Ce texte présente trois scénarios de modulation des aides du premier pilier en vue de renforcer le deuxième pilier. Compte tenu du poids des aides dans le revenu, une redistribution plus égalitaire des subventions ne correspond pas automatiquement à une nette baisse de l'inégalité des revenus. La répartition des revenus dépend aussi très largement de l'évolution des prix relatifs des produits agricoles.
Ce texte présente trois scénarios de modulation des aides du premier pilier en vue de renforcer le deuxième pilier. Compte tenu du poids des aides dans le revenu, une redistribution plus égalitaire des subventions ne correspond pas automatiquement à une nette baisse de l'inégalité des revenus. La répartition des revenus dépend aussi très largement de l'évolution des prix relatifs des produits agricoles.
Ce texte présente trois scénarios de modulation des aides du premier pilier en vue de renforcer le deuxième pilier. Compte tenu du poids des aides dans le revenu, une redistribution plus égalitaire des subventions ne correspond pas automatiquement à une nette baisse de l'inégalité des revenus. La répartition des revenus dépend aussi très largement de l'évolution des prix relatifs des produits agricoles.
Ce texte présente trois scénarios de modulation des aides du premier pilier en vue de renforcer le deuxième pilier. Compte tenu du poids des aides dans le revenu, une redistribution plus égalitaire des subventions ne correspond pas automatiquement à une nette baisse de l'inégalité des revenus. La répartition des revenus dépend aussi très largement de l'évolution des prix relatifs des produits agricoles.
Ce texte présente trois scénarios de modulation des aides du premier pilier en vue de renforcer le deuxième pilier. Compte tenu du poids des aides dans le revenu, une redistribution plus égalitaire des subventions ne correspond pas automatiquement à une nette baisse de l'inégalité des revenus. La répartition des revenus dépend aussi très largement de l'évolution des prix relatifs des produits agricoles.
Ce texte présente trois scénarios de modulation des aides du premier pilier en vue de renforcer le deuxième pilier. Compte tenu du poids des aides dans le revenu, une redistribution plus égalitaire des subventions ne correspond pas automatiquement à une nette baisse de l'inégalité des revenus. La répartition des revenus dépend aussi très largement de l'évolution des prix relatifs des produits agricoles.
Les biens communs sont fréquemment utilisés comme outils de gestion des risques liés aux activités privées. Dans cet article, nous analysons l'impact de cette utilisation du bien commun en tant que filet de sécurité pour les choix d'investissement et d'extraction de ressources naturelles communes. Les agents de la communauté choisissent d'abord d'investir dans leur projet privé et dans le bien commun ; ensuite, ils choisissent la quantité à extraire de leur projet privé et du bien commun. Le modèle compare le bien commun en tant que mécanisme de gestion des risques ( ex post ) et en tant que mécanisme de diversification des risques ( ex ante ). Il compare également deux situations : le risque sur le projet privé et l'incertitude concernant l'investissement des autres membres de la communauté dans le bien commun. Les prédictions théoriques sont testées empiriquement via une expérience de laboratoire. Pour cela, nous proposons un jeu de bien commun original composé d'une période d'investissement et d'une période d'extraction. Notre résultat montre clairement que la réduction des risques associés au projet privé diminue l'investissement dans le bien commun, alors qu'elle n'a pas d'effet sur l'extraction. Nous montrons également que le bien commun en tant que mécanisme de gestion des risques est une stratégie comprise comme plus flexible et qu'elle est influencée par les rendements du projet privé.
L'instauration, en 1984, d'un contingentement de la production laitière au niveau européen avait pour but essentiel de réduire les coûts de soutien induits par les politiques laitières antérieures. En apparence, le système des quotas ne fait que figer une situation ; en réalité, comme l'a montré l'expérience canadienne, il peut avoir un effet restructurant très puissant. En France, dès l'instauration du contingentement, les pouvoirs publics ont affiché leur volonté de mener à cette occasion une politique de restructuration du secteur, notamment à travers des aides à l'abandon de la production laitière. Celles-ci ne sont pas de simples mesures d'accompagnement : elles s'inscrivent dans une logique de restriction de la production où la sélection des producteurs prend d'avantage d'importance que dans un contexte de croissance de la collecte. C'est ainsi que le paysage laitier français s'est profondément modifié depuis l'instauration des quotas, comme le montre une analyse des enquêtes de structure et du RICA de 1983 à 1990 effectuée par des chercheurs de l'INRA, à la demande de l'ONILAIT.
