Capital flow bonanzas and monetary policy in emerging Europe: responses to the global financial crisis
In: Post-communist economies, Band 27, Heft 4, S. 429-447
ISSN: 1465-3958
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In: Post-communist economies, Band 27, Heft 4, S. 429-447
ISSN: 1465-3958
National audience ; Si la crise grecque a montré le caractère potentiellement périssable de la construction monétaire européenne, il convient aujourd'hui de s'interroger sur les perspectives de la zone euro alors que les divergences entre pays sont nombreuses et que l'économie européenne reste morose. La décision d'adopter l'euro a été essentiellement motivée par des raisons politiques plutôt que par des déterminants économiques. Néanmoins, le facteur politique de la construction monétaire européenne n'implique pas que les facteurs économiques sont non pertinents. En fait, le facteur politique a certainement conduit à sous-estimer les implications économiques du passage à la monnaie unique. Ainsi, le processus d'UM n'a pas considérée comme centrale la question de l'hétérogénéité structurelle entre les pays membres. La vision dominante était alors que la convergence nominale devait conduire à des modifications structurelles des économies dans le sens de plus de flexibilité. Dans cette perspective, la crise des dettes souveraines (2010-2013) peut être interprétée comme le résultat d'un double problème : celui de l'incomplétude institutionnelle d'une part ; celui des divergences structurelles entre les pays membres d'autre part. Spolaore (2015) explique l'incomplétude de l'architecture institutionnelle européenne en considérant son échec initial. En effet, au début des années 1950, les initiateurs de l'intégration européenne ont défendu une approche ambitieuse fondée sur une intégration politique poussée et la mise en place d'une politique de défense commune. Les difficultés rencontrées pour atteindre ces objectifs ont conduit à une stratégie de fait axée sur une logique selon laquelle une approche gradualiste des réformes serait susceptible de conduire à une réaction en chaîne dans le sens de plus d'intégration. La position défendue dans cet article est la suivante : sans réformes de fond sur la gouvernance économique de la Zone Euro (ZE), celle-ci sera sans doute soumise à des tensions de plus en plus fortes mettant en péril sa pérennité Divergences macroéconomiques et fragmentation financière au sein de la zone euro Tout d'abord, la question des divergences macroéconomiques au sein de la ZE est doublement importante. D'une part, elle suggère que, contrairement à ce que certains économistes avaient pu penser, le fait d'être membre d'une UM ne conduit
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National audience ; Si la crise grecque a montré le caractère potentiellement périssable de la construction monétaire européenne, il convient aujourd'hui de s'interroger sur les perspectives de la zone euro alors que les divergences entre pays sont nombreuses et que l'économie européenne reste morose. La décision d'adopter l'euro a été essentiellement motivée par des raisons politiques plutôt que par des déterminants économiques. Néanmoins, le facteur politique de la construction monétaire européenne n'implique pas que les facteurs économiques sont non pertinents. En fait, le facteur politique a certainement conduit à sous-estimer les implications économiques du passage à la monnaie unique. Ainsi, le processus d'UM n'a pas considérée comme centrale la question de l'hétérogénéité structurelle entre les pays membres. La vision dominante était alors que la convergence nominale devait conduire à des modifications structurelles des économies dans le sens de plus de flexibilité. Dans cette perspective, la crise des dettes souveraines (2010-2013) peut être interprétée comme le résultat d'un double problème : celui de l'incomplétude institutionnelle d'une part ; celui des divergences structurelles entre les pays membres d'autre part. Spolaore (2015) explique l'incomplétude de l'architecture institutionnelle européenne en considérant son échec initial. En effet, au début des années 1950, les initiateurs de l'intégration européenne ont défendu une approche ambitieuse fondée sur une intégration politique poussée et la mise en place d'une politique de défense commune. Les difficultés rencontrées pour atteindre ces objectifs ont conduit à une stratégie de fait axée sur une logique selon laquelle une approche gradualiste des réformes serait susceptible de conduire à une réaction en chaîne dans le sens de plus d'intégration. La position défendue dans cet article est la suivante : sans réformes de fond sur la gouvernance économique de la Zone Euro (ZE), celle-ci sera sans doute soumise à des tensions de plus en plus fortes ...
