The article discusses the permanence of clientelistic practices and their tensions with the participatory approach adopted within the framework of the Brazilian public policy of rural territorial development. It examines, in particular, the case of local implementation of the National Program of Territorial Development. The results come from the study of the functioning of the Territorial Collegiate and the projects implemented in the Águas Emendadas Territory in the Midwest of Brazil. It uses a socio-anthropological approach of patronage and political participation through the analysis of the social configuration and the relations of instrumentalisation in both the participatory spaces and the projects of this territory. The results show the existence of a not only social but also an affective dimension of clientele practice that can be analyzed as an asymmetrical reciprocity relationship based on the principle of anthropological reciprocity or as a process of unequal political exchange, considering a political science approach.
Durant la période entre la fin des années 1990 et la fin des années 2010 le Brésil aura constitué un véritable laboratoire d'expérimentation et de mise en oeuvre de politiques publiques de développement, en particulier en matière sociale, agro-alimentaire et agro-environnementale (Tonneau et Sabourin, 2007 ; Leite et al., 2005 ; Grisa et Schneider, 2015). Paradoxalement, les années 2011-2021 ont correspondu à une époque de crise et de démantèlement de ces mêmes politiques (Sabourin et al., 2020 a & b; Niederle et al., 2022). Le fait que ce processus de déconstruction politique ait commencé dès le premier gouvernement de la présidente Dilma Roussef (Sabourin, 2015 et 2018), même s'il s'est aggravé à partir de sa destitution en 2016 (Mattéi, 2016 a & b, Sauer et al., 2017 ; Porto, 2016), ne permet pas de le traiter uniquement à partir de la question de l'alternance du pouvoir fédéral ou d'un changement d'idéologie dans un cadre électoral. Dans le cas des politiques agro-alimentaires et agro-environnementales que nous avons accompagné depuis les années 19901, se mêlent les facteurs de changement politique (politics) et ceux du changement des politiques publiques (policies). Il n'existe donc pas d'explication simple à partir d'un seul cadre analytique homogène. Il s'agit de puiser des ressources explicatives dans des cadres conceptuels pluralistes qui correspondent à l'entrelacement des facteurs économiques, sociaux-politiques, culturels, idéologiques et des éléments liés à l'exercice du pouvoir et aux difficultés de mise en oeuvre et de continuité des politiques publiques. Cette communication propose d'examiner ce double processus de construction et de déconstruction de politiques publiques agro-alimentaires et agro-environnementales au Brésil à partir d'un cadre analytique dans les champs de la science politique et de la sociologie de l'action publique. Le texte examine l'évolution des instruments d'agriculture familiale, de développement rural, de sécurité alimentaire, d'agroécologie et d'affrontement du changement climatique dans la période allant des années 2000 à nos jours. L'analyse s'appuie sur les résultats de plusieurs travaux de recherche conduits dans le cadre du Réseau Politiques Publiques et développement Rural en Amérique Latine soutenu par le CIRAD et de l'Observatoire des Politiques Publiques Agricoles coordonné par le CPDA del'UFRRJ. La communication compte trois parties. La première rappelle le contexte et le processus de construction de ces nouvelles politiques agro-alimentaires et agro-environnementales. La seconde examine l'application à ces politiques de la théorie du policy dismantling (Bauer et al, 2013, Jordan et al., 2013). La troisième partie discute les limites de l'application de ce référentiel au Brésil et explore les alternatives mobilisables.
Resumo: O artigo trata da permanência de práticas clientelistas e das suas tensões com o enfoque participativo adotado no marco da política pública brasileira de desenvolvimento territorial rural, em particular no caso da implementação local do Programa Nacional de Desenvolvimento Territorial. Os resultados provêm do estudo do funcionamento do Colegiado Territorial e dos projetos implementados no Território Águas Emendadas no centro-oeste do Brasil. Recorre a um enfoque socioantropológico do clientelismo e da participação política mediante a análise da configuração social e das relações de instrumentalização tanto nos espaços participativos como nos projetos desse território. Os resultados mostram a existência de uma dimensão, não somente social, mas afetiva da prática de clientela que pode ser analisada como uma relação de reciprocidade assimétrica a partir do princípio da reciprocidade antropológica ou como um processo de intercâmbio político desigual, se for a partir da ciência política.
