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Cet article traite des défis concernant l'avenir de la psychodynamique du travail, qui est inexorablement lié à l'avenir du travail. Des questions telles que la cohérence épistémologique de la discipline, la prise en compte des aspects conceptuels et d'action, ainsi que la relation avec les autres disciplines sont abordées tout au long du texte. La proposition centrale de l'article est de proposer une discussion qui tienne en compte tenu l'importance de remettre en cause la division sociale du travail, surtout quand on considère qu'il y a encore beaucoup de gens qui exercent des activités dénuées de sens. La réduction des injustices liées au contenu et au sens du travail, ainsi que le renforcement de l'importance des collectifs et les dimensions relationnelles du travail sont également abordés dans le texte.

Cet article traite des défis concernant l'avenir de la psychodynamique du travail, qui est inexorablement lié à l'avenir du travail. Des questions telles que la cohérence épistémologique de la discipline, la prise en compte des aspects conceptuels et d'action, ainsi que la relation avec les autres disciplines, sont abordées tout au long du texte. La proposition centrale de l'article est de proposer une discussion sur l'importance de remettre en cause la division sociale du travail, au regard de la part importante de sujets qui exercent des activités dénuées de sens. La réduction des injustices liées au contenu et au sens du travail, ainsi que le renforcement de l'importance des collectifs et les dimensions relationnelles du travail sont également abordés dans le texte.

Résumé Cette modeste contribution sur les travaux d'Alain Wisner se fonde sur l'itinéraire qu'il a suivi en tant que professeur, chercheur et directeur d'études. Elle évoque en particulier son souci de voir reconnue l'intelligence des travailleurs ainsi que son apport aux questions liées au transfert de technologie. Par ailleurs, elle montre comment sa façon d'aborder diverses questions a permis à l'ergonomie de faire des avancées significatives ou à d'autres disciplines axées sur le travail et le travailler, comme la psycho-dynamique du travail, l'anthropologie ou la sociologie. Il a eu, en outre, par sa capacité de dialogue et ses apports, un impact visible sur des sciences appliquées comme l'ingénierie et particulièrement l'ingénierie de production ou les professions concernant la santé au travail. Sans prétendre à l'exhaustivité et sans pouvoir être très précis, cet article se donne pour objectif principal d'apporter des éléments à la discussion autour de la trajectoire du tant apprécié Alain Wisner et de mettre en relief certains aspects de son œuvre immense.

Dans cet article, nous proposons une discussion sur le statut et la qualité du sujet en ergonomie. Ce débat est d'une grande importance, le thème de la subjectivité n'a pratiquement jamais été directement traité en ergonomie dont les principales questions concernent les considérations physiques, cognitives et organisationnelles de l'activité. Or, la santé au travail tout autant que la performance économique des organisations, et pour des raisons liées, obligent aujourd'hui à (re)penser le « sujet » de l'activité, et donc à poser la théorie du sujet qui permet de soutenir cette perspective. Faute de disposer de l'appareil conceptuel à hauteur de cet enjeu, il est alors nécessaire de s'adosser au dispositif théorique le mieux à même de permettre à l'ergonomie de relever ce défi. C'est la raison pour laquelle nous proposons de prendre appui sur le dispositif théorique de la psychodynamique du travail ( pdt ) pour travailler cette question, et relancer le débat, déjà ancien entre ces deux disciplines.

Résumé À partir d'une étude réalisée au Brésil, auprès de travailleurs du secteur bancaire atteints de Ler / Tms , les auteurs décrivent la dimension subjective du tableau clinique et s'interrogent sur les similitudes et les différences avec « la névrose des téléphonistes » décrite par Jean Bégoin et Louis Le Guillant, dans les années cinquante. Ils interrogent ensuite les rapports entre la répression de l'agir expressif et les entraves à la coopération dans le travail, d'une part, dans l'apparition de somatisations, d'autre part.

Résumé Ce texte contient une proposition de discussion concernant l'évolution des concepts en pdt , en particulier des aspects épistémologiques et des propositions d'action dans son domaine. En partant des questions traitées par la psychopathologie du travail, l'intention est de discuter des différentes étapes de l'évolution du champ en mettant en évidence des inflexions de la pensée de Dejours.