Naturels et naturalisés
In: Actes de la recherche en sciences sociales, Band 99, Heft 4, S. 26-35
ISSN: 1955-2564
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In: Actes de la recherche en sciences sociales, Band 99, Heft 4, S. 26-35
ISSN: 1955-2564
In: Actes de la recherche en sciences sociales, Band 99, Heft 1, S. 26-35
ISSN: 1955-2564
In: Hommes & migrations, Band 1179, Heft 1, S. 6-11
Toute analyse sur «le fait berbère» doit prendre en compte la mythologie coloniale française qui a fait du Kabyle la figure paradigmatique du migrant algérien, colporteur de préférence, «plus» travailleur, «plus» pragmatiste, «moins» fanatique, en un mot «plus» assimilable. «Plus» que... l'Arabe, bien entendu. Loin de ces clichés, Abdelmalek Sayad nous décrit les origines de l'émigration algérienne (qui est une émigration de montagnards tout autant que de Kabyles), intimement mêlée à l'histoire de la colonisation, des accaparements de terres et de la paupérisation des paysans.
In: Actes de la recherche en sciences sociales, Band 129, Heft 4, S. 5-14
ISSN: 1955-2564
In: Actes de la recherche en sciences sociales, Band 129, Heft 1, S. 5-14
ISSN: 1955-2564
Immigration und Staatsdenken.
Sind die Kategorien, in denen wir Immigration denken, seien es soziale, ökonomische, kulturelle, ethische oder politische, nicht insgesamt nationale, oder gar nationalistische Kategorien, d.h. wird durch Immigration, d.i. die Anwesenheit « Nicht-Nationaler » im Schoße der Nation, abgesehen davon, daß sie prinzipiell die nationale Ordnung stört, nicht überhaupt die Unversehrtheit dieser Ordnung, ihre mythische Vollkommenheit als solche in Frage gestellt? Ist das Wanderungsphänomen insgesamt, also Auswanderung ebenso wie Einwanderung, grundsätzlich anders als in den Kategorien des Staatsdenkens zu denken, also zu beschreiben und zu interpretieren ? Die Analyse der Doppelbestrafung und eine ausführliche Darstellung der Weise, wie der Immigrant, besonders derjenige niedriger sozialer Herkunft, einer Art sozialer übersanktionierung unterworfen ist, erlaubt Sayad, Immigration als die sichtbar werdende Grenze dessen, was der Nationalstaat zuinnerst ist, seine Grundwahrheit, zu erfassen : Es liegt geradezu in seiner Natur zu diskriminieren und sich zur Durchführung dieser Diskriminierung zwischen den « Nationalen » und den « Anderen » - ohne die kein Nationalstaat wäre - dazu zuvor mit den erforderlichen, genau zutreffenden Kriterien zu versehen. Diese fur den Staat in allen seinen Formen und über die Gesamtdauer seiner Geschichte konstitutive, diakritische Funktion der Definition ist, so scheint es, im Fall des nationalen republikanischen Staats, der eine totale, also sich gleichermaßen auf politischer, sozialer, ökonomischer und kultureller Ebene vollziehende nationale Homogenität anstrebt, am meisten von aller Art von Vorschriften umstellt.
In: Hommes & migrations, Band 1182, Heft 1, S. 8-14
Tout ce qui touche à l'intégration relève avant tout de la croyance, même si les discours qui la concernent se parent le plus souvent de vertus scientifiques. La mythologie qui touche au champ social de l'immigration se reflète d'ailleurs dans le vocabulaire, avec l'utilisation des termes «adaptation», «assimilation», «insertion», «intégration», chaque fois chargés de sens, de connotations parasitaires. Cependant l'intégration, dont on suspecte toujours qu'elle n'est pas totale, pas définitive, est un processus inconscient, quasi invisible de socialisation, qui ne peut être uniquement le produit d'un volontarisme politique de la société.
In: Actes de la recherche en sciences sociales, Band 32, Heft 1, S. 89-103
ISSN: 1955-2564
Das Heim der Familienlosen.
Die Unterkunft des Immigranten wirft ein verräterisches Licht auf die Vorstellung, die man sich vom Immigranten-Dasein macht ; sie enthüllt zugleich, was der Immigrant ist oder vielmehr, was aus ihm gemacht worden ist.