O artigo trata da aplicação do enfoque da governança multi-nível ao desenvolvimento rural no Brasil. A primeira parte faz uma revisão da teoria da governança multi-nível e das suas evoluções. A segunda apresenta os dispositivos de governança multi-nível intermunicipais no Brasil: os consórcios e os territórios. Os consórcios intermunicipais de desenvolvimento foram criados para financiar infraestruturas sociais setoriais (saúde, saneamento, educação) antes de ser reconhecidos pela constituição federal. As politicas de desenvolvimento territorial são mais recentes; começaram a ser discutidas no fim dos anos 1990 e aplicadas nos anos 2000. A terceira parte tira alguns ensinamentos de um estado de caso no Norte do Estado do Mato Grosso onde os dois dispositivos foram aplicados na mesma região para o apoio a agricultura familiar. Analisa os avanços e as dificuldades dessas politicas em termos e coordenação entre atores e níveis e governos.
Cet article propose une analyse de l'institutionnalisation de l'agriculture familiale au Brésil à partir d'une approche sociohistorique des politiques publiques fédérales. La première partie présente la trajectoire du Programme national de renforcement de l'agriculture familiale (Programa Nacional de Fortalecimento da Agricultura Familiar – Pronaf) depuis son origine dans les dispositifs antérieurement dédiés au petit producteur rural. La seconde partie en discute les résultats et prolonge cette analyse par celle des dernières mesures fédérales sur l'agriculture familiale. Pour tirer les leçons de cette expérience à la fois durable et dense du Brésil en matière de politiques publiques pour l'agriculture familiale, la méthode d'analyse mobilisée est celle de la sociohistoire des politiques publiques. Elle s'appuie sur l'abondante bibliographie de la recherche brésilienne et internationale sur ce sujet, sur les statistiques et archives officielles ainsi que sur les résultats d'enquêtes personnelles auprès des initiateurs, des acteurs et des bénéficiaires de ces politiques. Ces données montrent une complexification croissante des références globales, des instruments, des acteurs et des médiateurs dans le contexte des années 1990-2000 qui ont fait du Brésil un véritable laboratoire des politiques de développement rural, du moins jusqu'en 2016, date à laquelle la plupart d'entre-elles ont été brutalement arrêtées ou privées de ressources.
El título del libro sobre la difusión internacional del presupuesto participativo a partir de Brasil ya indica la opción del estudio de Osmany Porto Oliveira: identificar e caracterizar el papel de los individuos o agentes que han contribuido a ese proceso, pasando a ser "embajadores de la participación".
Cet article propose une analyse de l'institutionnalisation de l'agriculture familiale au Brésil à partir d'une approche sociohistorique des politiques publiques fédérales. La première partie présente la trajectoire du Programme national de renforcement de l'agriculture familiale (Programa Nacional de Fortalecimento da Agricultura Familiar – Pronaf) depuis son origine dans les dispositifs antérieurement dédiés au petit producteur rural. La seconde partie en discute les résultats et prolonge cette analyse par celle des dernières mesures fédérales sur l'agriculture familiale. Pour tirer les leçons de cette expérience à la fois durable et dense du Brésil en matière de politiques publiques pour l'agriculture familiale, la méthode d'analyse mobilisée est celle de la sociohistoire des politiques publiques. Elle s'appuie sur l'abondante bibliographie de la recherche brésilienne et internationale sur ce sujet, sur les statistiques et archives officielles ainsi que sur les résultats d'enquêtes personnelles auprès des initiateurs, des acteurs et des bénéficiaires de ces politiques. Ces données montrent une complexification croissante des références globales, des instruments, des acteurs et des médiateurs dans le contexte des années 1990-2000 qui ont fait du Brésil un véritable laboratoire des politiques de développement rural, du moins jusqu'en 2016, date à laquelle la plupart d'entre-elles ont été brutalement arrêtées ou privées de ressources.
