risque de vivre leur dernier mois en maison de retraite. Les symptômes, le type de maladies et la finalité des traitements conditionnent les lieux de la fin de vie des patients. Toutes les situations cliniques ne permettent pas de maintenir les personnes à domicile : le traitement d'épisodes aigus, les détresses respiratoires ou les problèmes digestifs sont plus souvent traités à l'hôpital, les troubles mentaux en maison de retraite et les difficultés de déplacement dans chacun de ces lieux.