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Le discours autour du concept de durabilité occulte les liens anciens entre conservation de la nature et développement. L'article s'appuie sur une analyse historique pour reproblématiser ces articulations. Il montre que le développement durable impose une transformation conjointe de la conservation et du développement. À ce titre, une "cosmopolitique de la biodiversité" apparaît susceptible de dépasser la dialectique des deux notions, pour refonder un projet où la nature ne soit plus la face obscure de l'enjeu politique.

National audience ; Le discours autour du concept de durabilité occulte les liens anciens entre conservation de la nature et développement. L'article s'appuie sur une analyse historique pour reproblématiser ces articulations. Il montre que le développement durable impose une transformation conjointe de la conservation et du développement. À ce titre, une "cosmopolitique de la biodiversité" apparaît susceptible de dépasser la dialectique des deux notions, pour refonder un projet où la nature ne soit plus la face obscure de l'enjeu politique.

National audience ; Le discours autour du concept de durabilité occulte les liens anciens entre conservation de la nature et développement. L'article s'appuie sur une analyse historique pour reproblématiser ces articulations. Il montre que le développement durable impose une transformation conjointe de la conservation et du développement. À ce titre, une "cosmopolitique de la biodiversité" apparaît susceptible de dépasser la dialectique des deux notions, pour refonder un projet où la nature ne soit plus la face obscure de l'enjeu politique.

National audience ; Cet article problématise la notion de «local» dans le contexte de la mondialisation. Fondé sur les politiques de conservation de la biodiversité en Afrique australe, il montre que la construction d'une «communauté locale» institutionnalise une situation sans rationalité économique locale, pourtant au fondement des politiques participatives. Plus fondamentalement, il montre que les processus de mobilisation en faveur de la nature présentent de fortes convergences avec les dynamiques capitalistes globales quand elles investissent l'immatériel et font disparaître les frontières entre travail et vie privée. La mobilisation apparaît à ce titre comme un concept susceptible d'invalider la notion de «local»

National audience ; Cet article problématise la notion de «local» dans le contexte de la mondialisation. Fondé sur les politiques de conservation de la biodiversité en Afrique australe, il montre que la construction d'une «communauté locale» institutionnalise une situation sans rationalité économique locale, pourtant au fondement des politiques participatives. Plus fondamentalement, il montre que les processus de mobilisation en faveur de la nature présentent de fortes convergences avec les dynamiques capitalistes globales quand elles investissent l'immatériel et font disparaître les frontières entre travail et vie privée. La mobilisation apparaît à ce titre comme un concept susceptible d'invalider la notion de «local»

National audience. Based on biodiversity conservation policies in Southern Africa, it shows that the construction of a "local community" institutionalises a situation without local economic rationality, yet on the basis of participatory policies. More fundamentally, it shows that the processes of mobilising nature show strong convergence with global capitalist dynamics when they invest in intangible assets and remove the boundaries between work and private life. Mobilisation thus appears to be a concept capable of invalidating the concept of 'local'. ; National audience Cet article problématise la notion de «local» dans le contexte de la mondialisation. Fondé sur les politiques de conservation de la biodiversité en Afrique australe, il montre que la construction d'une «communauté locale» institutionnalise une situation sans rationalité économique locale, pourtant au fondement des politiques participatives. Plus fondamentalement, il montre que les processus de mobilisation en faveur de la nature présentent de fortes convergences avec les dynamiques capitalistes globales quand elles investissent l'immatériel et font disparaître les frontières entre travail et vie privée. La mobilisation apparaît à ce titre comme un concept susceptible d'invalider la notion de «local»

Mitte der 80er Jahre wurde das Postulat der Bevölkerungspartizipation in die Naturschutzprogramme in Simbabwe und Sambia eingeführt. Damit wurde anscheinend eine dirigistische Haltung zugunsten der besseren Integration lokaler Akteure aufgegeben. Dies hing mit globalen Entwicklungen zusammen, da "Partizipation" nun eine zentrale Rolle als politischer Mythos spielt. Es dient als Allegorie für Demokratisierung im Weltmaßstab und verschleiert die Mängel von Analysen internationalen Umweltschutzes. Partizipation bedeutet in Wirklichkeit die Einführung eines liberalen Wirtschaftsbildes in Programme des Umweltschutzes in den beiden Ländern. Dabei wird Liberalisierung propagiert, ohne die politische Machtverteilung zu regeln. Dies entspricht jedoch nicht den Bedürfnissen der marginalisierten ländlichen Bevölkerung im nationalen und internationalen Kontext. (DÜI-Wgm)