L'instauration, en 1984, d'un contingentement de la production laitière au niveau européen avait pour but essentiel de réduire les coûts de soutien induits par les politiques laitières antérieures. En apparence, le système des quotas ne fait que figer une situation ; en réalité, comme l'a montré l'expérience canadienne, il peut avoir un effet restructurant très puissant. En France, dès l'instauration du contingentement, les pouvoirs publics ont affiché leur volonté de mener à cette occasion une politique de restructuration du secteur, notamment à travers des aides à l'abandon de la production laitière. Celles-ci ne sont pas de simples mesures d'accompagnement : elles s'inscrivent dans une logique de restriction de la production où la sélection des producteurs prend d'avantage d'importance que dans un contexte de croissance de la collecte. C'est ainsi que le paysage laitier français s'est profondément modifié depuis l'instauration des quotas, comme le montre une analyse des enquêtes de structure et du RICA de 1983 à 1990 effectuée par des chercheurs de l'INRA, à la demande de l'ONILAIT.
The introduction, in 1984, of a quota on milk production at European level was primarily intended to reduce the support costs of previous dairy policies. Seemingly, the quota system only fixes a situation; in fact, as the Canadian experience has shown, it can have a very powerful restructuring effect. In France, as soon as the quota was introduced, the public authorities have expressed their willingness to pursue a policy of restructuring the sector on this occasion, in particular through aid for the abandonment of milk production. These are not mere accompanying measures: they are part of a logic of restricting production, where the selection of producers becomes more important than in a context of growing collection. For example, the French dairy landscape has changed dramatically since the introduction of quotas, as shown by an analysis of the structure surveys and FADN from 1983 to 1990 carried out by INRA researchers at the request of ONILAIT. ; L'instauration, en 1984, d'un contingentement de la production laitière au niveau européen avait pour but essentiel de réduire les coûts de soutien induits par les politiques laitières antérieures. En apparence, le système des quotas ne fait que figer une situation ; en réalité, comme l'a montré l'expérience canadienne, il peut avoir un effet restructurant très puissant. En France, dès l'instauration du contingentement, les pouvoirs publics ont affiché leur volonté de mener à cette occasion une politique de restructuration du secteur, notamment à travers des aides à l'abandon de la production laitière. Celles-ci ne sont pas de simples mesures d'accompagnement : elles s'inscrivent dans une logique de restriction de la production où la sélection des producteurs prend d'avantage d'importance que dans un contexte de croissance de la collecte. C'est ainsi que le paysage laitier français s'est profondément modifié depuis l'instauration des quotas, comme le montre une analyse des enquêtes de structure et du RICA de 1983 à 1990 effectuée par des chercheurs de l'INRA, à la ...
L'instauration, en 1984, d'un contingentement de la production laitière au niveau européen avait pour but essentiel de réduire les coûts de soutien induits par les politiques laitières antérieures. En apparence, le système des quotas ne fait que figer une situation ; en réalité, comme l'a montré l'expérience canadienne, il peut avoir un effet restructurant très puissant. En France, dès l'instauration du contingentement, les pouvoirs publics ont affiché leur volonté de mener à cette occasion une politique de restructuration du secteur, notamment à travers des aides à l'abandon de la production laitière. Celles-ci ne sont pas de simples mesures d'accompagnement : elles s'inscrivent dans une logique de restriction de la production où la sélection des producteurs prend d'avantage d'importance que dans un contexte de croissance de la collecte. C'est ainsi que le paysage laitier français s'est profondément modifié depuis l'instauration des quotas, comme le montre une analyse des enquêtes de structure et du RICA de 1983 à 1990 effectuée par des chercheurs de l'INRA, à la demande de l'ONILAIT.
