La métropolisation en question
In: Journal of urbanism: international research on placemaking and urban sustainability, Band 10, Heft 2, S. 254-255
ISSN: 1754-9183
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In: Journal of urbanism: international research on placemaking and urban sustainability, Band 10, Heft 2, S. 254-255
ISSN: 1754-9183
In: Communication & Organisation, Heft 48, S. 25-38
ISSN: 1775-3546
In: Socio-Anthropologie: sciences sociales, Heft 32, S. 123-138
ISSN: 1773-018X
Fortement médiatisée dès le début des années 1990, la crise du logement à laquelle est confronté le New Labour lorsqu'il accède au pouvoir en 1997 propulse une nouvelle fois l'agenda urbain sur le devant de la scène politique britannique. La construction de plus de 4 millions de logements est alors jugée nécessaire pour répondre à la demande latente, et les grandes villes continuent de se vider au profit des suburbs. C'est dans ce climat que Tony Blair nomme l'architecte Richard Rogers à la tête de l'Urban Task Force, chargée d'esquisser les futures politiques urbaines du pays. Publié en 1999, son rapport /1 est explicite : c'est grâce à l'urban design que le pays rendra à ses villes leur attractivité. Si le gouvernement accorde tant d'importance à ce critère, c'est que les projets des trente dernières années reflètent davantage une tendance au clonage qu'un souci de favoriser l'émergence de nouvelles pratiques qui permettraient de gérer les "tensions entre singularité et uniformité", entre "originalité et ordre".
BASE
Le grand architecte britannique Richard Rogers est un acteur essentiel des politiques urbaines en Grande-Bretagne. Il a récemment participé à la consultation internationale du Grand Paris. Dans cet entretien avec Stéphane Sadoux, il revient sur cette consultation, et surtout explicite les évolutions souhaitables dans les interventions des professionnels de la ville.
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Media training since the early 1990s, the housing crisis faced by New Labour when it took power in 1997 once again pushed the urban agenda at the centre of the British political arena. The construction of more than 4 million dwellings is then deemed necessary to meet latent demand, and large cities continue to turn to suburbs. It is in this climate that Tony Blair appoints architect Richard Rogers as head of the Urban Task Force, who is responsible for sketching the country's future urban policies. Published in 1999, its rapport/1 is explicit: it is thanks to urban design that the country will make its cities attractive. If the government attaches so much importance to this criterion, it is that the projects of the last 30 years reflect more a cloning trend than a desire to encourage the emergence of new practices that would enable the "tensions between singularity and uniformity", between "originality and order", to be managed. ; Fortement médiatisée dès le début des années 1990, la crise du logement à laquelle est confronté le New Labour lorsqu'il accède au pouvoir en 1997 propulse une nouvelle fois l'agenda urbain sur le devant de la scène politique britannique. La construction de plus de 4 millions de logements est alors jugée nécessaire pour répondre à la demande latente, et les grandes villes continuent de se vider au profit des suburbs. C'est dans ce climat que Tony Blair nomme l'architecte Richard Rogers à la tête de l'Urban Task Force, chargée d'esquisser les futures politiques urbaines du pays. Publié en 1999, son rapport /1 est explicite : c'est grâce à l'urban design que le pays rendra à ses villes leur attractivité. Si le gouvernement accorde tant d'importance à ce critère, c'est que les projets des trente dernières années reflètent davantage une tendance au clonage qu'un souci de favoriser l'émergence de nouvelles pratiques qui permettraient de gérer les "tensions entre singularité et uniformité", entre "originalité et ordre".
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Le grand architecte britannique Richard Rogers est un acteur essentiel des politiques urbaines en Grande-Bretagne. Il a récemment participé à la consultation internationale du Grand Paris. Dans cet entretien avec Stéphane Sadoux, il revient sur cette consultation, et surtout explicite les évolutions souhaitables dans les interventions des professionnels de la ville.