Esta comunicación presenta una síntesis no exhaustiva de resultados y avances de las políticas a favor de la agroecología en América Latina y el Caribe y las principales categorías de limitaciones y obstáculos que encuentran hoy día. En la mayoría de los países estudiados no existen estadísticas confiables sobre los productores orgánicos y agroecológicos, ni evaluaciones de las primeras políticas a favor de la agroecología por ser muy recientes. Sin embargo, los estudios por país han permitido destacar resultados notables de diversos instrumentos. Algunos son históricos y emblemáticos, otros son objeto de difusión regional mediante cooperación Sur-Sur, agencias u organizaciones internacionales. Otros efectos se observan en los territorios con diversas de redes de agricultores agroecológicos como en Brasil.
International audience ; Résumé : Jusqu'au XX siècle l'homme recevait de la nature ou prélevait en contrepartie derituels qui garantissaient le caractère sacré et obligatoire des règles de gestion et préservationdes ressources naturelles. L'extension et globalisation de l'échange marchand y ont mis fin.On assiste à la marchandisation de la nature ou de ses "services" via les programmes depaiement pour services environnementaux ou la compensation financière d'externalitésproduites par la nature. Face aux dérives de la spéculation et titrisation sur le marché ducarbone ou de la biodiversité, quelles alternatives politiques anti-utilitaristes peut-onopposer? ; Extended Abstract The paper poses the anthropological question "What does man returns to the nature or how he takes care of the nature?" Until the 20th century, man received goods from nature or levied them in counterpart of rituals that guaranteed the sacred and compulsory nature of the rules of management and preservation of natural resources. The extension and globalization of the merchant exchange put an end to it. Facing the inevitable and accelerated degradation of the environment, states and international organizations have been unable to set up a global regulatory environment organization. States and firms only agree on policies of commodification of nature that quickly become carbon market, compensation fund for pollution in the USA and their financialization. There is also a "commodification" of nature through certain forms of payment programs for environmental services (paying landowners and producers for services rendered by nature). Faced with the drifts of speculation in the carbon or biodiversity markets what kind of anti-utilitarian policy alternatives can be proposed? I propose to extend the hypothesis of Ostrom-about management of the common resources by the collective of farmers (peasants, fishermen, foresters) on the basis of practices of gift and reciprocity-to an hypothesis on the production of local public goods by groups or ...
International audience ; Résumé : Jusqu'au XX siècle l'homme recevait de la nature ou prélevait en contrepartie derituels qui garantissaient le caractère sacré et obligatoire des règles de gestion et préservationdes ressources naturelles. L'extension et globalisation de l'échange marchand y ont mis fin.On assiste à la marchandisation de la nature ou de ses "services" via les programmes depaiement pour services environnementaux ou la compensation financière d'externalitésproduites par la nature. Face aux dérives de la spéculation et titrisation sur le marché ducarbone ou de la biodiversité, quelles alternatives politiques anti-utilitaristes peut-onopposer? ; Extended Abstract The paper poses the anthropological question "What does man returns to the nature or how he takes care of the nature?" Until the 20th century, man received goods from nature or levied them in counterpart of rituals that guaranteed the sacred and compulsory nature of the rules of management and preservation of natural resources. The extension and globalization of the merchant exchange put an end to it. Facing the inevitable and accelerated degradation of the environment, states and international organizations have been unable to set up a global regulatory environment organization. States and firms only agree on policies of commodification of nature that quickly become carbon market, compensation fund for pollution in the USA and their financialization. There is also a "commodification" of nature through certain forms of payment programs for environmental services (paying landowners and producers for services rendered by nature). Faced with the drifts of speculation in the carbon or biodiversity markets what kind of anti-utilitarian policy alternatives can be proposed? I propose to extend the hypothesis of Ostrom-about management of the common resources by the collective of farmers (peasants, fishermen, foresters) on the basis of practices of gift and reciprocity-to an hypothesis on the production of local public goods by groups or associations of rural people. The paper has two parts: 1) a theoretical return about