National audience ; Si l'EMI (Education aux Médias et à l'Information) représente une indéniable avancée, il est intéressant de noter, dans les textes officiels, une différence entre le M et le I de l'éducation : la compréhension porte sur les médias, les réseaux et les phénomènes informationnels, tandis que l'éducation à l'information est définie d'abord comme un ensemble de compétences. L'existence de savoirs propres à l'information n'est pas mentionnée, ni la nécessité d'une compréhension de celle-ci. C'est sur cette lacune, récurrente dans les politiques officielles d'éducation à l'information, que nous entendons revenir ici, en essayant de montrer qu'une EMI aurait tout intérêt à se pencher également sur la notion d'information, au-delà des compétences qui lui sont associées.
National audience ; Si l'EMI (Education aux Médias et à l'Information) représente une indéniable avancée, il est intéressant de noter, dans les textes officiels, une différence entre le M et le I de l'éducation : la compréhension porte sur les médias, les réseaux et les phénomènes informationnels, tandis que l'éducation à l'information est définie d'abord comme un ensemble de compétences. L'existence de savoirs propres à l'information n'est pas mentionnée, ni la nécessité d'une compréhension de celle-ci. C'est sur cette lacune, récurrente dans les politiques officielles d'éducation à l'information, que nous entendons revenir ici, en essayant de montrer qu'une EMI aurait tout intérêt à se pencher également sur la notion d'information, au-delà des compétences qui lui sont associées.
National audience ; Si l'EMI (Education aux Médias et à l'Information) représente une indéniable avancée, il est intéressant de noter, dans les textes officiels, une différence entre le M et le I de l'éducation : la compréhension porte sur les médias, les réseaux et les phénomènes informationnels, tandis que l'éducation à l'information est définie d'abord comme un ensemble de compétences. L'existence de savoirs propres à l'information n'est pas mentionnée, ni la nécessité d'une compréhension de celle-ci. C'est sur cette lacune, récurrente dans les politiques officielles d'éducation à l'information, que nous entendons revenir ici, en essayant de montrer qu'une EMI aurait tout intérêt à se pencher également sur la notion d'information, au-delà des compétences qui lui sont associées.
National audience ; L'évaluation de l'information est à la fois un problème majeur, dont les enjeux sont communément admis, et un objet difficile à saisir :- d'un côté, tout le monde sera d'accord pour convenir que la question de la fiabilité des sources, de la qualité des informations sur internet est un problème crucial. Et la capacité des usagers à filtrer, évaluer la crédibilité des sources, etc. est au coeur de la maîtrise de l'information.- d'un autre côté, quand on tente d'approfondir cette question, on est saisi par sa complexité, sa multi-dimensionnalité et la profondeur de ses enjeux. On y trouve un imbroglio de facteurs et de dimensions de tous ordres : politiques, cognitifs, sociologiques, culturels, documentaires, méthodologiques, techniques, éducatifs….
National audience ; L'évaluation de l'information est à la fois un problème majeur, dont les enjeux sont communément admis, et un objet difficile à saisir :- d'un côté, tout le monde sera d'accord pour convenir que la question de la fiabilité des sources, de la qualité des informations sur internet est un problème crucial. Et la capacité des usagers à filtrer, évaluer la crédibilité des sources, etc. est au coeur de la maîtrise de l'information.- d'un autre côté, quand on tente d'approfondir cette question, on est saisi par sa complexité, sa multi-dimensionnalité et la profondeur de ses enjeux. On y trouve un imbroglio de facteurs et de dimensions de tous ordres : politiques, cognitifs, sociologiques, culturels, documentaires, méthodologiques, techniques, éducatifs….
National audience ; L'évaluation de l'information est à la fois un problème majeur, dont les enjeux sont communément admis, et un objet difficile à saisir :- d'un côté, tout le monde sera d'accord pour convenir que la question de la fiabilité des sources, de la qualité des informations sur internet est un problème crucial. Et la capacité des usagers à filtrer, évaluer la crédibilité des sources, etc. est au coeur de la maîtrise de l'information.- d'un autre côté, quand on tente d'approfondir cette question, on est saisi par sa complexité, sa multi-dimensionnalité et la profondeur de ses enjeux. On y trouve un imbroglio de facteurs et de dimensions de tous ordres : politiques, cognitifs, sociologiques, culturels, documentaires, méthodologiques, techniques, éducatifs….