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Fortement médiatisée dès le début des années 1990, la crise du logement à laquelle est confronté le New Labour lorsqu'il accède au pouvoir en 1997 propulse une nouvelle fois l'agenda urbain sur le devant de la scène politique britannique. La construction de plus de 4 millions de logements est alors jugée nécessaire pour répondre à la demande latente, et les grandes villes continuent de se vider au profit des suburbs. C'est dans ce climat que Tony Blair nomme l'architecte Richard Rogers à la tête de l'Urban Task Force, chargée d'esquisser les futures politiques urbaines du pays. Publié en 1999, son rapport /1 est explicite : c'est grâce à l'urban design que le pays rendra à ses villes leur attractivité. Si le gouvernement accorde tant d'importance à ce critère, c'est que les projets des trente dernières années reflètent davantage une tendance au clonage qu'un souci de favoriser l'émergence de nouvelles pratiques qui permettraient de gérer les "tensions entre singularité et uniformité", entre "originalité et ordre".
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In: Atlante: revue d'études romanes, Heft 17
ISSN: 2426-394X
In: Atlante: revue d'études romanes, Heft 17
ISSN: 2426-394X
International audience ; Health has recently drawn an increasing amount of attention and has become a central point of consideration both in the political arena and in the world of research. In particular, there is a growing interest in a number of diseases or medical conditions, such as overweight, respiratory problems and stress related conditions that are partly correlated to the urban environmental features of developed countries. Based on these considerations, our research aims to analyse three of the ten pilot projects proposed as part of the National Health Service's " Healthy News Towns " program. Our hypothesis is that major architectural and urban developments use health-related factors as a driving force and as marketing arguments. We aim to study the material produced to promote these projects (brochures, gazettes, websites) through a detailed graphical analysis, using specific tools of design-based disciplines such as architecture and urban design. ; En ce début de XXIe siècle, la santé fait son grand retour, tant sur la scène politique que dans le monde de la recherche où se multiplient les travaux qui mettent en évidence un certain nombre d'inquiétudes, notamment liées au surpoids, aux problèmes respiratoires ou encore au stress dont les causes sont en partie attribuées aux caractéristiques de l'environnement bâti dans les pays développés. Notre recherche repose sur l'analyse d'un corpus de trois parmi les dix projets sélectionnés dans le cadre du programme Healthy News Towns du National Health Service britannique. Notre hypothèse consiste à postuler qu'à travers ces importants projets architecturaux et urbains se dessine une nouvelle tendance consistant à mobiliser la santé comme argument de vente de nouveaux logements. Nous proposons de décrypter les différents supports de communication produits par les promoteurs (plaquettes imprimées, « gazettes », sites internet) au travers d'une analyse graphique, grâce aux outils propres aux disciplines de projet que sont l'architecture et l'urbanisme.
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International audience ; Health has recently drawn an increasing amount of attention and has become a central point of consideration both in the political arena and in the world of research. In particular, there is a growing interest in a number of diseases or medical conditions, such as overweight, respiratory problems and stress related conditions that are partly correlated to the urban environmental features of developed countries. Based on these considerations, our research aims to analyse three of the ten pilot projects proposed as part of the National Health Service's " Healthy News Towns " program. Our hypothesis is that major architectural and urban developments use health-related factors as a driving force and as marketing arguments. We aim to study the material produced to promote these projects (brochures, gazettes, websites) through a detailed graphical analysis, using specific tools of design-based disciplines such as architecture and urban design. ; En ce début de XXIe siècle, la santé fait son grand retour, tant sur la scène politique que dans le monde de la recherche où se multiplient les travaux qui mettent en évidence un certain nombre d'inquiétudes, notamment liées au surpoids, aux problèmes respiratoires ou encore au stress dont les causes sont en partie attribuées aux caractéristiques de l'environnement bâti dans les pays développés. Notre recherche repose sur l'analyse d'un corpus de trois parmi les dix projets sélectionnés dans le cadre du programme Healthy News Towns du National Health Service britannique. Notre hypothèse consiste à postuler qu'à travers ces importants projets architecturaux et urbains se dessine une nouvelle tendance consistant à mobiliser la santé comme argument de vente de nouveaux logements. Nous proposons de décrypter les différents supports de communication produits par les promoteurs (plaquettes imprimées, « gazettes », sites internet) au travers d'une analyse graphique, grâce aux outils propres aux disciplines de projet que sont l'architecture et l'urbanisme.
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