The thesis demonstrates that sustainability transition occurs very inequality in urban neighbourhoods. It then explores the issue of public action and the ways public authorities could support this sustainability transition within neighbourhoods. Especially, the potential of neighbourhood renewal policies is discussed and improvements are suggested. Action research is finally used to enrich these policies with new and more efficient action tools in order to engage inhabitants in the sustainability transition of their neighbourhood. ; La thèse démontre que la transition durable se produit de manière très inégale dans les quartiers urbains. Elle explore alors la question de l'action publique et de la manière dont les pouvoirs publics pourraient soutenir cette transition durable dans les quartiers. En particulier, le potentiel de la "politique des quartiers" est analysé et des amélioration sont proposées. La recherche-action est ensuite mobilisée pour pour enrichir cette politique de nouveaux instruments d'action, plus adaptés pour engager les habitants dans la dynamique de transition durable de leur quartier.
Végétaliser pour résister ? Le cas de « Liege Souffle Vert » En quelques décennies, les exigences citoyennes en matière de participation à la « fabrique de la ville » n'ont cessé de grandir. Cette évolution trouverait sa source dans le refus de laisser les Etats, les classes et leurs représentants, la liberté de définir seuls l'action à mener (Tosel, 1998). Face à des aménagements urbains « imposés » par les pouvoirs publics, une forme de résistance politique émerge et se matérialise, de plus en plus souvent, par une « action directe » des citadins sur leur milieu (Blanc, Emelianoff et al, 2008). En témoignent les micro-interventions qui fleurissent dans l'espace public : tricots urbains, tags artistiques souvent emprunts d'humour, verdissement de pieds d'arbres, bacs potagers, etc. A Liège, il y a quelques années encore, une grande méfiance prévalait de la part des responsables politiques vis-à-vis de ces « prises de possession » des espaces publics. Parallèlement, la participation citoyenne fait l'objet de déclarations de plus en plus insistantes et nombreuses. C'est dans ce contexte, traversé de paradoxes, que l'opération « Liège Souffle Vert » voit le jour en 2016. Plus exactement, l'asbl Songes, à l'initiative, propose d'organiser (et de financer) un « appel à projets citoyens » sur le territoire liégeois. Progressivement, les responsables de la Ville acceptent et soutiennent l'idée (difficile de faire autrement ?). Finalement, dix-huit projets seront déposés par des équipes associant, comme stipulé dans l'appel, une dimension verte, une dimension artistique et une dimension citoyenne. Six seront réalisés, avec environ 7.000 visiteurs sur le parcours créé durant l'été 2016, et un écho retentissant dans les médias. Pour l'asbl, l'objectif était double : d'une part, interroger les citadins sur la place du végétal et de l'art dans la ville et, d'autre part, accompagner un mouvement plus profond de transformation et de libération des usages de l'espace public. Dans cette communication, nous proposons de revenir sur ce cas d'étude et, en nous appuyant sur des entretiens réalisés avec différents intervenants, de discuter de l'intérêt et des éventuels écueils associés à ce type de dispositif. L' « appel à projets » constitue-t-il un instrument intéressant pour soutenir une forme de résistance politique ? Si oui, jusqu'à quel point ? Quels rapports de force se jouent ? Les initiatives citoyennes menées dans ce cadre ne travaillent-elles pas, au final, pour et à la place de la Ville ? Ne font-elles pas l'objet d'une forme d'instrumentalisation ? Si oui, par qui ? Comment se gèrent les tensions entre des objectifs de gestion/régulation de l'espace public, d'émancipation citoyenne et une exigence de qualité artistique du produit proposé ? Quelle est la légitimité de Songes par rapport aux liégeois et par rapport à ces questions ? Quelles valeurs sont défendues ? Quel est le rôle, voire l'intérêt, des artistes mobilisés dans ce type d'opérations ? Quelles modalités d'engagements prévalent pour les participants ou visiteurs ? Par qui l'opération est-elle finalement soutenue et investie ? L'exposé - qui prend appui sur cet ensemble de questionnements - se structure autour de deux interrogations majeures : l'une concerne les aspects de gouvernance et se concentre sur l'instrument « appel à projets », l'autre vise à déplier les supports narratifs à l'œuvre (les imaginaires) chez les différents acteurs, afin de repérer leur potentiel performatif pour la « fabrique de la ville », et ce dans le cadre de controverses (Genard, Berger, Vanhellemont, 2016). ; Peer reviewed
L'article aborde la question de l'action publique visant à promouvoir le développement durable des quartiers urbains existants. En particulier, il envisage la pertinence de développer cette action à partir d'une réorientation de la « politique des quartiers », modalité de l'action publique héritée de la fin du XXème siècle. Les structures publiques de quartier mises en place dans le cadre de cette politique pourraient en effet jouer un rôle d'accélérateurs de la transition de ces quartiers. Elles ont le potentiel pour cela, notamment grâce au réseau social qu'elles développent au sein de la population locale, sans l'engagement de laquelle les pouvoirs publics peuvent bien peu de choses. L'article envisage ensuite la pertinence d'une généralisation de cette politique à tous les quartiers urbains, selon des intensités variables et en complémentarité avec les politiques urbaines plus stratégiques, afin d'assurer un développement équilibré de nos territoires. ; Peer reviewed
Initially, the geographical dimension is absent of the participatory tools and methods. The evaluation of their spatial components points to potential enhancement of the methods used nowadays. In the frame of the SUIT project, focus groups have been analysed from a spatial perspective. ; Les outils et méthodes utilisés dans les processus participatifs n'ont à l'origine rien de géographique. L'évaluation de leur composante spatiale pointe vers un enrichissement potentiel des méthodes actuellement mises en oeuvre. Dans le cadre du projet SUIT, des groupes focalisés ont été analysés du point de vue spatial.
