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Les revenants: les vivants et les morts dans la société médiévale
In: Bibliothèque des histoires
David Gordon White, Daemons are Forever. Contacts and Exchanges in the Eurasian Pandemonium: Chicago, Chicago University Press, coll. « coll. Silk Roads », 2021, 313 p
In: Archives de sciences sociales des religions: ASSR, Heft 196, S. 447-448
ISSN: 1777-5825
A HISTÓRIA DA PESTE NA EUROPA SOB A ÓPTICA DA PANDEMIA DE COVID-19: The history of the plague in Europe in the light of the Covid-19 pandemic
In: Brathair, Band 20, Heft 2
ISSN: 1519-9053
La pandémie de Covid 19 à partir de janvier 2020 - depuis la Chine vers le reste de l'Asie, puis l'Europe et l'Afrique, et enfin les deux Amériques -, n'est pas sans rappeler des épidémies du passé, souvent bien plus meurtrières encore, en premier lieu celles de la peste (qui emporta le tiers de la population européenne en 1348). Trois épidémies de peste ont frappé l'Europe à travers l'histoire : la Peste de Justinien (541-770), la Peste Noire (1348-1352, suivie de nombreuses récidives jusqu'en 1720) et la peste de Chine (qui n'a touché en fait que les ports européens et américains, entre 1850 et 1940). La peste, par ses agressions ou ses retraits, a une valeur systémique pour le « long Moyen Âge » qui commence dans l'Antiquité tardive et se poursuit jusqu'au XVIIIe siècle : par ses assauts répétés tout au long de cette période, mais aussi par ses retraits comme entre l'époque de Charlemagne et le XIVe siècle ; cet âge « sans peste » correspond à la phase du plus grand essor des campagnes médiévales. Au contraire, quand la peste est de retour entre le XIVe et le XVIIe siècle, elle est un des facteurs décisifs d'une longue stagnation démographique. Jamais la cause véritable de la peste (qu'on attribuait à la corruption de l'air ou à un châtiment de Dieu) n'a été reconnue tout au long de ces siècles. Pourtant on observe dès la fin du Moyen Âge une progression des conceptions « contagionistes » et non-officielles qui anticipent sur la découverte du bacille de la peste par Alexandre Yersin en 1894, en même temps que du rôle des puces et des rats. La peste a suscité des comportements de toutes natures, qui évoquent parfois les mesures prises aujourd'hui pour freiner ou empêcher la progression de l'épidémie (par exemple la quarantaine). Elle a nourri de nouveaux élans de piété et aussi la recherche de boucs-émissaires dont les communautés juives furent les premières victimes. Sur le plan culturel, elle suscita de brillants témoignages littéraires (tel le Decameron de Giovanni Boccacio), mais on ne peut pas lui attribuer la naissance de l'art macabre, car celui-ci lui est antérieur.
L'HISTOIRE DE LA PESTE EN EUROPE AU REGARD DE LA PANDEMIE DE COVID19: The history of the plague in Europe in the light of the Covid19 pandemic
In: Brathair, Band 20, Heft 2
ISSN: 1519-9053
La pandémie de Covid 19 à partir de janvier 2020 - depuis la Chine vers le reste de l'Asie, puis l'Europe et l'Afrique, et enfin les deux Amériques -, n'est pas sans rappeler des épidémies du passé, souvent bien plus meurtrières encore, en premier lieu celles de la peste (qui emporta le tiers de la population européenne en 1348). Trois épidémies de peste ont frappé l'Europe à travers l'histoire : la Peste de Justinien (541-770), la Peste Noire (1348-1352, suivie de nombreuses récidives jusqu'en 1720) et la peste de Chine (qui n'a touché en fait que les ports européens et américains, entre 1850 et 1940). La peste, par ses agressions ou ses retraits, a une valeur systémique pour le « long Moyen Âge » qui commence dans l'Antiquité tardive et se poursuit jusqu'au XVIIIe siècle : par ses assauts répétés tout au long de cette période, mais aussi par ses retraits comme entre l'époque de Charlemagne et le XIVe siècle ; cet âge « sans peste » correspond à la phase du plus grand essor des campagnes médiévales. Au contraire, quand la peste est de retour entre le XIVe et le XVIIe siècle, elle est un des facteurs décisifs d'une longue stagnation démographique. Jamais la cause véritable de la peste (qu'on attribuait à la corruption de l'air ou à un châtiment de Dieu) n'a été reconnue tout au long de ces siècles. Pourtant on observe dès la fin du Moyen Âge une progression des conceptions « contagionistes » et non-officielles qui anticipent sur la découverte du bacille de la peste par Alexandre Yersin en 1894, en même temps que du rôle des puces et des rats. La peste a suscité des comportements de toutes natures, qui évoquent parfois les mesures prises aujourd'hui pour freiner ou empêcher la progression de l'épidémie (par exemple la quarantaine). Elle a nourri de nouveaux élans de piété et aussi la recherche de boucs-émissaires dont les communautés juives furent les premières victimes. Sur le plan culturel, elle suscita de brillants témoignages littéraires (tel le Decameron de Giovanni Boccacio), mais on ne peut pas lui attribuer la naissance de l'art macabre, car celui-ci lui est antérieur.