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National audience ; Si la crise grecque a montré le caractère potentiellement périssable de la construction monétaire européenne, il convient aujourd'hui de s'interroger sur les perspectives de la zone euro alors que les divergences entre pays sont nombreuses et que l'économie européenne reste morose. La décision d'adopter l'euro a été essentiellement motivée par des raisons politiques plutôt que par des déterminants économiques. Néanmoins, le facteur politique de la construction monétaire européenne n'implique pas que les facteurs économiques sont non pertinents. En fait, le facteur politique a certainement conduit à sous-estimer les implications économiques du passage à la monnaie unique. Ainsi, le processus d'UM n'a pas considérée comme centrale la question de l'hétérogénéité structurelle entre les pays membres. La vision dominante était alors que la convergence nominale devait conduire à des modifications structurelles des économies dans le sens de plus de flexibilité. Dans cette perspective, la crise des dettes souveraines (2010-2013) peut être interprétée comme le résultat d'un double problème : celui de l'incomplétude institutionnelle d'une part ; celui des divergences structurelles entre les pays membres d'autre part. Spolaore (2015) explique l'incomplétude de l'architecture institutionnelle européenne en considérant son échec initial. En effet, au début des années 1950, les initiateurs de l'intégration européenne ont défendu une approche ambitieuse fondée sur une intégration politique poussée et la mise en place d'une politique de défense commune. Les difficultés rencontrées pour atteindre ces objectifs ont conduit à une stratégie de fait axée sur une logique selon laquelle une approche gradualiste des réformes serait susceptible de conduire à une réaction en chaîne dans le sens de plus d'intégration. La position défendue dans cet article est la suivante : sans réformes de fond sur la gouvernance économique de la Zone Euro (ZE), celle-ci sera sans doute soumise à des tensions de plus en plus fortes ...
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National audience ; Si la crise grecque a montré le caractère potentiellement périssable de la construction monétaire européenne, il convient aujourd'hui de s'interroger sur les perspectives de la zone euro alors que les divergences entre pays sont nombreuses et que l'économie européenne reste morose. La décision d'adopter l'euro a été essentiellement motivée par des raisons politiques plutôt que par des déterminants économiques. Néanmoins, le facteur politique de la construction monétaire européenne n'implique pas que les facteurs économiques sont non pertinents. En fait, le facteur politique a certainement conduit à sous-estimer les implications économiques du passage à la monnaie unique. Ainsi, le processus d'UM n'a pas considérée comme centrale la question de l'hétérogénéité structurelle entre les pays membres. La vision dominante était alors que la convergence nominale devait conduire à des modifications structurelles des économies dans le sens de plus de flexibilité. Dans cette perspective, la crise des dettes souveraines (2010-2013) peut être interprétée comme le résultat d'un double problème : celui de l'incomplétude institutionnelle d'une part ; celui des divergences structurelles entre les pays membres d'autre part. Spolaore (2015) explique l'incomplétude de l'architecture institutionnelle européenne en considérant son échec initial. En effet, au début des années 1950, les initiateurs de l'intégration européenne ont défendu une approche ambitieuse fondée sur une intégration politique poussée et la mise en place d'une politique de défense commune. Les difficultés rencontrées pour atteindre ces objectifs ont conduit à une stratégie de fait axée sur une logique selon laquelle une approche gradualiste des réformes serait susceptible de conduire à une réaction en chaîne dans le sens de plus d'intégration. La position défendue dans cet article est la suivante : sans réformes de fond sur la gouvernance économique de la Zone Euro (ZE), celle-ci sera sans doute soumise à des tensions de plus en plus fortes mettant en péril sa pérennité Divergences macroéconomiques et fragmentation financière au sein de la zone euro Tout d'abord, la question des divergences macroéconomiques au sein de la ZE est doublement importante. D'une part, elle suggère que, contrairement à ce que certains économistes avaient pu penser, le fait d'être membre d'une UM ne conduit
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The aim of this contribution is to investigate the determinants of the cyclical position in some Baltics and South-Eastern European countries as well as peripheral European countries over the period 2000-2013. Specifically, we consider a sample of eight economies: Croatia, Estonia, Latvia, Lithuania, Poland and Romania for the sub-sample of Baltics and South-Eastern European economies; and Greece, Ireland, Portugal, and Spain for the sub-sample covering EMU peripheral countries