Cette communication vise à montrer en quoi l'œuvre de Bernard Stiegler constitue, d'une part un apport théorique essentiel pour les problématiques de la culture informationnelle, d'autre part une source extrêmement féconde de réflexion critique sur les médias et les technologies de l'information. Autrement dit, il s'agira de montrer l'étroite proximité entre la pensée des techniques et la culture informationnelle et la dimension politique et critique de cette culture informationnelle.
Cette communication vise à montrer en quoi l'œuvre de Bernard Stiegler constitue, d'une part un apport théorique essentiel pour les problématiques de la culture informationnelle, d'autre part une source extrêmement féconde de réflexion critique sur les médias et les technologies de l'information. Autrement dit, il s'agira de montrer l'étroite proximité entre la pensée des techniques et la culture informationnelle et la dimension politique et critique de cette culture informationnelle.
Cette communication vise à montrer en quoi l'œuvre de Bernard Stiegler constitue, d'une part un apport théorique essentiel pour les problématiques de la culture informationnelle, d'autre part une source extrêmement féconde de réflexion critique sur les médias et les technologies de l'information. Autrement dit, il s'agira de montrer l'étroite proximité entre la pensée des techniques et la culture informationnelle et la dimension politique et critique de cette culture informationnelle.
Texte d'une communication faite lors d'un séminaire de recherche du CERSIC, à l'Université Rennes 2, le 20 avril 2007. ; « Culture informationnelle » : dernière tarte à la crème des discours politiquement corrects de la « société de l'information et de la connaissance », nouveau Graal des bibliothécaires et documentalistes, thématique éducative émergente encore mal dégrossie, ou bien OSNI (Objet Scientifique Non Identifié), no man's land épistémologique et théorique, disputé par tous les protagonistes de l'information ? Sans doute tout cela à la fois. Cette intervention va se faire selon une démarche à quatre temps, avec quatre questionnements imbriqués, correspondant aux principales questions qui se posent dans le champ de la culture informationnelle : d'abord la question des enjeux et la distinction d'avec les discours d'accompagnement ; questions sur les finalités : les contenus, les territoires ; et enfin les fondements, les présupposés.
National audience ; La nécessité de former les élèves et les étudiants à l'usage et à la maîtrise de l'information, à l'aube des « sociétés du savoir », fait l'objet aujourd'hui d'un consensus de plus en plus large au sein de la communauté éducative. La généralisation massive des usages d'Internet chez les plus jeunes, mais aussi le développement des « mésusages » de l'information (pratiques du copier-coller, indifférence aux sources, problèmes d'évaluation de l'information, etc.) rend cette formation d'autant plus cruciale et urgente. Or, en dépit des progrès notables dans les politiques, les recommandations, les expériences de formation, dans le secondaire comme dans le supérieur, on observe la persistance de nombreux obstacles (institutionnels, disciplinaires, pédagogiques…) et surtout un flou conceptuel récurrent sur la définition des contenus de formation et, au-delà, des véritables objectifs de cette formation.
Texte d'une communication faite lors d'un séminaire de recherche du CERSIC, à l'Université Rennes 2, le 20 avril 2007. ; « Culture informationnelle » : dernière tarte à la crème des discours politiquement corrects de la « société de l'information et de la connaissance », nouveau Graal des bibliothécaires et documentalistes, thématique éducative émergente encore mal dégrossie, ou bien OSNI (Objet Scientifique Non Identifié), no man's land épistémologique et théorique, disputé par tous les protagonistes de l'information ? Sans doute tout cela à la fois. Cette intervention va se faire selon une démarche à quatre temps, avec quatre questionnements imbriqués, correspondant aux principales questions qui se posent dans le champ de la culture informationnelle : d'abord la question des enjeux et la distinction d'avec les discours d'accompagnement ; questions sur les finalités : les contenus, les territoires ; et enfin les fondements, les présupposés.