This report provides a status report on the use of pesticides in France (in fields crops, viticulture, fruit growing) on the one hand, and especially by production region and assesses in the other hand, the opportunities to reduce pesticide use from the current level and assuming different states of French agriculture, defined by levels of break. The initial situation (pest pressure, rotation, yield, production, gross margins) is defined from the results of FADN in 2006 as well as surveys of farming practices in 2006 (field crops, viticulture). The assessment of potential reductions in use is generated from work performed in the groups "products". In these scenarios, horticulture and vegetables were excluded from the analysis. Regarding the situation, the use of pesticides by value falls to 67% in field crops, 8% forage, 15% vines, 5% fruit and 5% for horticulture and vegetables. The value of plant protection products is highly correlated to the indicator frequency of treatment. We can therefore consider that the distribution given above also reflects the TFI distribution. If the vine, horticulture and tree cover only 25% of pesticide use at the national level, they can be the source of strong local pressures. In viticulture TFI is close to 13 and to 17 in fruit (36 apples). In these sectors, regional variations can be strong, for the vine, for example, TFI ranges from 7 in Provence and to 22 in Champagne. In field crops, the pressure is also variable depending on the production: the TFI is 16 for potato, 6 for rapeseed, 4 for wheat and 2 for sunflower. Between major regions, the TFI varies only from 1.8 in the big east and the west to 3.2 in south-east and 3.4 in the North. The analysis of levels of failure revealed the existence of a group of farms with important use of pesticides for the same production level as the others. Reductions in pesticide use are possible without a drop in production. A first break point is the adoption of systems of cultivation with low inputs of pesticides, the report called "semi-integrated agriculture". The adoption of these systems can reduce pesticide use by one third, with losses of production limited (6% in field crops). The margins of these systems calculated with 2006 prices are the same as the intensive group. Prices of 2007 give an advantage at the intensive group. The goal of reducing 50% of pesticide use, recorded at the Grenelle Environment Forum, is the situation where all farms use integrated farming methods. This passage would be a considerable change in the crop rotation, establishment of orchards with disease resistant trees, introduction of new practices in viticulture. Production could decline by 12% in field crops and 17% in total crop. Widespread organic farming causing production declines much more important. The current prices of organic farming do not outweigh the already low yields. The report establishes the links between the goal of reducing pesticide use with other environmental policies. It also provides some indication of the amounts of compensation that would be required to develop efficient systems with a low use of pesticides ; Ce rapport dresse un état des lieux sur l'utilisation des produits phytosanitaires en France d'une part, notamment par production et par région et évalue d'autre part, les possibilités de réduire l'emploi des pesticides en partant du niveau actuel et en supposant différents états de l'agriculture française définis par des niveaux de rupture allant jusqu'à l'agriculture biologique. La situation initiale (pression, phytosanitaire, assolement, rendement, production, marges brutes) est définie à partir des résultats du RICA 2006 ainsi que des enquêtes pratiques culturales de 2006 (grandes cultures, viticulture). L'évaluation des possibilités de réduction d'usage est générée à partir des travaux effectués dans les groupes « Productions ». Dans cette phase de production de scénarios, l'horticulture et les légumes de plein champ ont été exclus de l'analyse. Concernant l'état des lieux, l'emploi des produits phytosanitaires en valeur incombe à 67% en grandes cultures (hors légumes), 8% aux fourrages, 15% aux vignes, 5% aux fruits et 5% à l'horticulture et aux légumes de plein champ. La valeur des produits phytosanitaires est très corrélée à l'indicateur de fréquence de traitement. On peut donc considérer que la répartition donnée ci-dessus reflète aussi celle de l'IFT. Si la vigne, l'horticulture et l'arboriculture ne concernent que 25% de l'emploi de pesticides au niveau national, elles peuvent être l'origine de pressions locales fortes. L'IFT moyen de la vigne est en effet de 13 et celui des fruits de 17 (36 pour les pommes). Dans ces secteurs, les variations régionales peuvent être également fortes ; pour la vigne par exemple, l'IFT varie de 7 en Provence à 22 en Champagne. En grandes cultures, la pression est également variable selon les productions : l'IFT est de 16 pour la pomme de terre, 6 pour le colza, 4 pour le blé et 2 pour le tournesol. Entre les grandes régions, l'IFT ne varie que de 1,8 dans le grand est et le grand ouest à 3,2 dans le sud-est et 3,4 dans le Nord (le cas du Limousin-Auvergne étant particulier compte tenu de l'importance des prairies). L'analyse des niveaux de rupture fait apparaître l'existence d'un groupe d'exploitations intensives dont les dépenses en pesticides sont importantes pour un même niveau de production que celui de «l'agriculture raisonnée ». Des réductions de l'emploi de pesticides sont ainsi possibles sans baisse de production. Un premier point de rupture est l'adoption par culture d'itinéraires à bas intrants de pesticides, appelé dans le rapport «agriculture semi-intégrée ». L'adoption de ces itinéraires permet de réduire l'utilisation de pesticides d'un tiers, avec des pertes de production limitée (6% en grandes cultures). Aux prix de 2006, les marges de ces itinéraires, compte tenu de l'économie de charges, sont les mêmes que le groupe des intensifs. Les prix de 2007 redonnent par contre un avantage à ces derniers. L'objectif de réduire de 50% l'emploi des pesticides, acté lors du Grenelle de l'environnement, correspond à la situation où toute l'agriculture française passerait en agriculture intégrée. Ce passage nécessiterait des efforts conséquents, changement fondamental dans les assolements en grandes cultures, implantation de vergers résistants en maladie en arboriculture, introduction de nouvelles pratiques sur l'entretien des vignes. La production pourrait reculer de 12% en grandes cultures et de 17% sur l'ensemble de la production végétale. La généralisation de l'agriculture biologique provoquerait des baisses de production bien plus importantes. Les prix actuels de l'agriculture biologique ne compensent déjà pas cette faiblesse des rendements. Le rapport établit les liaisons entre l'objectif de réduire l'utilisation des pesticides avec les autres politiques environnementales. Il fournit également quelques indications sur les montants des compensations qui seraient nécessaires au développement des systèmes économes en pesticides