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The aim of this contribution is to investigate the determinants of the cyclical position in some Baltics and South-Eastern European countries as well as peripheral European countries over the period 2000-2013. Specifically, we consider a sample of eight economies: Croatia, Estonia, Latvia, Lithuania, Poland and Romania for the sub-sample of Baltics and South-Eastern European economies; and Greece, Ireland, Portugal, and Spain for the sub-sample covering EMU peripheral countries
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The aim of this contribution is to investigate the determinants of the cyclical position in some Baltics and South-Eastern European countries as well as peripheral European countries over the period 2000-2013. Specifically, we consider a sample of eight economies: Croatia, Estonia, Latvia, Lithuania, Poland and Romania for the sub-sample of Baltics and South-Eastern European economies; and Greece, Ireland, Portugal, and Spain for the sub-sample covering EMU peripheral countries
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We analyse the conduct of monetary policy in some new member states of the EU and some EU candidates over the period 2000–13. We investigate why monetary policy has been ineffective in insulating domestic liquidity from capital inflows and why some countries from emerging Europe have been especially constrained in responding to the crisis. Our contribution is threefold. First, we show that countries with fixed exchange rate regimes have encountered significant obstacles to conducting monetary policy to cope with large capital inflows and credit booms during the period preceding the financial crisis. Second, we illuminate how pegged countries have been more constrained in responding to the global financial crisis than non-pegged economies. Third, countries with high currency mismatch and financial vulnerabilities seem unable to adopt monetary policy dedicated only to macroeconomic stabilisation
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We analyse the conduct of monetary policy in some new member states of the EU and some EU candidates over the period 2000–13. We investigate why monetary policy has been ineffective in insulating domestic liquidity from capital inflows and why some countries from emerging Europe have been especially constrained in responding to the crisis. Our contribution is threefold. First, we show that countries with fixed exchange rate regimes have encountered significant obstacles to conducting monetary policy to cope with large capital inflows and credit booms during the period preceding the financial crisis. Second, we illuminate how pegged countries have been more constrained in responding to the global financial crisis than non-pegged economies. Third, countries with high currency mismatch and financial vulnerabilities seem unable to adopt monetary policy dedicated only to macroeconomic stabilisation
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We analyse the conduct of monetary policy in some new member states of the EU and some EU candidates over the period 2000–13. We investigate why monetary policy has been ineffective in insulating domestic liquidity from capital inflows and why some countries from emerging Europe have been especially constrained in responding to the crisis. Our contribution is threefold. First, we show that countries with fixed exchange rate regimes have encountered significant obstacles to conducting monetary policy to cope with large capital inflows and credit booms during the period preceding the financial crisis. Second, we illuminate how pegged countries have been more constrained in responding to the global financial crisis than non-pegged economies. Third, countries with high currency mismatch and financial vulnerabilities seem unable to adopt monetary policy dedicated only to macroeconomic stabilisation
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We analyse the conduct of monetary policy in some new member states of the EU and some EU candidates over the period 2000–13. We investigate why monetary policy has been ineffective in insulating domestic liquidity from capital inflows and why some countries from emerging Europe have been especially constrained in responding to the crisis. Our contribution is threefold. First, we show that countries with fixed exchange rate regimes have encountered significant obstacles to conducting monetary policy to cope with large capital inflows and credit booms during the period preceding the financial crisis. Second, we illuminate how pegged countries have been more constrained in responding to the global financial crisis than non-pegged economies. Third, countries with high currency mismatch and financial vulnerabilities seem unable to adopt monetary policy dedicated only to macroeconomic stabilisation
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