L'article vise à identifier les principaux obstacles à la participation de l'investissement privé dans la fabrique de la ville en Wallonie, au travers des leçons tirées de deux projets urbains d'envergure : la régénération du site de l'ancien hôpital de Bavière à Liège, la première métropole de Wallonie avec une région urbaine de 670 000 habitants ; et la construction d'un centre commercial dans le centre-ville de Verviers, agglomération moyenne de 70 000 habitants à 30 km à l'est de Liège. Aux difficultés identifiées, des pistes d'amélioration sont formulées dans un contexte socio-économique libéral, avec une tendance à la réduction de la capacité d'investissement public. L'article met en avant les enjeux de planification stratégique et de gouvernance afin de favoriser l'attractivité des villes wallonnes à l'investissement privé, dans une logique qui devrait bénéficier autant aux promoteurs qu'à l'intérêt collectif. ; The article aims to identify the main obstacles to the participation of private investment in the development of urban areas in Wallonia. This is done through the lessons learned from two major urban projects: the regeneration of the former hospital site "Bavière" in Liege, the first Walloon metropolitan area, with about 670,000 inhabitants in the urban area; and the construction of a shopping mall in the city centre of Verviers, an urban region of approximately 100,000 inhabitants located 30 km east of Liege. To the main identifies obstacles, the article develops measures for improvement in a liberal socio-economic context characterised by a reduction in public investment capacity. The article highlights the issues of strategic planning and governance in order make private investment more attractive in Walloon cities, in a perspective that should benefit to the developers as well as to the collective interest. ; Peer reviewed
La communication vise à présenter les spécificités de la Wallonie au regard des documents de l'Union Européenne développant une vision stratégique du développement urbain. Après avoir exposé les dernier travaux de l'Union Européenne (Agenda urbain/Pacte d'Amsterdam) ainsi que les premiers travaux liés à la naissance d'une Politique de la Ville en Wallonie, nous focalisons sur un enjeu spécifique à la Wallonie, la restauration de l'attractivité urbaine, et sur la supracommunalité, une dynamique moins existante en Wallonie. ; The aim of our presentation is to present some issues for Wallonia regarding to the urban strategy of European Union (European Council of Ministers and European Commission). We present these two strategies: the European (Urban Agenda/Pact of Amsterdam) and the Walloon strategies. We focus our communication on two regional specific issues: cooperation between municipalities ("supracommunalité") and the rehabilitation of residential and economic functions of urban neighbourhoods. ; Peer reviewed
La régionalisation de la Politique Fédérale des Grandes Villes, suite à la sixième réforme de l'Etat, fut une opportunité de s'interroger sur les objectifs et l'organisation d'une Politique de la Ville en Wallonie. Dans ce cadre, la note de recherche CPDT n°63 « Politique de la ville. Dynamisation des cœurs de ville » répond à la volonté du Gouvernement wallon de se doter d'une vision territoriale stratégique sur le long terme et est un premier pas vers la mise en place d'une politique de la ville intégrée en Wallonie. Cette note fait le point sur, d'une part, les différentes politiques et outils relatifs à la restructuration et à la dynamisation des tissus urbains, au sens large, établis au niveau régional, fédéral et européen et, d'autre part, les propositions et recommandations relatives à l'évolution du cadre actuel. Cette réflexion s'adresse évidemment aux acteurs concernés par les enjeux de gouvernance urbaine : les décideurs politiques, les villes et les communes mais concerne aussi le citoyen. ; Version finale publiée
Posters présentant les analyses et recommandations émises en vue de la mise en place éventuelle d'une politique de la ville en Wallonie, dans le cadre d'une recherche menée au sein de la Conférence Permanente du Développement Territorial (CPDT).
La note de recherche propose les principaux résultats de la recherche CPDT 2015-2016 sur la Politique de la Ville en Wallonie. Elle concerne, plus précisément, les constats et recommandations pour le développement des quartiers urbains selon trois grandes catégories de difficultés : le cadre de vie dégradé, le contexte social défavorable et le contexte économique défavorable.
La recherche s'intéresse à la question de l'intérêt de développer l'observation foncière en Wallonie. Par une approche documentaire, sur la base d'entretiens auprès de témoins privilégiés et par une enquête adressée à l'ensemble des communes wallonnes, elle tente d'évaluer la prise en compte des systèmes d'informations foncières en vue de mener à bien une politique d'aménagement du territoire efficace. Le poster présente les objectifs de cette recherche et les résultats acquis lors de la subvention 2015 - 2016.