Equality and transparency: a strategic perspective on affirmative action in American law
In: CERI series in international relations and political economy
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In: CERI series in international relations and political economy
World Affairs Online
In: Politix: revue des sciences sociales du politique, Band 140, Heft 4, S. 127-189
ISSN: 0295-2319
Le rejet répandu, persistant et multidéterminé du terme « race » dans l'espace public n'a pas empêché la publication de nombreux travaux sur la question raciale en France depuis une trentaine d'années. Certains visent à définir et/ou à historiciser le phénomène racial. D'autres portent plus spécifiquement sur la racialisation de l'action publique ou sur les modalités d'articulation entre la race et d'autres axes de subordination. Quels sont les résultats de ces travaux ? Le corpus en question présente-t-il des traits distinctifs que l'on pourrait rapporter à la configuration nationale dans laquelle il s'inscrit ? La synthèse sur les usages ou non-usages français du concept de race en sciences sociales ici proposée entend répondre à ces deux questions. Elle entend aussi identifier certaines limites et autres « points aveugles » de ces travaux afin de contribuer à orienter les recherches futures.
In: Mouvements, Band HS n° 2, Heft HS, S. 56-74
In: Pouvoirs: revue française d'études constitutionelles et politiques, Band 181, Heft 2, S. 97-107
L'extrême droite ayant fait de la dénonciation du « racisme anti-Blancs » l'un de ses chevaux de bataille, la plupart des chercheurs et des militants antiracistes rejettent cette notion et la tiennent pour un oxymore. Ce rejet majoritaire présuppose une conception moniste du racisme comme système produisant et reproduisant des inégalités entre groupes raciaux. Pourtant, rien ne justifie d'écarter ainsi les deux autres conceptions – idéologique et attitudinale – du racisme, et ce d'autant que la thèse du « racisme systémique » est vulnérable à des objections d'ordres analytique et politique. Mieux vaudrait, sur la base d'une conception pluraliste du racisme, considérer l'existence d'un « racisme anti-Blancs » – vraisemblablement marginal – comme une question empirique, y compris afin de contrecarrer l'instrumentalisation de ce thème par des forces hostiles à l'antiracisme.
In: Politix: revue des sciences sociales du politique, Band 35, Heft 140, S. 127-189
ISSN: 0295-2319
World Affairs Online
In: Sociologie du travail, Band 63, Heft 4
ISSN: 1777-5701
In: Droit et société: revue internationale de théorie du droit et de sociologie juridique, Band 108, Heft 2, S. 287-301
ISSN: 0769-3362
L'un des apports décisifs de la Critical Race Theory (CRT) réside dans son analyse de la race comme construction sociale étroitement liée à l'établissement et à la légitimation d'une hiérarchie statutaire. Toutefois, pour diverses raisons, la déracialisation de la société américaine, a priori susceptible d'apparaître comme le corollaire prescriptif de cette démonstration dénaturalisante, n'a pas été érigée en objectif directeur par les tenants de cette approche. Prendre au sérieux les acquis de la CRT et, par conséquent, viser la désinstitutionnalisation de la race exige d'aller puiser ailleurs des éléments pertinents pour l'élaboration d'un programme réaliste en ce sens.
In: Droit et société: revue internationale de théorie du droit et de sociologie juridique, Band 102, Heft 2, S. 319-332
ISSN: 0769-3362
L'intérêt légitime d'une entreprise privée à maximiser ses profits doit-il céder le pas devant le droit de l'employé-e à manifester ses convictions religieuses ? Une décision préjudiciable à un-e salarié-e et indirectement déterminée par la réaction négative d'une partie de la clientèle à sa pratique religieuse, réaction à laquelle l'employeur aurait pris le parti de s'adapter, constitue-t-elle une infraction à la législation antidiscriminatoire ? À ces questions la réponse de la Cour de justice de l'Union européenne, dans les arrêts Achbita et Bougnaoui rendus en mars 2017, consiste à restreindre la portée du principe de non-discrimination tout en obscurcissant sa finalité. Tel est du moins ce que révèle une comparaison avec la jurisprudence des tribunaux états-uniens.
In: Sociologie du travail, Band 60, Heft 4
ISSN: 1777-5701
In: Critical review of international social and political philosophy: CRISPP, Band 23, Heft 1, S. 109-118
ISSN: 1743-8772
In: International political science abstracts: IPSA, Band 68, Heft 1, S. 145-145
ISSN: 1751-9292
In: Public administration: an international journal, Band 95, Heft 3, S. 856-857
ISSN: 1467-9299
In: Revue française de science politique, Band 64, Heft 1, S. I-I
ISSN: 1950-6686
Si les travaux sur le « multiculturalisme » sont légion, plus rares sont les études récentes de langue française spécifiquement consacrées au principe et aux modalités de la représentation des minorités dans les institutions publiques des démocraties contemporaines (parlements, gouvernements, mais aussi appareils administratifs). Plus rares encore sont les ouvrages de théorie politique qui, tout en défendant une thèse originale, se distinguent par leur visée pédagogique et offrent également une introduction de grande qualité à l'ensemble des débats portant sur leur objet. Tel est le tour de force que constitue dans une large mesure le livre de Nenad Stojanović, par ailleurs caractérisé par le choix audacieux de présenter les débats en question sous la forme d'une série de dialogues contradictoires entre deux personnages fictifs. À chacun de ces dialogues s'ajoute un commentaire visant à la fois à mieux situer les propos échangés dans l'espace des positions délimité par les références bibliographiques existantes et à dévoiler progressivement le point de vue de l'auteur. [Premier paragraphe]
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