National audience The need to train pupils and students in the use and mastery of information, at the dawn of the 'knowledge societies', is now the subject of growing consensus among the educational community. The widespread use of the Internet among young people, but also the development of 'mis-paste' of information (copy-paste practices, indifference to sources, problems in evaluating information, etc.) makes this training all the more crucial and urgent. Despite significant progress in policies, recommendations, training experiences, secondary and higher education, there are still many obstacles (institutional, disciplinary, pedagogical, etc.) and, above all, a recurrent conceptual uncertainty as to the definition of training content and, beyond that, the real objectives of this training. ; National audience La nécessité de former les élèves et les étudiants à l'usage et à la maîtrise de l'information, à l'aube des « sociétés du savoir », fait l'objet aujourd'hui d'un consensus de plus en plus large au sein de la communauté éducative. La généralisation massive des usages d'Internet chez les plus jeunes, mais aussi le développement des « mésusages » de l'information (pratiques du copier-coller, indifférence aux sources, problèmes d'évaluation de l'information, etc.) rend cette formation d'autant plus cruciale et urgente. Or, en dépit des progrès notables dans les politiques, les recommandations, les expériences de formation, dans le secondaire comme dans le supérieur, on observe la persistance de nombreux obstacles (institutionnels, disciplinaires, pédagogiques…) et surtout un flou conceptuel récurrent sur la définition des contenus de formation et, au-delà, des véritables objectifs de cette formation.
National audience ; La nécessité de former les élèves et les étudiants à l'usage et à la maîtrise de l'information, à l'aube des « sociétés du savoir », fait l'objet aujourd'hui d'un consensus de plus en plus large au sein de la communauté éducative. La généralisation massive des usages d'Internet chez les plus jeunes, mais aussi le développement des « mésusages » de l'information (pratiques du copier-coller, indifférence aux sources, problèmes d'évaluation de l'information, etc.) rend cette formation d'autant plus cruciale et urgente. Or, en dépit des progrès notables dans les politiques, les recommandations, les expériences de formation, dans le secondaire comme dans le supérieur, on observe la persistance de nombreux obstacles (institutionnels, disciplinaires, pédagogiques…) et surtout un flou conceptuel récurrent sur la définition des contenus de formation et, au-delà, des véritables objectifs de cette formation.
Les rapports complexes entre techniques et formes d'organisation sont souvent appréhendés du point de vue de l'impact ou des effets des nouvelles technologies sur les organisations ; l'une des questions cruciales aujourd'hui ne concerne-t-elle pas précisément la manière dont évoluent les organisations, sous les conditions et dans le contexte de la numérisation ? En bref, comment le développement technique affecte-t-il les organisations, et notamment les formes managériales ? La problématique générale de cette communication partira d'une inversion des termes de cette (vaste) question : comment les formes managériales affectent-elles l'innovation technique, en quoi et comment les formes organisationnelles d'un projet technique interviennent-elles et jusqu'à quel point conditionnent-elles le succès du projet et/ou du processus d'innovation ? Cette communication se fonde sur une hypothèse, issue d'une observation empirique faite au cours de notre travail d'exploration du processus d'émergence d'ARPANET, ancêtre de l'Internet, et de la description du rôle particulier, décisif, joué par l'agence de financement de la recherche informatique, l'ARPA/IPTO, dans ce processus. L'étude approfondie des conditions d'émergence d'ARPANET et le suivi détaillé des divers acteurs et actants mettent en effet en évidence un fait qui ne surprendra que ceux qui croient à l'inéluctabilité des innovations techniques : le projet d'ARPA Network s'est heurté dès le départ à de nombreux obstacles et à des forces contraires, qui auraient pu faire avorter le projet de réseau. Cette hypothèse est la suivante : si ARPANET a pu réussir, i.e. voir le jour à l'automne 1969, alors que le projet avait failli échouer plusieurs fois, ce serait dans une large mesure grâce au mode de management très particulier de l'ARPA/IPTO. Et l'une des difficultés, pour l'observateur, consiste précisément à cerner cette mesure, en évitant de retomber dans les pièges d'une conception monochrome de l'innovation, rabattant l'innovation technique sur un seul facteur, qu'il soit technique, social, culturel ou politique. Dans cette problématique générale, cette communication s'organise ainsi autour de deux principaux axes : - un axe historique, visant à apporter un nouvel éclairage sur l'émergence d'ARPANET, en mettant l'accent sur la dimension organisationnelle du processus, notamment à travers le rôle de l'ARPA/IPTO, mais aussi les formes d'auto-organisation du réseau - un axe théorique : tout en refusant de faire de la dimension organisationnelle le seul élément déterminant et encore moins la causalité unique de l'émergence d'ARPANET, il s'agit de montrer en quoi les modes de management de la recherche ont été des facteurs essentiels, qui ont facilité le succès du processus d'innovation. Cet exemple nous conduira à réfléchir sur la question plus générale de la place du facteur organisationnel dans les processus d'innovation technique.