reciprocity between man and nature 2) an analysis of the commodification of nature through green economy and payment for environmental services policies. ; Résumé : Jusqu'au XX siècle l'homme recevait de la nature ou prélevait en contrepartie derituels qui garantissaient le caractère sacré et obligatoire des règles de gestion et préservationdes ressources naturelles. L'extension et globalisation de l'échange marchand y ont mis fin.On assiste à la marchandisation de la nature ou de ses "services" via les programmes depaiement pour services environnementaux ou la compensation financière d'externalitésproduites par la nature. Face aux dérives de la spéculation et titrisation sur le marché ducarbone ou de la biodiversité, quelles alternatives politiques anti-utilitaristes peut-onopposer?Mots-clefs : Préservation de la nature ; réciprocité ; échange marchand ; Paiement pourServices Ecosystémiques
International audience ; Résumé : Jusqu'au XX siècle l'homme recevait de la nature ou prélevait en contrepartie derituels qui garantissaient le caractère sacré et obligatoire des règles de gestion et préservationdes ressources naturelles. L'extension et globalisation de l'échange marchand y ont mis fin.On assiste à la marchandisation de la nature ou de ses "services" via les programmes depaiement pour services environnementaux ou la compensation financière d'externalitésproduites par la nature. Face aux dérives de la spéculation et titrisation sur le marché ducarbone ou de la biodiversité, quelles alternatives politiques anti-utilitaristes peut-onopposer? ; Extended Abstract The paper poses the anthropological question "What does man returns to the nature or how he takes care of the nature?" Until the 20th century, man received goods from nature or levied them in counterpart of rituals that guaranteed the sacred and compulsory nature of the rules of management and preservation of natural resources. The extension and globalization of the merchant exchange put an end to it. Facing the inevitable and accelerated degradation of the environment, states and international organizations have been unable to set up a global regulatory environment organization. States and firms only agree on policies of commodification of nature that quickly become carbon market, compensation fund for pollution in the USA and their financialization. There is also a "commodification" of nature through certain forms of payment programs for environmental services (paying landowners and producers for services rendered by nature). Faced with the drifts of speculation in the carbon or biodiversity markets what kind of anti-utilitarian policy alternatives can be proposed? I propose to extend the hypothesis of Ostrom-about management of the common resources by the collective of farmers (peasants, fishermen, foresters) on the basis of practices of gift and reciprocity-to an hypothesis on the production of local public goods by groups or ...
International audience ; Résumé : Jusqu'au XX siècle l'homme recevait de la nature ou prélevait en contrepartie derituels qui garantissaient le caractère sacré et obligatoire des règles de gestion et préservationdes ressources naturelles. L'extension et globalisation de l'échange marchand y ont mis fin.On assiste à la marchandisation de la nature ou de ses "services" via les programmes depaiement pour services environnementaux ou la compensation financière d'externalitésproduites par la nature. Face aux dérives de la spéculation et titrisation sur le marché ducarbone ou de la biodiversité, quelles alternatives politiques anti-utilitaristes peut-onopposer? ; Extended Abstract The paper poses the anthropological question "What does man returns to the nature or how he takes care of the nature?" Until the 20th century, man received goods from nature or levied them in counterpart of rituals that guaranteed the sacred and compulsory nature of the rules of management and preservation of natural resources. The extension and globalization of the merchant exchange put an end to it. Facing the inevitable and accelerated degradation of the environment, states and international organizations have been unable to set up a global regulatory environment organization. States and firms only agree on policies of commodification of nature that quickly become carbon market, compensation fund for pollution in the USA and their financialization. There is also a "commodification" of nature through certain forms of payment programs for environmental services (paying landowners and producers for services rendered by nature). Faced with the drifts of speculation in the carbon or biodiversity markets what kind of anti-utilitarian policy alternatives can be proposed? I propose to extend the hypothesis of Ostrom-about management of the common resources by the collective of farmers (peasants, fishermen, foresters) on the basis of practices of gift and reciprocity-to an hypothesis on the production of local public goods by groups or ...