Crieurs, cloches, chants et voix d'outre-tombe : les sons au Moyen Âge
In: Sociétés & représentations: les cahiers du CREDHESS, Band 49, Heft 1, S. 27-48
ISSN: 2104-404X
L'article propose une plongée dans le monde infini des sons médiévaux. Partant de la désignation courante des sons dans la langue parlée ou la littérature, il s'intéresse aussi aux réflexions savantes. Ce faisant, il montre l'importance des sons dans l'espace public, soit qu'ils expriment ou scandent l'ordre social et politique, soit qu'ils ne le contestent. En ce sens, la fonction des crieurs et hérauts, au service du roi, des nobles, des villes, est essentielle. Aux annonces sonores des autorités s'oppose, par ailleurs, le vacarme rituel comme forme singulière de l'ordre social et politique. L'article s'interroge ensuite sur l'analogie entre sons animaux et humains avant de mettre l'accent sur la capacité de l'homme à fabriquer des instruments, telles les cloches, pour déployer d'autres modalités sonores que celles de sa seule voix. Enfin, certains sons et certaines sonorités renvoient au cadre d'un monde médiéval pensé comme la Création de Dieu, et où tous les sons, même les bruits, sont, à l'instar des voix et du langage, porteurs de sens.
Olivier Boulnois Au-delà de l'image. Une archéologie du visuel au Moyen Âge, Ve-XVIe siècle Paris, Éd. du Seuil, 2008, 496 p., 7 fig. et 6 ill. hors texte
In: Annales: histoire, sciences sociales, Band 63, Heft 6, S. 1407-1408
ISSN: 1953-8146
L'invention de l'anniversaire
In: Annales: histoire, sciences sociales, Band 62, Heft 4, S. 791-835
ISSN: 1953-8146
RésuméDepuis quand fêtons-nous l'anniversaire de notre naissance? La question a dû paraître suffisamment anecdotique aux historiens pour qu'ils ne se la soient guère posée. Intéressé par les rythmes sociaux et la scansion de la vie, l'auteur invite le lecteur à le suivre dans le cheminement de sa recherche, partie de son étonnement devant le caractère encore tardif et irrégulier de la célébration de l'anniversaire au début de l'époque moderne. En remontant dans le temps, il tente d'élucider les raisons pour lesquelles le Moyen Âge, peu soucieux du jour de la naissance et de l'âge exact des individus et préoccupé au contraire par le jour de leur mort, a effectué au cours du xivesiècle un retournement lourd de conséquences de la mort vers la vie, de l'anniversariumfunéraire vers la « natalité ». Mais la question initiale ne trouvera de réponse que dans la «longue durée»: ce sont les 53 bougies de Goethe en 1802 qui scellent l'invention de l'anniversaire tel que nous le connaissons aujourd'hui...
First Working Session : LEGAL UNCERTAINTIES AT THE BEGINNING OF A PEACE-KEEPING OPERATION
In: The military law and the law of war review: Revue de droit militaire et de droit de la guerre, Band 44, Heft 3-4, S. 128-130
ISSN: 2732-5520
La mort et l'au-delà en France méridionale (XIIe-XVe siècle). Toulouse, Privat, «Cahiers de Fanjeaux-33», 1998, 546 p
In: Annales: histoire, sciences sociales, Band 58, Heft 6, S. 1428-1429
ISSN: 1953-8146
Récits et images de rêves au Moyen Âge
In: Ethnologie française: revue de la Société d'Ethnologie française, Band 33, Heft 4, S. 553-563
ISSN: 2101-0064
Résumé La conception médiévale des rêves diffère largement de la nôtre : le rêve n'y est pas une activité psychique de l'individu, mais la mise en rapport immédiate, dans le sommeil, du sujet avec les puissances de l'au-delà, positives ou négatives. D'où le souci de distinguer rêves « vrais » (d'origine divine) et rêves « faux » (les illusions diaboliques), et la méfiance de principe à l'égard des rêves. Comme les miracles, ils permettent de légitimer toute institution, toute innovation. Le rêve est aussi le lieu de la découverte d'une forme spécifique de subjectivité : celle du sujet chrétien. Son iconographie, largement inspirée par les rêves bibliques, se caractérise par la juxtaposition, dans la même image, de la figure du rêveur et de l'objet du rêve. On ne trouve pas d'image « autobiographique » de rêve avant l'aquarelle célèbre de Dürer. Bien des images médiévales montrent pourtant que les peintres se sont aussi préoccupés d'exprimer l'expérience subjective du rêveur.
Christiane Klapisch-Zuber, L'ombre des ancêtres. Essai sur l'imaginaire médiéval de la parenté, Paris, Fayard, 2000, 459 p., 50 ill. h.t
In: Annales: histoire, sciences sociales, Band 56, Heft 2, S. 381-386
ISSN: 1953-8146