Im Besonderen zeichnet sich das «Heim fur Immigranten-Arbeiter» durch seinen Charakter einer «Notunterkunft» aus, das heifit einer Wohnstatt, die provisorisch erbaut wurde fur Dringlichkeitsfälle, für provisorische Bewohner ohne Familie. Es läßt sich in keine konkrete juristische Kategorien einordnen : es ist weder Hotel noch möblierte Wohnung. Zwar stellt es sjch als Gemeinschaftsstätte vor, ist tatsächlich aber nur ein Ort, wo isolierte Individuen oder Gruppen von Individuen zusammengebracht werden, die sich ebenso in bezug auf ihren bisherigen Werdegang und gerade verfolgten Weg unterscheiden wie hinsichtlich der Sozialgeschichte der jeweiligen nationalen Emigrationsbewegung. Das Heim, das sich nach einem administrativen, nur die Individuen abstrakt als solche berücksichtigenden Prozeß füllt, ist gegenüber dem Logierhaus oder der möblierten Wohnung, wo aus der gleichen Gegend stammende, sich bereits kennende oder sogar verwandte Immigranten aufgenommen werden, was die Siedlung des sozialen Wohnungsbaus, blofie kollektive Wohnstätte, gegenüber dem Barackenviertel, einem Zentrum von Gemeinschaftsleben, ist. Statt sie zusammenzuführen und zu einen, isoliert das Heim die Bewohner innerhalb des Heims untereinander, aber auch gegeniiber den anderen Immigranten ; zudem zwingt es einen Lebensstil auf, den sich nicht aile Bewohner leisten können.
In: Peuples méditerranéens: revue trimestrielle = Mediterranean peoples, Band 9, S. 29-52
ISSN: 0399-1253
In: Peuples méditerranéens: revue trimestrielle = Mediterranean peoples, Band 7, S. 3-23
ISSN: 0399-1253
In: Hommes & migrations, Band 1144, Heft 1, S. 54-57
Comment appréhender l'émigration, et plus encore les enfants de celle-ci, à l'heure où la société algérienne remet en cause le credo du pouvoir qui pensait, naguère encore, pouvoir l'encadrer, la préserver de l'influence du pays d'accueil en vue d'une future réinsertion ?
Lors du Forum d'Oran, il a été enfin possible de rompre avec le mode de pensée, jusque-là dominant, concernant «l'émigration-immigration».
In: Actes de la recherche en sciences sociales, Band 26, Heft 1, S. 117-132
ISSN: 1955-2564
Les enfants illégitimes.
Le long récit par lequel Zahoua retrace l'histoire de l'émigration de sa famille et décrit les relations à l'intérieur de sa famille et hors de sa famille (et, par-delà cette expérience immédiate, avec les sociétés française et algérienne) est, pour une bonne part, le produit de la position particulière qu'elle occupe à l'intérieur de sa famille. Cette position qui lui permet d'adopter à la fois le point de vue de l'observateur et celui de l'observé la conduit à une véritable analyse de sa condition d'émigrée et de fille d'émigrés. Cependant, l'auto-analyse atteint vite, ici, à la socio-analyse. Sans doute, à travers le travail d'objectivation qu'elle entreprend, Zahoua vise-t-elle, d'abord, à se donner la maîtrise d'une situation conflictuelle et à réaliser un équilibre entre les sollicitations contradictoires auxquelles elle est soumise; mais plus fondamentalement, elle atteint à la vérité objective de la condition d'émigré dont elle dévoile les dissimulations et les illusions. En opérant de la sorte, elle découvre toutes les contradictions dont est porteuse l'émigration et tous les conflits qu'elle suscite. Ces conflits qui, le plus souvent, sont décrits en termes psychologiques sont formulés ici dans leur véritable dimension sociologique car en même temps qu'ils sont énoncés, sont données les conditions sociales de leur genèse. Ainsi, il est fréquent, comme le montre l'exemple même de Zahoua, que les situations respectives des parents et des enfants correspondent à deux séries de drames distincts mais inséparables les uns des autres. Séparés par le hiatus engendré par l'émigration, les enfants apparaissent aux yeux de leurs parents qui ne se reconnaissent plus en eux, comme des «bâtards, des enfants sur lesquels on s'interroge, bref des enfants illégitimes». Et par delà le rapport malheureux à ses parents, c'est tout ce qui fait en propre la condition malheureuse des émigrés que Zahoua découvre.
In: Parolechiave, Heft 46, S. 209-215
ISSN: 1122-5300
In: L Homme et la société, Band 111, Heft 1, S. 155-174