Associar a noção de segurança alimentar ao termo de campesinato implica pensar em produzir também para além das famílias camponesas; quer dizer para redistribuir ou para comercializar para a população. Por isso o campesinato "produz para viver e alimentar". Mas como articular uma produção camponesa fundada na reciprocidade com a natureza e na solidariedade entre pares com um mercado nacional e internacional dominado e regulado pela troca mercantil? O artigo propõe, na sua primeira parte, responder a essa questão a partir dos fundamentos da antropologia econômica, mas também mobilizando elementos mais recentes da teoria da reciprocidade. Após Mauss, Polanyi teve um papel essencial com a proposta do conceito de economia substantiva e com a identificação da reciprocidade como modo de regulação da economia ao lado da troca e da redistribuição. A análise antropológica da reciprocidade foi completada nos anos 1990/2000 por Temple prolongando Mauss e Levi-Strauss com a análise das estruturas elementares da reciprocidade. Hoje, essa análise estrutural permite procurar na pesquisa empírica, a natureza dos valores materiais, também aquela dos valores afetivos e éticos produzidos pelas relações de reciprocidade, das quais alguns exemplos no meio camponês brasileiro são apresentados na segunda parte. Na terceira parte pergunto por que se interessar pelas práticas e relações de reciprocidade hoje no século XXI e examino como tais relações de reciprocidade estão presentes em situações mistas, ao lado das relações de troca mercantil.
Le projet de recherche MESAS traite de l'analyse de dispositifs participatifs de développement rural marqués par des enjeux entre élevage, agriculture de grande échelle, environnement et exploitation minière en Uruguay. Il se propose d'analyser le fonctionnement et les premiers résultats de dispositifs participatifs innovants, les Mesas de desarrollo rural (MDR) implantées par le Ministère de l'Elevage et de l'Agriculture d'Uruguay. La question posée est celle des processus de mise sur agenda de ces forums de politique publique en matière de gestion durable des filières productives ? Quels sont les débats, les décisions et les résultats entre les questions de production, d'environnement et de marché ? La méthodologie consistera à appliquer une grille de suivi et d'analyse à plusieurs Mesas de desarrollo rural durant au moins deux ans. Les résultats attendus portent sur trois axes : la compréhension fine de ces mécanismes participatifs et de leurs effets ; la formation de doctorants et des équipes aux méthodes d'analyse des dispositifs de participation ; des recommandations d'action ou de méthode destinées aux institutions publiques et privées et aux organisations de producteurs participants aux travaux de ces forums.
Esta comunicación presenta los principales resultados de un estudio sobre políticas públicas a favor de la agroecología en América Latina y el Caribe realizado en el marco de la Red "Políticas Públicas y Desarrollo Rural en América Latina" entre los años 2015 y 2016. El objetivo fue analizar las políticas y herramientas que influyen en la adopción de prácticas agroecológicas -orientadas principalmente a los agricultores familiares y campesinos- identificando sus principales efectos a escala nacional, sectorial y/o local (territorios). El estudio aplicó una guía de análisis común en ocho países: Argentina, Brasil, Chile, Costa Rica, Cuba, El Salvador, México, y Nicaragua. Los resultados se presentan en torno a cuatro ejes de análisis: las concepciones de agroecología movilizadas en las políticas, los procesos y actores que han llevado a la construcción de políticas públicas, los contenidos y limitaciones de los instrumentos y programas implementados, y sus principales efectos.