Des statuts à la carte pour les Outre-mer français. Vers de nouveaux schémas de partage des responsabilités ?
In: Regards sur l'actualité, Heft 355, S. 25-28
ISSN: 0337-7091
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In: Regards sur l'actualité, Heft 355, S. 25-28
ISSN: 0337-7091
Textes issus d'un colloque pluridisciplinaire organisé les 29 et 30 novembre 2012 à l'Université de La Réunion
World Affairs Online
In: Gérontologie et société, Band 10 / n° 43, Heft 4, S. 122-125
International audience ; Jusqu'à une période récente, il existait peu d'indicateurs multidimensionnels permettant de caractériser les économies des départements et collectivités de l'Outremer français et de les comparer avec d'autres territoires, qu'il s'agisse de régions françaises ou d'autres petites économies insulaires. Cet article se propose de mieux appréhender leur réalité multidimensionnelle à travers le calcul de deux indicateurs composites pour les départements et collectivités d'Outre-mer (DCOM) et les autres économies insulaires : l'indicateur de vulnérabilité économique (IVE) et l'indicateur de vulnérabilité physique au changement climatique (IVPCC). L'IVE se présente comme un indice synthétique de l'importance des chocs liés aux phénomènes naturels, d'une part, et inhérents à l'environnement économique externe, d'autre part, et de l'exposition à ces chocs. Il ne dépend pas de la politique menée, ni de la capacité de résilience du pays ou de la région. De la même manière, les composantes de l'IVPCC saisissent deux types de risques liés au changement climatique (chocs permanents, progressifs et irréversibles, et chocs correspondant à une intensification des chocs récurrents) et permettent d'évaluer l'amplitude probable des chocs ainsi que le degré d'exposition à ces chocs. Situées dans le troisième quartile du classement des territoires selon l'IVE, les petites économies insulaires, dont les économies ultramarines françaises sont, de manière structurelle, significativement plus vulnérables que la moyenne des autres économies de la planète. Les deux indicateurs mettent en évidence une hétérogénéité des situations entre les DCOM, d'une part, et entre les DCOM et les îles environnantes, d'autre part. Dans ce contexte, les DCOM font partie des économies les moins vulnérables. La Guadeloupe, la Martinique et La Réunion présentent une vulnérabilité économique relativement plus faible, la Polynésie française et la Nouvelle-Calédonie, une vulnérabilité modérée, la Guyane étant le territoire ultramarin où l'indicateur de vulnérabilité économique est le plus élevé. L'agrégation des composantes de l'IVPCC indique que les deux régions antillaises sont plusvulnérables au changement climatique (particulièrement en Guadeloupe et à Saint-Martin), suivies de la Guyane puis de la Polynésie française. Une analyse des composantes désagrégées permet de mettre en évidence les fragilités de chaque territoire – des spécificités que les politiques d'adaptation au changement climatique doivent notamment prendre en considération.
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International audience ; Jusqu'à une période récente, il existait peu d'indicateurs multidimensionnels permettant de caractériser les économies des départements et collectivités de l'Outremer français et de les comparer avec d'autres territoires, qu'il s'agisse de régions françaises ou d'autres petites économies insulaires. Cet article se propose de mieux appréhender leur réalité multidimensionnelle à travers le calcul de deux indicateurs composites pour les départements et collectivités d'Outre-mer (DCOM) et les autres économies insulaires : l'indicateur de vulnérabilité économique (IVE) et l'indicateur de vulnérabilité physique au changement climatique (IVPCC). L'IVE se présente comme un indice synthétique de l'importance des chocs liés aux phénomènes naturels, d'une part, et inhérents à l'environnement économique externe, d'autre part, et de l'exposition à ces chocs. Il ne dépend pas de la politique menée, ni de la capacité de résilience du pays ou de la région. De la même manière, les composantes de l'IVPCC saisissent deux types de risques liés au changement climatique (chocs permanents, progressifs et irréversibles, et chocs correspondant à une intensification des chocs récurrents) et permettent d'évaluer l'amplitude probable des chocs ainsi que le degré d'exposition à ces chocs. Situées dans le troisième quartile du classement des territoires selon l'IVE, les petites économies insulaires, dont les économies ultramarines françaises sont, de manière structurelle, significativement plus vulnérables que la moyenne des autres économies de la planète. Les deux indicateurs mettent en évidence une hétérogénéité des situations entre les DCOM, d'une part, et entre les DCOM et les îles environnantes, d'autre part. Dans ce contexte, les DCOM font partie des économies les moins vulnérables. La Guadeloupe, la Martinique et La Réunion présentent une vulnérabilité économique relativement plus faible, la Polynésie française et la Nouvelle-Calédonie, une vulnérabilité modérée, la Guyane étant le territoire ultramarin où ...
