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"What is the European Union? How does it work, and how does it produce European law? Written with exceptional clarity, European Union Law offers a classic textbook for students and practitioners of European law alike. Using a clear framework, it guides readers through all the core constitutional and substantive topics of EU law, and provides an overview of the most important internal and external policy areas of the European Union. Extracts from classic case law are complemented with extensive and critical discussion of the theoretical and practical aspects of the European Union and its law. Chapters are enriched with more than 100 colour figures and tables, which clarify complex topics and illustrate relationships and processes. Suggestions for further reading direct students to significant pieces of academic literature for deeper self-study, and a companion website with full 'Lisbonised' versions of the cases cited in the text completes the learning package"--

Cet article fait l'hypothèse que la théorie sui generis de l'UE est une théorie « négative » et « antihistorique ». De telles limites explicatives reposent premièrement sur une tautologie conceptuelle de base (Hay, 1966, 37) : l'UE est… . ce qu'elle est ; et elle n'est pas… . ce qu'elle n'est pas ! Deuxièmement, la théorie sui generis ne considère l'UE qu'en termes négatifs – l'UE ne serait donc ni une organisation internationale ni un État fédéral – pérennisant ainsi les fondements conceptuels de la tradition westphalienne. Quel autre type d'approche permettrait de penser de façon plus pertinente l'UE ? Cette contribution cherchera alors à expliquer dans quelle mesure le cadre fédéraliste constitue une grille de lecture pertinente afin d'interroger la nature de l'UE.