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International audience ; Jusqu'à une période récente, il existait peu d'indicateurs multidimensionnels permettant de caractériser les économies des départements et collectivités de l'Outremer français et de les comparer avec d'autres territoires, qu'il s'agisse de régions françaises ou d'autres petites économies insulaires. Cet article se propose de mieux appréhender leur réalité multidimensionnelle à travers le calcul de deux indicateurs composites pour les départements et collectivités d'Outre-mer (DCOM) et les autres économies insulaires : l'indicateur de vulnérabilité économique (IVE) et l'indicateur de vulnérabilité physique au changement climatique (IVPCC). L'IVE se présente comme un indice synthétique de l'importance des chocs liés aux phénomènes naturels, d'une part, et inhérents à l'environnement économique externe, d'autre part, et de l'exposition à ces chocs. Il ne dépend pas de la politique menée, ni de la capacité de résilience du pays ou de la région. De la même manière, les composantes de l'IVPCC saisissent deux types de risques liés au changement climatique (chocs permanents, progressifs et irréversibles, et chocs correspondant à une intensification des chocs récurrents) et permettent d'évaluer l'amplitude probable des chocs ainsi que le degré d'exposition à ces chocs. Situées dans le troisième quartile du classement des territoires selon l'IVE, les petites économies insulaires, dont les économies ultramarines françaises sont, de manière structurelle, significativement plus vulnérables que la moyenne des autres économies de la planète. Les deux indicateurs mettent en évidence une hétérogénéité des situations entre les DCOM, d'une part, et entre les DCOM et les îles environnantes, d'autre part. Dans ce contexte, les DCOM font partie des économies les moins vulnérables. La Guadeloupe, la Martinique et La Réunion présentent une vulnérabilité économique relativement plus faible, la Polynésie française et la Nouvelle-Calédonie, une vulnérabilité modérée, la Guyane étant le territoire ultramarin où l'indicateur de vulnérabilité économique est le plus élevé. L'agrégation des composantes de l'IVPCC indique que les deux régions antillaises sont plusvulnérables au changement climatique (particulièrement en Guadeloupe et à Saint-Martin), suivies de la Guyane puis de la Polynésie française. Une analyse des composantes désagrégées permet de mettre en évidence les fragilités de chaque territoire – des spécificités que les politiques d'adaptation au changement climatique doivent notamment prendre en considération.
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In: Études de l'AFD no 1
Le patrimoine biologique naturel des collectivités françaises d'Outre-mer est unique, tant par sa richesse que par sa diversité. Cette richesse est fortement menacée par la destruction des habitats naturels, la surexploitation, la pollution, la prolifération d'espèces invasives, etc. La création d'aires protégées (parcs naturels, parcs marins) constitue la mesure la plus emblématique de conservation de la biodiversité de ces territoires. A côté de ces outils, d'autres instruments s'appuyant sur l'émergence de "marchés verts", comme la certification environnementale et les écolabels, sont peu nombreux dans les territoires ultramarins français, malgré l'attention croissante qui leur est portée au niveau mondial. En se fondant sur une revue de la littérature et sur des enquêtes menées dans trois territoires (La Guyane, La Réunion et Mayotte), les auteurs se sont demandé si, et à quelles conditions, la certification environnementale pouvait représenter un outil pertinent pour concilier les objectifs de préservation de la biodiversité et de développement des filières. Quels sont les facteurs favorables et les obstacles au développement de la certification ? Quelles sont ses fonctions au regard de la prise en charge des problèmes de conservation de la biodiversité en Outre-mer ?
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